Depuis de nombreuses années une marche (ou un footing, une course quoi) matinale, voire digestive, nous transporte au-dessus de la Départementale D 919, vers le château d’eau de Saint-Pée. Partant de la maison Berdot (point 0 du schéma ci-après), nous pouvons décrire plusieurs boucles, notées 1–2–3–4–5-6 sur ce même schéma. Dans ce qui suit, du fait du nombre très important de photos proposées, nous nous contenterons du début des trajets 1–2–3, des points 0 à 9.
Les visiteurs amis que nous recevons connaissent pour la plupart, soit le parcours 1, soit le parcours 2. Ces parcours sont décrits ici dans le sens des aiguilles d’une montre même s’il nous arrive de choisir parfois l’autre sens.
Pourquoi autant de photos vous sont-elles proposées pour illustrer ces balades ?
Tout simplement parce que, égoïstement, j’imagine le jour où les jambes refuseront de me porter aussi longtemps : n’exagérons pas, la durée dépasse à peine l’heure, sauf si on croise une connaissance qui engage la conversation (c’est toujours l’autre le responsable, bien sûr). Encore plus fort, imaginons que le trajet en voiture me soit interdit. Imaginons aussi que je sois nommé Ambassadeur Culturel de Barétous au Turkistan Sud. Dans ces deux situations j’apprécierai de retrouver, grâce à l’ordinateur, sans quitter ma demeure, les lieux tant prisés par les yeux : collines, prairies, bois, animaux, montagnes au loin, clochers de Bidos et d’Oloron …
Certes, il manquera les odeurs multiples (et variables selon les saisons) ainsi que la musique des clochettes des troupeaux ou des pépiements des oiseaux. Il manquera aussi les rencontres auxquelles je faisais allusion plus haut, en particulier celle du cousin Jean revenant lui, non pas d’une balade mais d’un tour de piste auprès de ses prés et de ses vaches.
Schéma général.
Aucune échelle des distances n’est indiquée mais ces distances sont à peu près respectées. De même tous les virages ne figurent pas, sauf les tournants autour de 90°. Les croix X apparaissant correspondent à des maisons dont les noms sont cités dans le texte.
Considérons d’abord les parcours notés 1, 2, 3.
Ils passent tous les trois par les points de 0 à 9, se séparent ensuite : 1 et 2 poursuivent ensemble de 9 à 11 alors que 3 descend de 9 à 10. Puis 2 descend de 11 en 12 directement alors que 1 décrit 11, 13, 14 puis 12.
On retrouve ensemble 1 et 2 de 12 à 10 puis 1, 2, 3 ensemble de 10 à 2.
Les parcours 4, 5, 6 n’apparaitront que plus tard dans d’autres articles.
Partie commune aux parcours 1, 2 et 3 (de 0 à 9)
* De chez Berdot à la maison Caillabet (de 0 à 2)
◊ De 0 à 1
On quitte la maison Berdot par l’Impasse du Gouloure en longeant le champ de maïs de chez Larroudé. Au bout de l’Impasse, devant la ferme Larroudé, trois premiers clichés autour de la Départementale D 919.
1. Sur la gauche, vers le pont de Titaine, direction Féas (point 15 du schéma). Dans notre jeunesse n’existait pas le ramassage des déchets des particuliers. On amenait dans une brouette certaines ordures individuelles, que l’on devait considérer bio-dégradables, et on les jetait du haut du pont de Titaine dans le ruisseau qui vagabondait en dessous avant de rejoindre le Vert qui lui-même se jette dans le Gave d’Oloron, celui-ci dans le Gave de Pau et ce dernier dans l’Adour avant de retrouver l’Océan Atlantique. Bref, certains de nos déchets atteignaient-ils peut-être la côte Est des États-Unis.
2. Vers la droite, direction Oloron, (point 1 du schéma).
Sur la droite du cliché, maison Larroudé, au fond maisons Casanave et Oscamou.
3. En face du point 0 : pré Larroudé
On se dirige maintenant vers le point 1‘ avec quelques vues prises sur le trottoir de la D 919.
4. Sur la droite de la Départementale, entre 0 et 1‘ un autre pré Larroudé et, au loin, en léger surplomb, le chemin que nous emprunterons un peu plus tard, reliant les points 3 et 4.
5. Sur la gauche de la D 919, on distingue mieux que précédemment, au fond, les maisons Casanave, Oscamou père, Oscamou fils, mais aussi Ibaroule, de l’autre côté (point 1).
6. Nous voici au point 1‘, intersection de la D 919 et du chemin des Charrois. Une croix dite de Cendrin marque ce croisement. Dans une précédente « Réparties de campagne » je rappelais l’anecdote suivante, liée au point 1‘ : Certains enfants du village organisaient pour eux-mêmes des courses de vélo contre la montre. Le parcours consistait en une boucle à travers le bourg, sur des chemins étroits, et se terminait par une portion de la Départementale. Pour accéder à celle-ci et à son trafic parfois important, il fallait s’arrêter à un Stop, où la visibilité était masquée par les deux maisons situées en coin de rue (ces deux bâtiments ont été détruits depuis). Un des concurrents ne désirait pas perdre du temps à respecter ce règlement pour adultes et pour engins motorisés. Aussi, lorsqu’il arrivait au croisement concerné il ralentissait à peine sa course pour effectuer un signe de croix qui devait le mettre à l’abri, pensait-il, de tout accident puisqu’il s’était placé sous la protection du Seigneur. Il gagnait donc du temps sur ses adversaires qui, eux, respectaient le stop.
Le point 1 apparaît plus nettement sur cette photo.
7. Toujours du point 1‘ : photo du départ du chemin des Charrois qui se prolonge jusqu’à Saint-Pée de Bas. Demeure le panneau annonçant les « Bœuf Barbecue » de certains mercredis soirs de l’été. Le Comité des fêtes de Saint-Pée organise, à l’ancienne école du village, plusieurs mercredis soirs de juillet et août, une réception, autour de grillades, agrémentée de musique et chants. La partie « artistique » est ouverte à tous les volontaires, amateurs comme confirmés, auxquels le Comité offre estrade, micros, batterie …
On termine cette partie par des photos, prises encore de la route, des maisons qui nous sont familières, entre 1 et 1‘, donc après que je me sois retourné par rapport aux précédentes vues.
8. Ancien bistrot Estrate tenu par l’oncle Louis et la tante Madeleine, où je connus ma formation de chant et découvris bon nombre d’amis. Un papier spécial pourrait être consacré plus tard à ce lieu magique foisonnant d’anecdotes en tout genre. Dans le prolongement du café les maisons Ibaroule (ex Sansot), à gauche, et Casanave, à droite.
9. Ibaroule, Casanave et, plus loin, Larroudé.
10. Maison Oscamou père, ma génération. Jean et Claudine (successeurs de Marie et Bernard) ont osé bâtir au milieu du pré que nous appelions « sous les pommiers », lieu de rencontres homériques de rugby et, parfois, de footbal, entre jeunes de Saint-Pée, du Haut comme du Bas, dans les années … 60. J’y fais référence dans un ancien article à propos de deux confrontations de rugby entre Saint-Pée et Aramits.
11. Maison Casanave habitée maintenant par Mado après Marie-Louise et René, un personnage typique du village à l’époque.
◊ De 1 à 2.
12. Nous voici au point 1, intersection de la D 919 et du Chemin des Barthes, photo prise entre 2‘ et 1 avec en fond la ferme Oscamou sur la Départementale. 13. Jouxtant la ferme, la Maison Oscamou fils occupée maintenant par Pierre, Marie, Esteban et Emma.
D’autres vues entre 1 et 2‘ :
14 et 16. On se rapproche de 1 .
15. Vue à droite sur la ferme Poulit en direction d’Oloron.
Au point 2‘ le chemin part en angle droit vers le point 2. Tout à l’heure nous longerons le haut du pré pour le déplacement des points 3 à 4. Au premier plan une construction récente remplaçant une masure depuis longtemps rasée, occupée durant notre jeunesse par Poulain, une gloire locale à l’origine de nombreuses anecdotes savoureuses.
17. Arrêt en 2‘
18. L’angle droit 2‘ vu de 2 .
* De Caillabet au Château d’eau (de 2 à 5)
◊ De 2 à 3.
Sur le cliché suivant, pris en 2, on observe la montée vers le point 3.
19. Au croisement 2 maison habitée de longues années par Mimie Caillabet-Lescaille, avec de nouveaux occupants depuis quelques années.
Entre 2 et 3 vue plongeante sur la droite et la D 919.
20. Tiens ! Une piscine à Saint-Pée !
La fin de la montée de 2 à 3.
21. On va arriver au point 3 et son virage à angle droit.
21 bis. Juste avant ce virage vue plongeante sur la droite avec au fond la Maison Berdot.
Nous voici en 3 et une première photo, prise sur la droite, sur le pré Berdot. On l’appelle « pré de la vigne » puisque le grand-père Jean-Pierre y cultivait quelques pieds. Mon frère aîné Pierre se souvient d’avoir participé aux « vendanges » en piétinant la récolte. La cabane est d’époque, mais ce n’est pas un Musée qu’on visite.
22. Si l’on en croit certain(e)s colporteurs de ragots, cette cabane aurait été utilisée de temps en temps par notre grand-père (paternel) pour des rendez-vous galants. Nous faisons fi de tels racontars.
22bis. La même cabane, prise de côté, à partir du chemin latéral, en pointillés sur le schéma général.
Toujours du point 3 une deuxième photo, prise sur la gauche, d’un pré anciennement Poulit.
23. Terrain appartenant maintenant aux propriétaires de la maison 2′ (cliché n°17)
◊ De 3 à 4.
Plusieurs vues entre 3 et 4.
24. De 3 à 4 le chemin est pentu : on retrouve à droite le pré Berdot et à gauche le pré Poulit.
25. Une vue du pré Berdot et de l’espace en arrière.
26 et 27. Deux clichés un peu plus haut sur la gauche avec quelques toits de Saint-Pée.
28. Je me suis retourné pour observer au loin la colline au-dessus du village d’Ance que l’on aperçoit longtemps le long de la D 919.
29. Sur la gauche en approchant de 4 le cousin Jean (et son tracteur) travaillant (pléonasme) dans un champ dit de Calle.
Une vue plongeante sur la ferme Oscamou.
29 bis. Notre mère passa sa jeunesse dans cette ferme, alors Estrate, nom de son père, avant que sa sœur Marie n’épouse Bernard Oscamou l’Arettois.
Au fond, à droite de la ferme, apparaît, entre le feuillage des arbres, le clocher de l’Église du village.
Et nous voilà au point 4 avec trois nouvelles photos.
30, 31 et 32. On vise au loin la D 919 entre la sortie de Saint-Pée et Oloron-ville.
En 4 le chemin tourne de nouveau à angle droit et se dirige vers le point 5.
◊ De 4 à 5.
De 4 vers 5 le chemin est très peu pentu, on peut souffler.
33. Le parcours débute entre un bois fourni, sur la droite, et le pré Lapeyre, anciennement Poulit, sur la gauche. La distance entre 4 et 5 étant plus importante que lors des précédents intervalles, on peut proposer plusieurs blocs de photos entre ces deux points.
− Première série entre 4 et 5 .
34. La suite du bois sur la droite, sur une distance assez longue.
35 et 36. Deux vues d’Oloron et de la D 919,sur la gauche, à travers la haie du pré Lapeyre.
− Deuxième série entre 4 et 5 .
37. Je me retourne pour montrer, sur la droite du chemin, l’entrée d’une clairière autrefois siège d’une ruche.
38. Fin du grand bosquet qui nous accompagnait depuis 4 et début d’un grand pré de Labaquère.
39. Sur la gauche cette fois, fin du pré Lapeyre qui lui aussi nous suivait depuis 4.
− Troisième série entre 4 et 5.
40. On se rapproche de 5. Au loin, ouvrez l’œil, un cycliste qui vient de me doubler.
41. Avant le dernier virage donnant sur 5, je me retourne vers 4 pour visionner la dernière ligne droite parcourue, avec une randonneuse pédestre. Si on ne la distingue pas c’est qu’elle est tombée.
42. Encore 50 m et on arrive en 5, avec le château d’eau qui se devine au fond à gauche.
− Quatrième série entre 4 et 5.
Juste avant d’arriver en 5 (château d’eau), deux photos prises vers la droite.
43. Au fond la colline boisée derrière laquelle se trouve le Camp de César (voir précédent reportage sur Saint-Pée).
44. Le même pré avec un aperçu de la chaîne pyrénéenne.
Photos prises depuis le point 5.
45. Face au château d’eau, dont la majeure partie s’enfonce dans le sol : ce n’est pas la structure classique des châteaux hauts et cylindriques que l’on aperçoit de loin juchés sur une colline.
46. Un des côtés du château d’eau, qui alimente en partie en eau l’agglomération oloronaise.
47 et 48. L’arrière du château d’eau.
Lors d’une précédente marche j’avais déjà mitraillé l’horizon du château. Dans les 4 photos ci-dessous on retrouve donc des similitudes avec certains clichés précédents.
49 à 52. Tourné de dos au Château d’eau, balayage du relief pyrénéen avec le Pic d’Orhy au loin sur la droite.
* Du château d’eau au premier nœud de parcours (de 5 à 9)
◊ De 5 à 7 (du château à la maison Betoueig)
Quelques vues d’abord entre les points 5 et 6.
53. Passé devant le château d’eau je me retourne pour prendre le Docteur Lacanette en train d’observer, à côté de sa voiture, une battue aux singuliers sangliers (début janvier 2018).
54. La photo suivante plonge vers le lieu de la battue. En zoomant on peut apercevoir un des chasseurs, revêtu de son gilet orange, et un de ses chiens.
55. La fin du pré qui nous suivait depuis quelque temps.
56. Au fond sur le bas on distingue la maison Estanguet devant laquelle nous passerons bientôt (point 6). Durant sa jeunesse le futur triple champion olympique de canoë kayak, Tony Estanguet, passait des vacances dans la maison de ses tante et oncle, avec son frère Patrice lui aussi médaillé de bronze une fois.
On se rapproche de 6 avec maintenant deux vues sur la gauche du chemin (au loin la route dite des crêtes) et encore une sur la droite, pré Estanguet.
57 à 59. Au bout de cette partie, le chemin se sépare en 2 : à gauche vers Oloron et son camping, à droite, vers la maison Betouig (qui nous intéresse).
60. On vient de passer 6 et on se dirige vers 7 . En se retournant on aperçoit la maison Estanguet (croisement de 6) et, en haut vers la gauche, le château d’eau.
Autres clichés à suivre entre 6 et 7.
61. Légèrement retourné, salut lointain au château d’eau.
62. Cette fois dans le sens de la marche, vue lointaine de la maison Betouig (point 7)
63. Une dernière fois retourné pour saluer encore la maison Estanguet, au fond à gauche.
Toujours entre 6 et 7 les vaches dites béarnaises.
64 à 66. Dans le pré de gauche, les vaches de race dite béarnaise, presque disparues il y a une trentaine d’année, car moins productrices de lait que les « bretonnes » par exemple. Quelques éleveurs individuels comme l’ami Bernard Mora, ou le Lycée Agricole de Soeix, ont décidé de tout faire pour sauvegarder, dans un premier temps, puis assurer le développement de ces « béarnaises ».
Nous atteignons le point 7.
67 et 68. Portail de la maison Betouig et chemin continuant vers 8 .
◊ De 7 à 8.
Vues à venir entre les points 7 et 8.
69 à 71. Sur notre droite le pré Betouig très étendu où paissent souvent en paix d’épais chevaux et poulains.
72. Dernière partie droite avant d’atteindre le point 8 (sur la droite la fin du pré Betouig et sur la gauche le bois touffu).
Nous arrivons au point 8.
73. On voit bien que le chemin tourne à angle droit vers la droite (vers le point 9). Sur la gauche apparaît le début d’un sentier étroit qui s’enfonce dans le bois. Il mène au Camp de César, alors que la direction de celui-ci est indiqué vers le point 9, ce qui rallonge pas mal la distance (sentier numéroté 5 sur le schéma général).
74. Poteau indicateur du Camp de César (le point 9 est vers la gauche).
Toujours du point 8 vue avant la descente de 8 à 9.
75. Couleurs d’automne dans le pré sur la gauche du chemin.
◊ De 8 à 9.
Trois approches de 9.
76. Début de l’itinéraire de 8 à 9.
77. Sur la droite, un autre côté du pré Betouig, photo prise au milieu des branchages de la haie.
78. On approche de 9.
Deux autres vues prises juste avant d’arriver en 9.
78 bis. En me retournant je retrouve la maison Betouig.
78 ter. Derrière Betouig, vue plongeante sur les bois où se déroulent des battues aux sangliers.
Arrivée au point 9.
Voici le point 9, croisement de 3 chemins comme on le voit sur le schéma général.
79. En arrière la direction de 8 , à gauche celle de 11, à droite celle de10.
Nous en terminons là pour cette première partie, parcours commun 1–2–3, de 0 à 9. La seconde concernera les parcours séparés 1, 2, 3 qui convergeront vers le point 10.