Du 25 avril au 02 mai 2018 nous programmons un séjour à Avon, chez Matthieu et Aurélie (et Artús). Pour couper ce long trajet nous décidons de nous arrêter dans la région du Lot et de la Dordogne, avec un intérêt double : touristique, à la rencontre de quelques sites touristiques bien connus, relationnel puisque nous passerons deux nuits chez des amis à Coux, non loin de Belvès et Sarlat.
Quatre sites retiennent notre attention : Cahors et Rocamadour, dans le département du Lot, Padirac et les Eyzies dans celui de la Dordogne.
Ville de Cahors.
Nous restons un peu moins de deux heures dans le chef lieu du Lot, trop peu pour en découvrir toutes les richesses. Commune de 20000 habitants Cahors doit sa célébrité à deux édifices : le Pont Valentré, qui enjambe la rivière le Lot, et la Cathédrale Saint-Étienne.
À ces deux noms j’ajouterai ceux de deux rugbymen renommés dans les années 60 : Alfred Roques, surnommé le Pépé du Quercy, et Bernard Momméjat. Ils appartenaient à la fameuse, pour ne pas dire fabuleuse, équipe de Lucien Mias et François Moncla, vainqueurs pour la première fois en Afrique du Sud (1958) et vainqueurs, pour la première fois également, du Tournoi des Cinq Nations (1959).
Quelques précisions sur le Pont Valentré tout d’abord, que nous n’avons hélas pas côtoyé mais seulement visionné sur quelques photos. Pont médiéval en arc, datant du XIVème siècle, orné d’un diable auquel on attribue une légende, il appartient au Patrimoine mondial de l’Unesco : il est un passage très fréquenté des Pèlerins de Compostelle. Frustré de ne pas l’avoir photographié, je me suis permis un dessin le représentant en partie (il comporte en fait trois tours carrées).
Le Pont Valentré
Notre arrivée sur Cahors s’effectua sur un autre Pont : le Pont Louis-Philippe.
Nous commençâmes par un casse-croûte sur la berge du Lot, à proximité du Pont, bercés par le flot reposant du fleuve.
Sur l’autre rive, de paisibles demeures
Promenade bucolique en bateau sur le Lot (on regarde passer).
Après la collation nous remontons vers le Pont.
Le Pont Louis-Philippe et ses arcs.
Des jeunes s’initient à la pêche.
Pénétrons maintenant dans la ville, au hasard, sans plan ni documentation. Nous déambulons et rencontrons quelques lieux pittoresques.
Des rues caractéristiques avec balconnet et arches.
Un duo de photographes filmait ce quartier de la ville.
Une place intéressante où se côtoient :
– la statue de Gambetta, homme politique local, qui s’opposa à Napoléon III.
Gambetta (1838-1882), un des fondateurs de la IIIème République.
– la Fontaine de la Paix, au pied de la statue de Gambetta.
Fontaine de la Paix, où la Paix est célébrée en 6 langues différentes.
– l’Office du Tourisme, face à la statue de Gambetta.
Office du Tourisme et ses arches caractéristiques.
– d’autres constructions dominant les autres bâtiments de la ville.
Aqueduc Romain de la Vallée du Vers (dernier cliché).
Terminons par le deuxième joyau de la Ville de Cahors : sa Cathédrale Saint-Étienne.
L’extérieur de la Cathédrale.
Bâtie au XIIéme siècle (les auto-débiles, pardon-mobiles, ne gâchaient pas la vue du parvis), on observe de l’extérieur les deux coupoles de la nef que renferme son intérieur.
L’intérieur de la Cathédrale.
Quelques vues de l’intérieur avec une des deux coupoles et ses pendentifs et tableaux.
Rocamadour.
Entre Coux où nous longeons et Rocamadour nous faisons une halte devant un champ d’asperges, légume très cultivé dans la région. Pleine saison qui nous permet d’en déguster chez nos hôtes et de repartir de chez eux avec une bonne cargaison.
Plantation d’asperges en Dordogne.
Rocamadour, cité sacrée incrustée dans la roche, comporte plusieurs « étages » aperçus à des kilomètres, se détachant nettement à l’œil nu : le Château, édifice le plus élevé, la Basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour, plusieurs Églises et Chapelles et, au plus bas niveau (en altitude bien sûr) la Cité médiévale. L’ensemble figure au Patrimoine Mondial de l’Unesco et demeure un passage très fréquenté des Pèlerins sur le Chemin de Compostelle, pour qui Rocamadour constitue une étape indispensable, de part son passé religieux reconnu, depuis les XIIème et XIIIème siècles (entre autres avec le passage de saint Louis).
Le parking que nous choisissons se trouve à la hauteur du Château, à une certaine distance, comme le montre la photo suivante.
Vue lointaine de Rocamadour et de ses différents dénivelés.
Une marche de 10 minutes environ nous mène à proximité du Château. En nous retournant nous observons ce paysage où se côtoient rochers et arbustes.
Entre le premier parking proposé et le Château.
En arrivant au Château un panneau nous livre le Plan général de Rocamadour.
Rocamadour accueille en rappelant son Patrimoine protégé.
Et nous voici à l’entrée du Château.
Le Château de Rocamadour ouvre ses portes.
En réalité, l’accès intérieur n’était pas possible à l’heure de notre visite. Nous n’avons pu que déambuler sur les remparts.
Deux points de vue à partir du chemin de ronde du Château.
Du Château on peut rejoindre les bâtiments inférieurs (toujours en altitude) par un ascenseur ou, ce qui est notre option, par un chemin de croix en lacets. Ce parcours est le siège, en chacun de ses virages, d’une Station du Christ devant laquelle se regroupent souvent des touristes comme nous ou des pèlerins ou des élèves d’une école religieuse prenant des notes.
Quelques clichés du Chemin de Croix avec parfois nos amis Lucia et Francis.
Cheminons maintenant vers la crypte.
Avant d’atteindre une des attractions de Rocamadour, la renommée Vierge Noire.
La Vierge Noire de la Crypte de Rocamadour.
Datant du XIIème siècle, la Vierge noire fait partie des 300 Vierges noires revendiquées en Occident, dont 150 en France. Sculptée dans un tronc de noyer, sur une hauteur de 68 cm, elle est assise sur un siège appelé « le trône de la sagesse ». Elle tient l’enfant Jésus sur un de ses genoux, parée d’un collier d’or.
Certains spécialistes pensent que la fumée dégagée par les nombreux cierges brûlant au pied de la statue a noirci le bois du noyer dont est constituée la statue. Selon une des hypothèses émise par les historiens la Vierge noire se serait substituée à une déesse préhistorique.
Avant de poursuivre notre route, quelques panneaux qui ont pu retenir notre attention, certains historiques, d’autres religieux.
Jacques Cartier, Saint-Louis, parmi les personnages cités.
Suite de divers arrêts, dans le désordre.
Deux clichés du parvis des églises.
Petit coup d’œil plongeant vers l’extérieur.
L’escalier menant à la Chapelle et à la Vierge Noire.
Le tombeau de Saint-Amadour.
L’entrée de la Chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour.
L’intérieur de la Chapelle avec son orgue.
La Porte Sainte du Sanctuaire.
Vue éloignée de cette entrée du Sanctuaire.
Détail ornemental sur le Chemin de Ronde.
Francis, un deuxième détail ornemental sur le Chemin de Ronde.
La descente se termine au plus bas de Rocamadour avec sa cité médiévale, siège de boutiques à souvenirs et de restaurants.
Deux vues de la Cité Médiévale de Rocamadour.
La visite se termine. Il ne reste plus qu’à remonter par un ascenseur puis le Chemin du Calvaire et retrouver le parking. La voiture va maintenant nous mener en un autre département : du Lot nous passons en Dordogne, avec le Gouffre de Padirac.
Padirac.
La visite du Gouffre de Padirac ne sera illustrée que de deux photos puisque l’essentiel du parcours s’effectue sous terre. La brochure disponible à l’entrée permet de nous « éclairer » sur ce site.
En 1889 le spéléologue Edouard Martel est le premier à pénétrer dans ce gouffre qui deviendra vite une référence en la matière et accueillera ses premiers visiteurs dès l’an 1898.
La descente dans le gouffre s’effectue à pied ou par l’intermédiaire de deux ascenseurs successifs. Les 2 photos qui suivent furent prises lors de cette descente à 75 m de profondeur. C’est donc par le dessous qu’on observe l’ouverture de cette cavité naturelle de 33 m de diamètre (photo 1). La photo 2 dévoile un écrin de verdure constitué d’une sculpture naturelle intitulée « tout simplement ».
Photo 1
Photo 2
Après cette descente à 103 m sous terre, la visite commence par un cheminement à pied dans des galeries souterraines menant à un embarcadère. Une barque y attend les visiteurs (en l’occurrence exclusivement nos deux couples), dirigée par une hôtesse commentant les différents passages et les salles traversées. La promenade au fil de la rivière débouche sur le Lac de la Pluie au dessus duquel apparaît une stalactite de 60 m de long, la Grande Pendeloque. On atteint un débarcadère où on accoste pour poursuivre par une marche jusqu’au Lac des Gours et la remarquable Salle du grand Dôme dont la voûte s’élève à 94 m de hauteur. Bien sûr, le parcours est jalonné d’une multitude de merveilles géologiques naturelles. Le retour s’effectue par les mêmes lieux aperçus à l’aller.
Les Eyzies.
Nous restons en Dordogne avec la visite du Musée des Eyzies. Il s’agit du Musée PIP de la Préhistoire (Pôle International de la Préhistoire).
Vue de l’extérieur du Musée.
Vue de l’intérieur du Musée.
Quelques uns des panneaux de lecture à l’intérieur du Musée.
Nous n’avons consacré que 1 h 30 à ce Musée passionnant pour ses tableaux divers et explications, tant historiques que techniques. On fera mieux la prochaine fois.