Randonnées en Pays Basque Nord

Le cycle des randonnées/promenades effectuées ces dernières années dans les Pyrénées-Atlantiques (Basses-Pyrénées jusqu’au 10 octobre 1969) se termine dans cet article par celles qui concernent le Pays Basque, succédant au Haut-Béarn (vallées du Piémont oloronais). J’aurais pu y ajouter quelques balades dans les Hautes-Pyrénées, comme autour de Gavarnie, de Cauterets, du Petit Vignemale, atteint avec mes frères Pierre et Alain.
Après donc les récits du blog sur « marches dans les environs d’Oloron » (janvier 2014), « commentaires sur les randonnées pyrénéennes » (février 2014), « randonnées en Vallée d’Aspe » (février et mars 2014), « randonnées en Vallée d’Ossau » (février, mars et juillet 2015), « randonnées en Vallée de Barétous » (avril 2016), voici venir le Pays Basque Nord (côté France donc) avec 2 des 3 Provinces explorées : la Soule et le Labourd.

La Soule est la Province basque adossée aux Pyrénées au Sud et jouxtant le Béarn à l’Est ; sa « Capitale » est Mauléon.
Le Labourd est la Province océanique avec Hendaye, Saint-Jean-de-Luz, Bayonne, Biarritz …
Je reproduis d’abord la carte déjà utilisée dans l’article sur Barétous, où apparaissent aussi quelques sites de Soule décrits un peu plus loin (car à l’origine je pensais regrouper les escapades en Barétous et en Soule). Quelques routes reliant les divers villages sont mentionnées.

img584Un deuxième schéma précise d’autres lieux explorés en Soule, ne figurant pas tous dans la première carte. Cette fois ce sont quelques cours d’eau qui apparaissent.

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Trois parties dans ce qui suit : de Soule en Barétous ; la Soule ; le Labourd.

De Soule en Barétous.

Une route permet de joindre le village souletin de Sainte-Engrâce à la Pierre Saint-Martin, dont le Col relie la vallée de Barétous à la Navarre. Mais un chemin de randonnée (GR 10) relie également ces deux positions, séparées par un dénivelé de 1100 m. La Cabane de Sottou (voir article Barétous) constitue la ligne d’ « arrivée » de ce périple au cours duquel on croise de nombreuses pâtures et les troupeaux associés, sur chacun des deux versants, espagnol ou français.
Dans son enfance Hélène accompagna parfois père et frère quand ils venaient visiter leur cheptel passant une partie de la saison estivale dans les terres voisines de Sainte-Engrâce.
Ce village comporte deux hameaux séparés de 5 km : la Caserne (avec la mairie) et le Bourg (avec l’église et le cimetière). L’altitude varie de 200 m entre les deux quartiers. Mais entre le bas du village et les hauteurs du Cirque de Saint-Engrâce elle passe de 300 à 1881 m !

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L’église classée de Sainte-Engrâce.

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Vue du village de Sainte-Engrâce (départ de la balade)


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Le GR 10, sur la droite de la photo, longe l’enclos de traite des brebis de Sottou-Haritchabalet (arrivée de la balade).


La Soule.

* Erretzu.

On aborde la colline d’Erretzu (700 m) par un itinéraire démarrant en arrière du village de Montory, à la ferme Paillet. Le bourg de Tardets s’étale au pied de ce relief ainsi que quelques autres villages voisins. Balade effectuée avec les Manaoüt : Henri et Hélène.

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Panorama de la Haute-Soule vu du sommet d’Erretzu.

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Erretzu et la Madeleine sur le même cliché.

* la Madeleine.

Au point culminant de cette colline (795 m) une Chapelle datant du XVème siècle est le siège chaque année de deux processions, le dimanche précédent les Rameaux, ainsi que le 22 juillet pour la Sainte Madeleine. On distingue de très loin cette colline, de la Soule comme de Barétous. On atteint le sommet par une route goudronnée en partant de Barcus ou de Tardets mais on peut aussi gravir ce relief en suivant un chemin de terre ondulant au milieu des pâturages. Les marcheurs confirmés affrontent un dénivelé de 600 m à partir de Tardets. Le site attire les amateurs d’aéromodélisme et de deltaplanes utilisant avec adresse les courants d’air ascendants. Depuis 2004 une stèle commémore le 60ème anniversaire de la libération de la Soule.
Un point de vue à 360 ° permet de reconnaître les Pics du Midi (Ossau et Bigorre), le Rocher d’Arguibelle et les villages souletins au pied.
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la Madeleine observée au loin, depuis Lanne en Barétous.

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Les montagnes vues de La Chapelle de La Madeleine.

Quand la neige habille la Madeleine, on chausse les raquettes pour rejoindre son sommet.

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Ce jour là la procession se limitait à 4 personnes dont l’ami Patrice.

* le Pic d’Orhy.

Le pic d’Orhy (2017 m) est le point culminant de la Haute-Soule et du Pays basque : le pic d’Anie (2504 m) n’est pas considéré comme entièrement basque puisque certains de ses versants sont béarnais ou aragonais. Quand on part d’Oloron vers les directions d’Arette ou de Tardets, le pic d’Orhy surgit à l’horizon, dominateur. Aux premières neiges ses cimes étincelantes attirent et semblent guider l’automobiliste ou les deux roues. En dehors de la saison hivernale on peut parvenir à son sommet par un chemin balisé qui part du Port de Larrau (1573 m) situé à la frontière espagnole.

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Le Pic d’Orhy rêve dans les nuages.

* Autour de Larrau.

Sur la route départementale D 26, après Licq-Atherey, un embranchement dessert deux directions. À l’Est, vers Sainte-Engrâce, permettant l’accès aux gorges de Kakoueta, aux gorges d’Ehujarré, à la Salle de La Verna, avant de remonter vers la Pierre Saint-Martin. À l’Ouest vers le gîte de Logibar, départ pour le pont d’Holzarté puis pour Larrau, village pittoresque situé à une bonne altitude (627 m), lui-même disposé en étages. Son fameux restaurant, chez Etchemaïté, sert souvent de rendez-vous pour les fins gourmets.
En poursuivant au-delà de Larrau on peut atteindre le Port de Larrau (1573 m), situé à la frontière espagnole, point de départ du chemin de randonnée pour accéder au point culminant de la région, le Pic d’Orhy (2017 m), cité précédemment.
Depuis Larrau on peut aussi se diriger vers le Col d’Orgambideska (1284 m) et ensuite traverser la luxuriante forêt d’Iraty dont les chalets sont très convoités à la saison de la neige (ski de fond et raquettes). Cette forêt, de 17300 ha, constitue la plus grande hêtraie d’Europe. Puis la route plonge vers Saint-Jean-Pied-de-Port (et ses nombreux touristes durant l’année longue, comme on dit au Québec) et les autres villages typiques de la Basse-Navarre (province basque française coincée entre la Soule et le Labourd) : Espelette, Cambo, Saint-Étienne-de-Baïgorry …
Entre Larrau et la chaîne des Pyrénées, plusieurs Cols sont accessibles, certains d’entre eux privilégiés pour la chasse à la palombe, sans parler de leur cadre enchanteur propice aux pique-niques familiaux.

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* Etchebarre et le Chapeau du Gendarme.

Non loin de Tardets le village d’Etchebarre (Etxebar) se blottit au pied du Chapeau du Gendarme (572 m) que nous n’avons pas encore vaincu. Nous nous sommes contentés d’une boucle de 6 km autour du village, pour une durée d’environ 2 h, en partant de l’église d’Etchebarre. En ce parcours varié nous découvrons et admirons différentes plantations : mélèzes, châtaigneraies …, un gouffre à peine signalé et une vue imprenable sur les montagnes d’Ahusquy.DSC08285 - Copie Etchepar DSC08282 - Copie
Quelques vues de la balade avec le village d’Etchebarre et le Chapeau du Gendarme le dominant.

* la Verna.

La salle de La Verna (immense grotte aux dimensions géométriques données plus loin) fut découverte en 1953, dans le prolongement du plus célèbre gouffre de la Pierre Saint-Martin, le gouffre Lepineux. Les billets d’accès se prennent dans un bureau situé à Sainte-Engrâce. Ce lieu est également le point de départ du minibus qui emmène les visiteurs jusqu’à l’entrée de la grotte, dans la forêt, à un certain dénivelé que n’effraie pas les marcheurs confirmés. On se déplace à l’intérieur dans de longs couloirs humides et assez frais pour déboucher dans le site grandiose, dans un premier temps gardé en pleine obscurité. Des éclairages successifs font ensuite découvrir peu à peu l’immensité de la grotte : 245 m de diamètre, 194 m de hauteur, un volume pouvant contenir 10 Cathédrales Notre-Dame de Paris, si bien qu’en 2003 fut organisé un vol en montgolfière dans La Verna. Pour faciliter la perception de ce volume vertigineux, des mannequins de taille humaine sont disposés en divers endroits, à des distances variables, permettant effectivement de relativiser ces dimensions.
Nous continuons par un résumé de l’histoire de La Verna.

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Ce résumé chiffré  de la Verna est tiré du journal local la République des Pyrénées.

Quelques compléments : dès 1962 furent répertoriées dans la Verna 21 espèces animales ; dans le karst de la Pierre Saint-Martin, parcouru dans tous les sens, on dénombre 380 km de réseau et des centaines de gouffres.

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Quelques images impressionnantes de la grotte de la Verna : la montgolfière est à peine visible.


En avril 2016 trois spécialistes ont tenté, sans réussite finale, de battre le record du monde de highline : traverser la grotte, longue de 230 m, sur une sangle, à 100 m au-dessus de la rivière souterraine, dans la semi obscurité.

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Chacun des trois cascadeurs a glissé sur la sangle rendue humide puis chuté (mais bien sûr toujours rattachés).

* les gorges de Kakoueta.

Situées assez vite après le village de Sainte-Engrâce les gorges de Kakoueta reçoivent chaque année de très nombreux visiteurs attirés par le pittoresque du site et la relative facilité de la marche proposée pour un trajet de 2 h aller-retour et un dénivelé de 540 m. Un tunnel permet l’accès aux gorges et un sentier avec main courante longe la rivière souterraine.

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Le canyon qui longe le fil tortueux de l’eau mesure environ 2 km.

* les gorges d’Ehujarré.

Pour une visite complète du canyon d’Ehujarré, on peut effectuer une large boucle depuis Sainte-Engrâce, proposant un dénivelé de 1000 m. Notre randonnée personnelle s’avéra plus modeste mais n’en offrit pas moins, comme les photos qui suivent le montrent, des panoramas variés  avec vastes pâturages, sous-bois à la végétation luxuriante, fameuses grottes dont les parois se rapprochent avant de découvrir les falaises impressionnantes d’Ehujarré.

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Quelques pauses dans ces défilés pittoresques, ici avec l’ami Jean-Pierre..

* le pont d’Holzarté.

Depuis le village de Tardets on suit le fil du Saison puis, après Licq-Atherey, celui du Gave de Larrau jusqu’au gîte d’étape de Logibar (380 m). La passerelle d’Holzarté (580 m) peut déjà constituer un objectif simple, atteint en suivant un sentier étroit et assez abrupt. L’ouvrage mérite en effet le coup d’œil et trouble certaines personnes craignant le vertige : pont suspendu à 150 m au-dessus du vide, oscillant parfois au gré des passages.
Nous avons déjà poursuivi la randonnée qui décrit une boucle ramenant à Logibar par un chemin qui, après Holzarté, remonte des gorges, traverse un bois, franchit le pont d’Olhadubi (840 m) et le col herbeux d’Ardakhotchia (901 m). Le dénivelé total de 600 m se parcourt en un peu plus que 4 h.

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Vues sur et autour d’Holzarté.

Le Labourd.

* la Rhune.

La Rhune, dernier sommet pyrénéen en bordure de l’Océan Atlantique, culmine à 905 m. Le site se situe dans la commune de Sare à 10 km de Saint-Jean-de-Luz. Un petit train à crémaillère, avec des compartiments en bois, datant de 1924, emmène jusqu’en haut les touristes qui le désirent, sur un parcours de 4,2 km effectué en 35 min, mais divers sentiers s’offrent aux marcheurs plus aptes ou vaillants : dénivelé de 736 m pour une durée d’environ 2 h 30 (montée) puis 2 h (descente jusqu’à la gare de Saint-Ignace d’où part le train), en général en plein soleil. Quelques … cinquante ans plus tard, nous envisageons d’arpenter de nouveau ce relief avec des amis basques de Bardos et d’Anglet : on ne pourra pas se perdre avec des locaux même si le brouillard, la grêle et autres bourrasques devaient s’en mêler.
Du sommet, l’Océan et la côte découpée se distinguent au pied de cette montagne escarpée, elle même visible de très loin à l’intérieur du Labourd. Un panorama à 360 ° permet d’observer les côtes espagnole et française mais aussi bien sûr la chaîne des Pyrénées et les Landes. Tout au long du trajet on rencontre une faune variée : les Pottoks (petits poneys), les manechs (brebis locales à tête noire), les vautours fauves … Les initiés sauront reconnaître tumulis, cromlechs et dolmens.

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Un train plein d’entrain basque.

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La Rhune et sa forme caractéristique à l’horizon

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Panorama à 360 °


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La Rhune sous la neige.

* de Fontarrabie à Saint-Sébastien.

Petite incursion/excursion en Pays basque Sud : Béarn, Soule, Basse-Navarre, Labourd, Guipuscoa, voilà notre trajet du jour.
Voyage organisé d’une journée. Aller-retour en bus d’Oloron à Irun. Randonnée côtière de Fontarrabie à Saint-Sébastien : une dizaine de kilomètres en près de 4 h.  Pour une fois mon blog fournit des paysages maritimes qui changent des habituelles photos de montagne. Cheminement le long de la côte atlantique, ponctué d’alternances de montées et descentes dans une succession d’anses et de criques, en traversant des bosquets verdoyants, avec une arrivée plongeante sur la ville de Saint-Sébastien et la visite de la vieille ville.
Saint-Sébastien – en français, Donastia – en basque, San Sebastián – en castillan. Capitale de la province basque de Guipuscoa.

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La troupe a démarré de Fontarrabie.

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De Fontarrabie à Saint-Sébastien, en longeant la côte atlantique.

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Et voici Saint-Sébastien à nos pieds.

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Quelques vues de la ville de Saint-Sébastien.

* le domaine d’Abbadia.

Le domaine d’Abbadia (et son château, de style néogothique) se situe au bord de l’Océan Atlantique, au niveau de la ville d’Hendaye.
Ouvert au public sur 65 ha : parc et collections d’art dans le château.

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Joli panorama, non ?

Bénéficiant d’une journée à la découverte du mobile home de Laure, nous en avons profité pour une excursion côtière autour de ce domaine, sur un chemin par moments très glissant, cause d’une certaine hilarité collective quand l’un d’entre nous dérapait. Le parcours se caractérise par des falaises abruptes, il longe deux criques successives, il découvre deux rochers célèbres, les « Jumeaux », et il se termina en un coin de la plage d’Hendaye où les organismes fourbus et quelque peu tachetés purent se requinquer.

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Comme on le voit, la corniche voisine avec la lande, les prairies et les bosquets.

FIN (provisoire ?)

Randonnées en Barétous

Après les vallées d’Aspe (2 textes en février et mars 2014) et d’Ossau (3 textes publiés entre février et juillet 2015) j’aborde la troisième vallée montagnarde accessible depuis Oloron (Barétous). Dans un prochain article je traiterai du Pays Basque Nord (Soule, qui jouxte le Béarn et Labourd, sur la côte océanique).
Sur la carte qui suit apparaissent les principaux lieux rencontrés lors de nos randonnées en Barétous ou en Soule.

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En Barétous sont décrites certaines balades réalisées ces dernières années mais aussi quelques réunions ou manifestations culturelles ou … culinaires, associées en général à une courte marche.

 Barétous.
Sur la carte précédente, on peut diviser Barétous en trois parties, les villages côtoyant à chaque fois un gave, nommé ici Vert.
Partie basse (vers Oloron) : Féas, Ance, Aramits, le long du Vert d’Oloron.
Partie Est : Aramits, Arette, La Mouline, La Pierre Saint-Martin, le long du Vert d’Arette.
Partie Ouest : Aramits, Lanne, Barlanès, Issarbe, le long du Vert de Barlanès.

♦ Les marches de courte distance.

* de Féas à Serreuilhe.
Départ au pont de Féas. On longe la rive droite du Vert en laissant sur sa gauche un gîte et quelques fermes en hauteur. Le parcours boisé mène au pont de Serreuilhe, juste avant d’entrer dans Aramits. Un chemin court tracé depuis peu.
* les trois chênes d’Aramits.
Dans le voisinage de ces trois arbres, bien visibles depuis la route avant d’entrer dans Aramits, car situés en haut d’une colline, des tables de pique-nique attirent d’autant plus que la possibilité est offerte d’y parvenir … en véhicule.
DSC07164 DSC07167De temps en temps quelques personnages familiers vont apparaître, comme ici avec Alain, Hélène, Roger, Clara et Graciela (photo du haut) ou Séverine, Maïlis, Délia, Jean-Jacques (bas)
DSC07168* de Lanne à Aramits.
Partant du chemin du Tram à Lanne, on longe là aussi le Vert jusqu’au camping d’Aramits.
* boucle au-dessus de Lanne.
On démarre en bas de la côte de Rouy, vers le haut des collines qui dominent le village. Au loin on aperçoit les palombières de Lanne, célèbres pour leurs filets, le quartier Ayduc et au fond la ferme Foulhis d’Arette, lieu de naissance de notre Oncle Oscamou.
* en surplomb de Manaoüt.
Boucle en partant de la ferme Escrivassé permettant de dominer la ferme Manaoüt-Haritchabalet, mais aussi, selon l’endroit, les villages de Barcus, Lanne, Aramits.
detout 060 detout 062 detout 068 detout 070Sur la deuxième photo prise des crêtes du côté Escrivassé, la maison Manaoüt occupe le fond du plateau et la colline portant la Chapelle de la Madeleine chapeaute l’ensemble. Gros plan sur Manaoüt pour terminer.
* le Couchet sur la route de Gastellondo.
En partant du village vacances de Lanne (construit pour loger momentanément les sinistrés du tremblement de Terre de 1967, qui toucha Arette mais aussi Montory, Lanne … ) on monte vers le Couchet, point culminant avant de redescendre vers Montory et Barcus (route de Gastellondo). En haut du Couchet on emprunte un sentier vers la gauche qui traverse prairies et forêt, laissant apercevoir en contre bas, par instant, le village de Lanne, sur la gauche, ou la route de Gastellondo, sur la droite.
* les filets de Lanne.
Connus de la France entière puisque la télévision y a déplacé plusieurs fois ses caméras, les filets des palombières de Lanne, situés dans le chemin des pantières du quartier Ayduc, attirent chaque année en octobre de nombreux visiteurs qui ne regrettent pas la petite marche nécessaire pour les atteindre (250 m de dénivelé). Ils apprécient l’organisation des « palómaires » avec leurs rabatteurs (chatards) éloignés, et juchés en haut de postes de rabat, dont le charivari – cris et tintamarre – a pour but de diriger les palombes vers ces filets verticaux étendus dans le col, les « matous » finissant le travail : palettes peintes en blanc et imitant le vol en piqué de l’épervier. Pour les jours sans vol (donc quand les espoirs s’envolent) l’ambiance reste assurée autour des agapes sans fin et des chants montagnards qui peuvent en résulter. Naguère, quand les passages des volatiles bleus étaient des plus prolifiques, chaque habitant de la commune recevait une palombe en cadeau. En 2009 on compta environ 2000 palombes prisonnières pour un passage de … 2 millions. On est donc loin de l’extinction.
Ci-dessous la blouse utilisée par les « palómaires » (chamara) : clichés pris, non pas sur leur lieu de « travail » mais à Paris lors d’une fête dans le 6ème arrondissement, en 2011, organisée par le journaliste Jean Cormier, à l’extrême-gauche (sur la 2ème photo).

les leveurs de coude 030 les leveurs de coude 043Les palombes prisonnières du filet sont ensuite regroupées, vivantes, dans les poches situées au fond de la chamara (blouse bleue).
4a51b77fUn rabatteur avec son « matou ».
4a51b77fUn des postes d’observation pour rabattre les palombes.

* la montée impossible de La Mouline.
Sur la route de la Pierre Saint-Martin, entre le village d’Arette et le plateau de Chousse, on traverse le quartier de La Mouline : quelques maisons, un fronton, un ou deux bistros-restaurants selon l’époque. Le Vert d’Arette longe la route en cet endroit. De l’autre rive démarre le fameux raidillon donnant lieu à la Montée Impossible pour les motos de compétition. L’épreuve (c’en est une véritable et redoutable !) compte pour le championnat de France et pour la coupe d’Europe. Elle peut rassembler autour de 10 nations et, en 2009, 61 concurrents. Parmi ceux-ci figurent parfois des Américains, sous l’œil étonné de 8 à 9000 spectateurs selon l’année. Pourquoi cette dénomination de Montée Impossible ? Tout d’abord du fait de l’extrême difficulté à parcourir cette montée de 237 m de long, très abrupte et parsemée d’obstacles divers comme les ravines creusées par les eaux de pluie parfois torrentielles et aussi les gros cailloux enfouis sous les touffes d’herbes et de fougères, ceci volontairement ou non par les organisateurs. Ensuite il faut savoir que dans le final la pente s’incline de 90 °, ce qui explique que les motards sont souvent arrêtés, quand ils ne chutent pas, à 10 m du sommet. En 30 ans on ne compte que 12 participants victorieux malgré les modèles de plus en plus sophistiqués et robustes conçus par les constructeurs ingénieux.
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Qui sait si quelques mètres plus haut monture et cavalier seront encore ensemble !
Ce lieu noir de monde et super bruyant autour du 15 août, pour assister à cette course de motos, reste pour moi un endroit magique pour une toute autre raison, à une date de fin de vacances scolaires où nous avions décidé de pique-niquer sur les bords du Vert, en bas de la fameuse Montée Impossible : pas un chat (ni motards, ni spectateurs, ni journalistes), pas d’autre sonorité que la musique délivrée par le Vert. Nous n’étions que tous les quatre, avec nos deux filles très jeunes. Bercé par la chaleur du lieu, ému par ce moment de simplicité partagé avec les êtres aimés, l’inspiration m’a poussé vers une nouvelle chanson, paroles et air venant tout naturellement, ce qui est exceptionnel car en général les deux ne sont pas simultanés. Il s’agit de « mau de còr » que l’on peut retrouver dans le site de Camin Casa : camincasa.fr.

 En passant par Barlanès
.

* le rocher d’Arguibelle.
Le pied du rocher d’Arguibelle (795 m) peut-être atteint par la route à partir de Montory ou à partir du quartier Barlanès de Lanne. Puis une marche de faible dénivelé permet de s’approcher de la falaise pourvue de plusieurs chemins d’escalade, de difficultés variables. Chez nous, Aurélie et Matthieu sont familiers de l’endroit, quand le temps le permet bien sûr.
Le flanc Ouest du rocher présente une horloge solaire mégalithique qui permettait aux habitants des environs de connaître les heures de la matinée grâce à 3 gros rochers qui émergent des prairies et dont l’ombre portée de la falaise passe successivement, en été, à 9 h, 10 h, 11 h.
4a51b77fEn certains secteurs du rocher se logent les nids du percnoptère, petit vautour migrateur d’Égypte.
* Issarbe.
En continuant la route de Barlanès on rejoint la station de sports d’hiver d’Issarbe, gérée par la commune de Lanne. La voie après la station est fermée durant les chutes de neige mais permet d’atteindre la Pierre Saint-Martin les autres saisons de l’année. On y pratique luge, ski de fond et raquettes, comme le montrent les quelques photos sélectionnées qui suivent.
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Les boucles proposées par les divers parcours, de longueurs inégales, offrent un panorama splendide et très varié. Une vue porte à l’horizon sur les plaines du Béarn, une autre sur la chaîne des Pyrénées, avec comme bien souvent dans ce territoire les pics d’Arlas et d’Anie. Parfois surgit sur la piste un (ou une) skieur ou raquetteur, Etché en l’occurrence ici.
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Séverine, Claudine, Etché et, seule avec des skis, Laure.

♦ Autour de la Pierre Saint-Martin.

Beaucoup de photos mettent en valeur les divers paysages et aussi les nombreuses activités dont s’enrichit la Pierre Saint-Martin, que ce soit l’été ou l’hiver et sa neige. Malgré la sélection de ces clichés à laquelle je me suis, difficilement, résolu, les illustrations abondent, peut-être un peu trop !

* ski de fond au Braca.
Quelques kilomètres avant d’atteindre le Col de la Pierre Saint-Martin la piste de ski de fond du Braca s’étend sur la gauche de la route. C’est là que je m’initiai à ce nouveau sport de glisse … il y a quelques années, avec les copines Hélène et Maddy. Le panorama ne vaut pas celui d’Issarbe ou celui du Somport mais l’ensemble boisé mérite le détour.
* transhumance.
Chaque année nous participons au transfert pédestre des troupeaux de brebis des maisons Haritchabalet-Sottou de Lanne à la Pierre.
J’ai déjà consacré un article plus complet sur les transhumances de Lanne en octobre 2014 (où on retrouve certaines photos ci-dessous).
L’aller, effectué la nuit, autour du 15 juin, emprunte l’itinéraire Manaoüt – Lanne – Arette – La Mouline – le Pas de la Lèva (on quitte la route goudronnée pour un raccourci dans la montagne) – Suscousse – Soudet – Cabane Sottou au Col.
Le retour, autour du 15 septembre, à partir de la Cabane Sottou, passe par Soudet, Suscousse, Bénou, le bois, Barlanès, Lanne.
Je propose maintenant 3 groupes de photos liés à ces déplacements.

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Sur une photo on imagine le désarroi du troupeau de vaches cloisonné dans son pré et observant le cheminement en toute liberté des brebis. Sur d’autres ces mêmes brebis reprennent leur souffle quelques instants avant de repartir sur la route de Barlanès (retour). Les accompagnateurs ont aussi droit à une pause dégustative (je me demande pourquoi cet adjectif ne figure pas dans le dictionnaire).

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Où l’on voit que le jeune Paul se mêle au cortège dans les derniers kilomètres, soutenu par une copine à cheval.
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On reconnait Pierre, Aurélie, Inès. Toutes les générations participent.
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Tiens, voici Jean Fourcade en « aulhèr ».
*
Arlas.
Le Pic d’Arlas, déjà mentionné un peu plus haut, est à portée de main depuis la Cabane Sottou. Souvent nous emmenons les visiteurs-marcheurs sur son sommet : de la Cabane (1760 m) à Arlas (2044 m) une bonne demi-heure suffit. De là-haut s’offre un panorama à 360 °, avec le Pic d’Anie tout proche, la Station de La Pierre en contrebas ainsi que les Cabanes Sottou, Lapeyre, Escrivassé  …
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Sur une photo apparaissent des touristes venus passer la journée à la Cabane, lors des journées portes ouvertes, dont nous parlons un peu plus bas. Ils observent le troupeau en train de revenir à l’enclos en fin de journée.
L a Pierre ST Martin 030Et voici Arlas revêtu de sa parure blanche.
* Anie.
Le Pic d’Anie, le plus haut de la région (2504 m), se dresse lui aussi juste en face de la Cabane Sottou, un peu plus à droite que l’Arlas. On le voit sur pas mal de photos de cet article ou de ceux consacrés à la vallée d’Aspe. Pour y accéder, deux possibilités : à partir de Lescun et son Refuge de L’Abérouat (voir Aspe) ou en partant de notre cabane Sottou, ce que nous fîmes en une seule occasion, avec d’ailleurs le maître des lieux, Marc. Je ne peux pas m’empêcher de conter une savoureuse anecdote à propos de cette balade. Au terme de l’ascension nous avons bien sûr sorti de nos sacs les divers ingrédients qui réchauffent les corps et l’atmosphère : pastis (mais oui, il n’y a jamais de contrôle là-haut), saucisson, pâté, poulet peut-être, fromage, eau et vin rouge. Et puis nous avons entamé deux ou trois chants béarnais, avec Séverine, Jean et Angèle Fourcade. Un groupe de Basques de la Basse Navarre, qui casse-croûtaient à côté de nous, a particulièrement apprécié les chants et … le fromage que Marc leur offrait. Comme ils se demandaient comment se procurer dudit fromage, Marc leur sortit de son sac un bon morceau que les compères purent ainsi se procurer … à 2500 m d’altitude. Je regrettais alors de ne pas avoir amené notre CD de Camin Casa, j’aurais peut-être pu en écouler un ou deux dans l’euphorie du moment.
tout 111Voici les deux copains, aperçus depuis la Cabane : Arlas à gauche et Anie à droite. En bas l’esplanade où se tient la Junte de Roncal, dont nous parlons un plus loin.
tout 186 tout 201La fin du parcours menant à l’Anie est très empierrée : ce sont les arrhes de l’Anie.
L a Pierre ST Martin 006L’Anie, à son tour, a enfilé son manteau blanc.
* Soum de Lèche.
Dans le dos de la cabane Sottou, la dernière avant de plonger vers la Navarre espagnole, se dresse le Soum de Lèche. Très souvent on arpente ce relief où se mêlent  roches et verdure. En moins d’un quart d’heure on parvient au sommet d’où on découvre en vue plongeante le village de Sainte-Engrâce et son environnement. On y rencontre parfois un groupe de vautours qui, du haut, épie les nombreux troupeaux qui paissent aux alentours, tant du côté français que du côté espagnol.
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Premier malh à franchir avant de découvrir le sommet de Lèche. Paul aime bien y conduire les enfants visiteurs de sa Cabane.
DSC07139 DSC07143Au pied de Lèche, quelques participants aux journées portes ouvertes que nous détaillons un peu plus loin.
* journées portes ouvertes.
Depuis quelques années l’Office du Tourisme de la vallée organise 2 journées portes ouvertes par été dans les Cabanes de bergers qui le désirent. Dès leur arrivée sur les lieux le matin les inscrits partagent le café avec les gérants des lieux, Sylvie et Marc ici, avant de découvrir la fabrication du fromage par Marc, de formuler quelques questions et de déguster bien sûr le précieux mets. Puis le groupe écoute les explications de Sylvie sur le mode de fonctionnement de l’entreprise et sur l’historique du métier, sur l’évolution de la vie des bergers et de leurs cabanes. Ensuite la troupe des touristes accompagne les bergers et le troupeau des brebis vers les pâturages situés de l’autre côté de la route, en descendant vers l’Espagne. Le troupeau continuera plus tard seul son chemin dans la journée, passant d’un mont à un vallon, d’une prairie à un petit lac. Voici venue l’heure de l’apéritif – boissons non alcoolisés ou Jurançon local – avant de partager le menu concocté par les hôtes (en certaines cabanes on demande aux visiteurs d’apporter leur collation) : en général charcuteries du pays puis jambon piperade et fromage maison évidemment. Parfois nous proposons quelques chants du Béarn durant ce repas. Les volontaires à ces journées proviennent de plusieurs provinces de France et les échanges entre eux et nous  s’avèrent des plus enrichissants. En fin d’après-midi il reste toujours un certain nombre de personnes qui suivent Marc et son fils Paul à la rencontre du troupeau sur le chemin du retour, parfois encore bien éloigné de leur logis. La journée se termine par la traite  dans l’enclos réservé à cet effet.
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Sur la première photo les inévitables Arlas, Anie et … Séverine. Sur les autres quelques chanteurs dont l’ami Jean-Michel venu du Lot et Garonne.

DSC08321 DSC08322 DSC08323 DSC08325 DSC08326 DSC08327 DSC08334 DSC08339 DSC08341Photos 1 et 7 : Sylvie commente.
Photo 2 : annonce de la vente de fromage à la cabane, en français et en espagnol. À quand en béarnais ?
Photo 3 : menu et activités de la journée. Alléchant, non ?
Photos 4 et 5 : en matinée, les visiteurs suivent le troupeau vers les estives.
Photo 6 : le calme avant la tempête.
Photo 8 : clin d’œil à nos amis de Barcelone Mercédès et Juan-Manuel avec leurs enfants et Graciela.
Photo 9 : la traite de fin de journée.

DSC07120  DSC07137  DSC07144 DSC07146 DSC07150  DSC07158Photo 1 : explications de Sylvie un peu plus bas de la cabane, côté Navarre.
Photo 2 : Séverine est en rouge, non plus en bleu. L’inspecteur qui mène l’enquête en déduit donc qu’il s’agit d’une journée différente.
Photo 3 : on écoute, on déguste, mais on marche aussi, vers le Soum de Lèche.
Photos 4 et 5 : à la rencontre du troupeau sur le chemin du retour.
Photo 6 : toute la famille est réunie et le troupeau regroupé pour la traite. Paul, Marc, Sylvie, Inès.

* gouffre Lepineux.
En 1952 un dramatique accident coûta la vie au spéléologue Marcel Loubens, au fond d’un gouffre de la Pierre Saint-Martin,  gouffre découvert par Lepineux en 1950, quelques hectomètres plus bas que la cabane Sottou. Son corps ne put être remonté à la surface que plusieurs mois après. Haroun Tazieff fut parmi les compagnons de Loubens. L’entrée de ce gouffre est à peine visible de la route et son accès bien sûr fermé. Une plaque à la mémoire du disparu signale tout de même l’évènement.
Le prolongement du gouffre Lepineux aboutit du côté de Sainte-Engrâce, dans la grotte de La Verna (voir le futur article sur la Soule), découverte en 1953 mais ouverte au public seulement en … 2010.
DSC07123 DSC07124 DSC07125 DSC07127Comme on le constate sur une des plaques l’entrée du gouffre se situe en Espagne. Nos voisins n’ont jamais voulu exploiter ce drame comme un attrait touristique, ce qui explique la modestie du site. Aux alentours de la cabane on découvre l’entrée d’autres gouffres de moindre profondeur.
* junte de Roncal.
La Junte de Roncal, ou Tribut des trois Vaches, est célébrée chaque 13 juillet au niveau de la Borne internationale 262, qui marque la frontière entre la France (Pyrénées Atlantiques) et l’Espagne (Navarre). Cette Borne, située au Col de la Pierre-Saint-Martin (1760 m) est visible depuis la Cabane Sottou, en contre bas. Se réunissent à l’occasion 6 maires de la vallée de Barétous (Ance, Aramits, Arette, Féas, Issor et Lanne en Barétous) munis de leurs écharpes tricolores et 4 alcades de la vallée de Roncal (Garde, Isaba, Urzainqui et Ustàrroz) vêtus de leurs habits traditionnels roncalais.
Les maires de Barétous remettent à leurs homologues de Roncal 3 vaches, en vertu d’un traité datant de plus de 6 siècles, le plus ancien encore en vigueur en Europe. L’origine possible de cet accord date de 1373 quand une dispute féroce éclata entre un berger d’Arette et un berger d’Isaba, à propos d’un point d’eau situé au pied du Pic d’Arlas. La mort du berger béarnais enclencha des représailles successives et de nombreuses batailles entre les deux camps. Il fallut l’intervention des élus et des autorités religieuses des deux côtés de la frontière pour qu’un traité soit signé en 1375. Pour pouvoir accéder aux pâturages respectifs les bergers et les notables s’engagent respecter la paix de part et d’autre de la frontière. Les maires concernés superposent leurs mains sur la Borne 262 et prononcent les paroles rituelles : « Pax avant, pax avant, pax avant » (paix dorénavant). Puis le vétérinaire d’Isaba choisit 3 génisses parmi celles qui lui sont proposées, répondant à des critères bien définis.
La signature se clôture par une messe en plein air et une fête pastorale rythmée par des orchestres et chants divers.

4a51b77f indexL’incontournable Jean Lassalle trouve le moyen de se glisser parmi les intervenants du traité.
14368683323051436868331805Sur le haut rassemblement pour la cérémonie religieuse.
En contrebas de la Cabane Sottou l’animation surveillée par le Pic d’Anie à l’horizon.

* autres clichés des environs.
On termine par des scènes glanées elles aussi dans les environs de la Pierre Saint-Martin.
tout 181 tout 182 tout 188 tout 192 tout 199 tout 204Photo 1 : je ne résiste pas à l’envie d’inclure une nouvelle photo du troupeau paisible devant l’enclos de la traite.
Photo 2 : les amis Rauline, Michel et Monique, avec Marc, près de la Cabane.
Photo 3 : vue plongeante sur l’entrée du gouffre Lepineux décrit plus haut.
Photo 4 : la Cabane vue de face méritait un salut respectueux. Combien de casse-croûtes nous ont rassemblés derrière ce mur !
Photo 5 : en fin de journée, du haut des crêtes, vue sur une halte du troupeau
au bord d’un « lagòt »
.
Photo 6 : en montant en haut de l’Arlas, voici qu’apparaît la Station de La Pierre Saint- Martin, quelques kilomètres plus bas que le Col.
été 2012 037D’autres amis de Vitry, Françoise et François Alexandre, qui nous aidèrent ce jour-là à ramener une brebis égarée quelque temps.
L a Pierre ST Martin 001 L a Pierre ST Martin 009 L a Pierre ST Martin 010 L a Pierre ST Martin 012 L a Pierre ST Martin 025 L a Pierre ST Martin 029Hé oui, Séverine se distingue dans la neige, à la Pierre comme à Issarbe. Le Soudet, sur la route de Sainte-Engrâce, par où le troupeau passe en septembre sur le retour des estives.

DSC08254 DSC08258 DSC08260 DSC08278Paul et Inès reçoivent à la Cabane les Gayral et leurs grands-parents : Lilou, Maywen, Baptiste (dans les bras d’Évelyne).
Lors du passage du Tour de France le 14 juillet 2015 au plateau de Chousse (arrivée à la Station de la Pierre), les producteurs du fromage Ossau-Iraty eurent l’idée d’attirer l’attention des nombreux observateurs (spectateurs, journalistes, télévisions … ) en inscrivant, par fauchage, leur nom et leur label au milieu des fougères et des herbes de la pente. Succès assuré et filmé.

La Pierre St-Martin 002 La Pierre St-Martin 005Pour changer de nos moutons, terminons par les autres animaux présents autour de la Cabane.
Adishatz.