Lot-Dordogne 2018.

Du 25 avril au 02 mai 2018 nous programmons un séjour à Avon, chez Matthieu et Aurélie (et Artús). Pour couper ce long trajet nous décidons de nous arrêter dans la région du Lot et de la Dordogne, avec un intérêt double : touristique, à la rencontre de quelques sites touristiques bien connus, relationnel puisque nous passerons deux nuits chez des amis à Coux, non loin de Belvès et Sarlat.
Quatre sites retiennent notre attention : Cahors et Rocamadour, dans le département du Lot, Padirac et les Eyzies dans celui de la Dordogne.

Ville de Cahors
.
Nous restons un peu moins de deux heures dans le chef lieu du Lot, trop peu pour en découvrir toutes les richesses. Commune de 20000 habitants Cahors doit sa célébrité à deux édifices : le Pont Valentré, qui enjambe la rivière le Lot, et la Cathédrale Saint-Étienne.
À ces deux noms j’ajouterai ceux de deux rugbymen renommés dans les années 60 : Alfred Roques, surnommé le Pépé du Quercy, et Bernard Momméjat. Ils appartenaient à la fameuse, pour ne pas dire fabuleuse, équipe de Lucien Mias et François Moncla, vainqueurs pour la première fois en Afrique du Sud (1958) et vainqueurs, pour la première fois également, du Tournoi des Cinq Nations (1959).
Quelques précisions sur le Pont Valentré tout d’abord, que nous n’avons hélas pas côtoyé mais seulement visionné sur quelques photos. Pont médiéval en arc, datant du XIVème siècle, orné d’un diable auquel on attribue une légende, il appartient au Patrimoine mondial de l’Unesco : il est un passage très fréquenté des Pèlerins de Compostelle. Frustré de ne pas l’avoir photographié, je me suis permis un dessin le représentant en partie (il comporte en fait trois tours carrées).
Le Pont Valentré
Notre arrivée sur Cahors s’effectua sur un autre Pont : le Pont Louis-Philippe.
Nous commençâmes par un casse-croûte sur la berge du Lot, à proximité du Pont, bercés par le flot reposant du fleuve.
Sur l’autre rive, de paisibles demeures
Promenade bucolique en bateau sur le Lot (on regarde passer).
Après la collation nous remontons vers le Pont.

Le Pont Louis-Philippe et ses arcs.
Des jeunes s’initient à la pêche.
Pénétrons maintenant dans la ville, au hasard, sans plan ni documentation. Nous déambulons et rencontrons quelques lieux pittoresques.
Des rues caractéristiques avec balconnet et arches.

Un duo de photographes filmait ce quartier de la ville.
Une place
intéressante où se côtoient :
– la statue de Gambetta, homme politique local, qui s’opposa à Napoléon III.
Gambetta (1838-1882), un des fondateurs de la IIIème République.
la Fontaine de la Paix, au pied de la statue de Gambetta.
Fontaine de la Paix, où la Paix est célébrée en 6 langues différentes.
l’Office du Tourisme, face à la statue de Gambetta.
Office du Tourisme et ses arches caractéristiques.
d’autres constructions dominant les autres bâtiments de la ville.
Aqueduc Romain de la Vallée du Vers (dernier cliché).
Terminons par le deuxième joyau de la Ville de Cahors : sa Cathédrale Saint-Étienne.
L’extérieur de la Cathédrale.

Bâtie au XIIéme siècle (les auto-débiles, pardon-mobiles, ne gâchaient pas la vue du parvis), on observe de l’extérieur les deux coupoles de la nef que renferme son intérieur.
L’intérieur de la Cathédrale.
Quelques vues de l’intérieur avec une des deux coupoles et ses pendentifs et tableaux.

Rocamadour.
Entre Coux où nous longeons et Rocamadour nous faisons une halte devant un champ d’asperges, légume très cultivé dans la région. Pleine saison qui nous permet d’en déguster chez nos hôtes et de repartir de chez eux avec une bonne cargaison.
Plantation d’asperges en Dordogne.

Rocamadour, cité sacrée incrustée dans la roche, comporte plusieurs « étages » aperçus à des kilomètres, se détachant nettement à l’œil nu : le Château, édifice le plus élevé, la Basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour, plusieurs Églises et Chapelles et, au plus bas niveau (en altitude bien sûr) la Cité médiévale. L’ensemble figure au Patrimoine Mondial de l’Unesco et demeure un passage très fréquenté des Pèlerins sur le Chemin de Compostelle, pour qui Rocamadour constitue une étape indispensable, de part son passé religieux reconnu, depuis les XIIème  et XIIIème siècles (entre autres avec le passage de saint Louis).

Le parking que nous choisissons se trouve à la hauteur du Château, à une certaine distance, comme le montre la photo suivante.
Vue lointaine de Rocamadour et de ses différents dénivelés.
Une marche de 10 minutes environ nous mène à proximité du Château. En nous retournant nous observons ce paysage où se côtoient rochers et arbustes.
Entre le premier parking proposé et le Château.
En arrivant au Château un panneau nous livre le Plan général de Rocamadour.
Rocamadour accueille en rappelant son Patrimoine protégé.
Et nous voici à l’entrée du Château.
Le Château de Rocamadour ouvre ses portes.
En réalité, l’accès intérieur n’était pas possible à l’heure de notre visite. Nous n’avons pu que déambuler sur les remparts.
Deux points de vue à partir du chemin de ronde du Château.
Du Château on peut rejoindre les bâtiments inférieurs (toujours en altitude) par un ascenseur ou, ce qui est notre option, par un chemin de croix en lacets. Ce parcours est le siège, en chacun de ses virages, d’une Station du Christ devant laquelle se regroupent souvent des touristes comme nous ou des pèlerins ou des élèves d’une école religieuse prenant des notes.
Quelques clichés du Chemin de Croix avec parfois nos amis Lucia et Francis.
Cheminons maintenant vers la crypte.
Avant d’atteindre une des attractions de Rocamadour, la renommée Vierge Noire.
La Vierge Noire de la Crypte de Rocamadour.
Datant  du XIIème siècle, la Vierge noire fait partie des 300 Vierges noires revendiquées en Occident, dont 150 en France. Sculptée dans un tronc de noyer, sur une hauteur de 68 cm, elle est assise sur un siège appelé « le trône de la sagesse ». Elle tient l’enfant Jésus sur un de ses genoux, parée d’un collier d’or.
 Certains spécialistes pensent que la fumée dégagée par les nombreux cierges brûlant au pied de la statue a noirci le bois du noyer dont est constituée la statue. Selon une des hypothèses émise par les historiens la Vierge noire se serait substituée à une déesse préhistorique. 

Avant de poursuivre notre route, quelques panneaux qui ont pu retenir notre attention, certains historiques, d’autres religieux.
Jacques Cartier, Saint-Louis, parmi les personnages cités.
Suite de divers arrêts, dans le désordre.
Deux clichés du parvis des églises.
Petit coup d’œil plongeant vers l’extérieur.
L’escalier menant à la Chapelle et à la Vierge Noire.
Le tombeau de Saint-Amadour.
L’entrée de la Chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour.
L’intérieur de la Chapelle avec son orgue.
La Porte Sainte du Sanctuaire.
Vue éloignée de cette entrée du Sanctuaire.
Détail ornemental sur le Chemin de Ronde.
Francis, un deuxième détail ornemental sur le Chemin de Ronde.
La descente se termine au plus bas de Rocamadour avec sa cité médiévale, siège de boutiques à souvenirs et de restaurants.
Deux vues de la Cité Médiévale de Rocamadour.
La visite se termine. Il ne reste plus qu’à remonter par un ascenseur puis le Chemin du Calvaire et retrouver le parking. La voiture va maintenant nous mener en un autre département : du Lot nous passons en Dordogne, avec  le Gouffre de Padirac.

Padirac.
La visite du Gouffre de Padirac ne sera illustrée que de deux photos puisque l’essentiel du parcours s’effectue sous terre. La brochure disponible à l’entrée permet de nous « éclairer » sur ce site.
En 1889 le spéléologue Edouard Martel est le premier à pénétrer dans ce gouffre qui deviendra vite une référence en la matière et accueillera ses premiers visiteurs dès l’an 1898.
La descente dans le gouffre s’effectue à pied ou par l’intermédiaire de deux ascenseurs successifs. Les 2 photos qui suivent furent prises lors de cette descente à 75 m de profondeur. C’est donc par le dessous qu’on observe l’ouverture de cette cavité naturelle de 33 m de diamètre (photo 1). La photo 2 dévoile un écrin de verdure constitué d’une sculpture naturelle intitulée « tout simplement ».
Photo 1

Photo 2

Après cette descente à 103 m sous terre, la visite commence par un cheminement à pied dans des galeries souterraines menant à un embarcadère. Une barque y attend les visiteurs  (en l’occurrence exclusivement nos deux couples), dirigée par une hôtesse commentant les différents passages et les salles traversées. La promenade au fil de la rivière débouche sur le Lac de la Pluie au dessus duquel apparaît une stalactite de 60 m de long, la Grande Pendeloque. On atteint un débarcadère où on accoste pour poursuivre par une marche jusqu’au Lac des Gours et la remarquable Salle du grand Dôme dont la voûte s’élève à 94 m de hauteur. Bien sûr, le parcours est jalonné d’une multitude de merveilles géologiques naturelles. Le retour s’effectue par les mêmes lieux aperçus à l’aller.

Les Eyzies.

Nous restons en Dordogne avec la visite du Musée des Eyzies. Il s’agit du Musée PIP de la Préhistoire  (Pôle International de la Préhistoire).

Vue de l’extérieur du Musée.

Vue de l’intérieur du Musée.

Quelques uns des panneaux de lecture à l’intérieur du Musée.

Nous n’avons consacré que 1 h 30 à ce Musée passionnant pour ses tableaux divers et explications, tant historiques que techniques. On fera mieux la prochaine fois.

Phonies Bergères 2018


Tous les deux ans depuis 2006 se déroulent à Jouers, un quartier du village aspois Accous, les Phonies Bergères : Festival Arts et Nature. L’édition 2018 est donc la 7ème. Sur le Sentier Artistique on découvre les œuvres de 5 plasticiens en résidence en Vallée d’Aspe durant 10 jours. Cette année le thème choisi s’intitule  « Chemins de Travers  » (des chemins qui ne mènent pas à Rome mais … aux hommes). Comme lors des précédentes éditions les compositions des artistes restent sur le Sentier après leur départ et peuvent donc être appréciées  dans un laps de temps plus ou moins long.
La grande majorité des photos qui suivent sont personnelles. D’autres proviennent du flyer des organisateurs et d’autres d’Odile Isern, journaliste de notre journal local la République des Pyrénées.

Affiche annonçant la 7ème édition des Phonies Bergères.

Illustration de Prunelle Giordano.

Plan général de la Place de Jouers (Accous) et du Chemin artistique.

Les paragraphes à venir : * Quelques vues du Sentier Artistique * Les 5 artistes invités et leurs œuvres * Les autres œuvres visibles sur le Chemin * Les panneaux et affiches rencontrés * Retour sur les expositions de 2014 et 2016 * Les lieux utilisés durant ces 3 jours *  Les spectacles et interventions.
 
Le Chemin Artistique et les œuvres exposées.
Le Chemin Artistique 2018.
Avant de présenter les cinq artistes « sélectionnés » et leurs œuvres, découvrons quelques parties du Sentier Artistique, sans décorum.

On vient de quitter la Place : des écriteaux indiquent la démarche à suivre.

Un peu plus loin on s’élance sur le Chemin.

Quelques vues plus éloignées du départ de la marche.

Les cinq artistes invités.
Parmi les clichés proposés par la République des Pyrénées (Odile Isern) voici celui où apparaissent trois des cinq artistes plasticiens et deux « chevilles ouvrières » importantes des Phonies Bergères.
De gauche à droite : Francine et Cécile Martin, Jean-Paul Rahard, Alain Cébria, Caroline Benz (Présidente) et Françoise Gracia (Trésorière).
Sur le premier cliché le haut du visage de Jean-Paul a disparu mais il réapparaît un peu plus bas.
Les chiffres qui suivent correspondent aux numéros figurant sur le plan général précédent.
1. Alain Cébria.
Alain Cébria, un voisin puisque Landais, séduit par l’accueil et l’organisation des Phonies, aimerait participer en tant que bénévole, à la 8ème édition.

2. Cécile Martin-Guirkinger.

Cécile Martin-Guirkinger, native de Savoie, aidée par Francine Violle, intitule sa composition : Cœur Reprisé. Sur les premières photos on découvre l’œuvre, en se rapprochant d’elle, et au-dessus d’elle. Puis on la pénètre par l’entrée du bas.
Cécile nous confie que le parcours qu’elle a imaginé peut représenter celui de migrants, avec des étapes contrastées. La partie de laine rougeâtre symbolise les difficultés et les embûches rencontrées. Un peu plus loin une hutte plus accueillante propose divers aliments et boissons. Déception d’un côté, réception de l’autre.  

3. Orélien.
Orélien est venu du Québec, accompagné de sa famille. On admire l’équilibre de ces pierres posées les unes sur les autres pour construire un chemin accueillant.
La femme d’Orélien participa aussi, lors de l’échange sur les langues, dont nous parlons un peu plus loin.

4. Jean-Paul Rahard.
Jean-Paul vient du Gard, le bois utilisé … aussi. Il peaufine son travail à quelques heures de la réception des visiteurs.
5. Rumen Dimitrov.
Rumen, originaire de Bulgarie, était déjà présent en 2016, comme on le verra un peu plus loin. On le voit ici affiner son travail la veille de l’ouverture du Festival Arts et Nature.

Les autres œuvres visibles sur le parcours.
Outre les compositions des 5 artistes conviés, d’autres travaux artistiques effectués par des bénévoles locaux jalonnent le Circuit. En voici quelques uns.
Exposition des élèves de la Vallée d’Aspe et de ses environs : « le Chemin de Fer ».

Deux œuvres de Françoise Gracia.
La première composition, métallique, s’intitule « Repoussoir« . La seconde, en osier, s’intitule « Accueillir« .

Autres décorations sur le Sentier Artistique.

Sur le premier cliché des bénévoles installent quelques composition de l’Atelier vannerie.

Les panneaux et affiches rencontrés sur le Chemin.
En plus des diverses créations déjà décrites le Chemin Artistique s’enrichit de montages peints ou dessinés ou photographiés.
Une centaine de mètres après le départ du Sentier (voir le premier embranchement signalé sur le plan du début) la légère montée côtoie 10  panneaux personnalisés (photo et texte).
Ga
Gandhi, Pasteur, Coco Chanel, Hugo, Rosa Parks, Coluche, Luna, Nelson Mandela, Picasso, Bach Maï.
Autres dessins ou affiches.

Retour sur les expositions 2014 et 2016.
Quelques structures des années précédentes ont résisté aux outrages du temps.
Les oiseaux de Éléonore (2016)
Les mêmes oiseaux collaborent avec … les portes de Jean-Paul.

Sur le Chemin de Compostelle, de Fred Boiron (2014).

Les feuilles, de Fred Boiron (2016).

Les oiseaux, de Rumen Dimitrov (2016).

Les lieux utilisés durant ces trois journées, en dehors du sentier artistique.
Quelques vues de la Place de Jouers et des chapiteaux voisins.
Autour de la Place de Jouers.
Abri de l’accueil jouxtant l’abreuvoir de la Place.
Photos parfois floues sur lesquelles apparaissent toutefois quelques « personnalités » : artistes (en italique) ou organisateurs.
1. Sur la gauche Annie et Monica, parmi les membres fondatrices des Phonies, à l’extrême droite Orélien.
2. À gauche Orélien et Alain cruche en main, à droite Christophe et André, deux parmi les nombreux bénévoles.
3. Au premier plan Jean-Paul et Alain.
4. Christophe et André encadrent Alain.
5. Alain et Cécile.
Apéritif devant l’abreuvoir. Sur le premier cliché Orélien et sa famille. Sur le second on reconnaît Annie, Patrick, Orélien, Florient notre cuisinier, Rumen, Alain, Jean-Paul, André, Monica, Christophe.
La buvette tenue à ce moment là par Mylène et Hélène.
Affichage de photos des précédentes Phonies.

Les chapiteaux.
Montage du chapiteau « blanc » où se dérouleront des spectacles ou rencontres à partir du lendemain.
Et voilà. Que le spectacle commence !
Montage du deuxième chapiteau qui abritera les visiteurs pour se restaurer, non loin du traiteur Olivier Maurin, en cas de pluie (ce sera en partie utile).
Le chapiteau blanc aperçu depuis le Sentier Artistique et surveillé par un sommet de la Vallée d’Aspe.
Débuts d’installation des gradins dans l’Étable aimablement prêtée (tout comme le pré des chapiteaux) par la famille Bordenave.
On reconnaît les « forçats » Christophe, André et Gilles.
En ce lieu se produiront Yannick Jaulin et Alain Larribet.

Les spectacles et interventions.
Durant ces trois journées, en plus des créateurs plasticiens, d’autres artistes et quelques intervenants bénévoles s’exprimèrent devant un public conquis d’avance. Je ne propose ici que quelques unes de ces manifestations, le site des Phonies décrivant largement le reste.
Rencontre citoyenne « Lang’Art », animée par Francis Cha. Le rapport à chacun aux langues : français, étrangère, « minoritaire », gestuelle, espéranto … Locuteurs et apprenants divers.
Fleuves/AlgeRita : duo harpe/guitare et la poésie de Mahmoud Darwich. Spectateurs à l’écoute sous le chapiteau blanc.
La fanfare itinérante « la Java des Voisins ».
Maya initie le jeune public à la langue tactile utilisée pour les non voyants et muets.
On termine par quelques portraits d’intervenants.

De haut en bas : Wallace Trio (chanson-swing-rock, avec la participation de la classe CE1-CM2 d’Etsaut), Ajnab (le moissonneur de sons), Fleuves/AlgeRita (conte et musique), Yannick Jaulin (« ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour » : le maître conteur Yannick Jaulin accompagné du maître chanteur et multiinstrumentaliste Alain Larribet).
On citera enfin les participations de l’association Le Pied dans l’Oreille (Rendez-vous contes !), Camille Case (atelier d’écriture et scène slam ouverte), Vath d’Aspa (apéritif en musique), Tribal poursuite (sextet de Jazz africain), le Duo presque classique (qui surprit-agréablement- bon nombre de personnes).

Autour du château d’eau de Saint-Pée : quatrième partie.

Nous revenons sur le schéma principal utilisé dans les deux premières parties.
Le nouveau parcours décrit ici, que nous pourrions numéroter 1 bis, part du point 14, se dirige vers le point 15, en laissant sur le côté le parcours 6 marqué en pointillés, puis rejoint le point 0 le long de la départementale D 919, dite Route de Barétous.
Entre 14 et 15.
Les premiers clichés concernent donc les alentours du point 14.

190. Nous venons de quitter 14 vers la Maison Lapuyade, marquée d’une croix X sur le schéma.
Devant la Maison Lapuyade, avant de nous diriger vers le point 15 , on jette un œil sur le sentier s’enfonçant dans la forêt, parcours noté 6 sur le schéma, en pointillés.
191. Si on suit ce sentier on parvient sous une ligne électrique à haute tension. Cette HT, vers la droite, traverse la D 919 et, sur la gauche, mène au Camp de César. En poursuivant le parcours après la HT on rejoint un chemin goudronné qui ramène vers la D 919, en face de la ferme Bedecarrax.
Revenons au départ de la ligne droite qui va nous mener au point 15.
192. Au bout de cette ligne droite, cernée par la forêt, la D 919. Je suis encore suivi par mon ombre, mais je photographie plus vite qu’elle.
Encore un cliché avant d’arriver en 15.
193. À mi-chemin entre la Maison Lapuyade et le point 15. Sur les deux côtés la haie d’honneur dressée par le Bois de Saint-Pée. On peut y ramasser des girolles mais rarement des cèpes. Même si on en trouvait je ne le dirais pas, c’est la tradition ici, chacun pour soi (je ne parle évidemment que de la collecte des champignons). De part et d’autre du chemin, selon la saison, le chœur des oiseaux nous accompagne : pépiements, gazouillis, trilles, sifflements …
Arrivée au point 15.
194. Point 15 à l’intersection du Chemin des Barthes et de la D 919. À gauche direction Féas, à droite direction Oloron ville (Rappel : Saint-Pée est un Quartier d’Oloron).
Entre 15 et 0.
Pour commencer, trois vues à partir du point 15.
195. La D 919 vers Féas.
196. Prairie en face du point 15 de l’autre côté de la route. Au fond un bâtiment blanc en bord du Vert (le gave passant à Saint-Pée).
197. La D 919 vers Oloron.
Nous empruntons maintenant cette dernière direction.
Photos prises entre 15 et le Pont de Titène situé à l’entrée du village.
196. À main gauche une vaste prairie, vide des bovins habituels qui s’y ébatent selon la période de l’année.
197. Juste avant d’arriver au Pont, à main droite cette fois, un bloc de EDF (je n’ai pas encore réactualisé le nouveau nom de l’Entreprise qui cherche à nous vendre ses nouveaux compteurs Linky).
198. Panneau de signalisation d’entrée dans Saint-Pée, le Pont vient juste après.
199. On revient sur la gauche, juste après le Pont, avec 3 maisons appartenant à la famille Labourdette.
Sous le Pont de Titène que nous atteignons s’écoule le Ru (peut-être le Gouloure).
200. Vue plongeante sur le ruisseau. Il y a 60 ans de cela l’endroit servait de dépotoir, ordures ménagères principalement, car les déchetteries n’existaient bien sûr pas et la conscience citoyenne peu développée.
Deux dernières vues entre Titène et le point 0.
201. Juste après le virage de Titène, une photo d’un pré Larroudé avec en fond la Maison Berdot, au bout de l’Impasse du Gouloure.
202. Sur la gauche de la Départementale cette fois, une des Maison Labourdette et, au bout du chemin, la Marbrerie Darget. Durant notre enfance les lieux étaient occupés par la Scierie Lafourcade avant de se transformer en Marbrerie. Celle-ci va se déplacer quelques hectomètres plus loin, face au Lycée Professionnel Guynemer en fin 2018.
Arrivée au point 0.
203. Le point 0, terminus de ce parcours 1 bis, fut le départ des parcours 123 décrits dans les précédentes parties. On reconnaît l’entrée de la ferme Larroudé et le départ de l’Impasse du Gouloure. Dans le fond les Maisons Casanave et Oscamou.

FIN DE LA QUATRIÈME PARTIE.

Autour du Château d’eau de Saint-Pée : troisième partie

Les deux premières parties de ce thème, éditées en novembre 2017 et en janvier 2018, concernaient les parcours notés 1,2,3 sur le schéma (dit général par la suite) ci-après.

Cette troisième partie, numérotée 4 sur ce même schéma, démarre au point 6 (en haut à gauche). Le parcours est donné ci-dessous.

Nous le prenons dans le sens trigonométrique (ça me rajeunit, ce langage mathématique) 12′2345616 … La portion entre 1 et 6 a déjà été décrite dans la première partie. J’y reviens quand même avec une photo complémentaire.
Entre les points 5 et 6.
On vient de quitter le château d’eau 5 et on descend vers la Maison Estanguet 6.
153. Sur notre gauche, au lointain apparaissent quelques habitations d’Oloron et en particulier le haut du quartier Sainte-Croix. Plus près un troupeau de vaches paisibles qui ne nous regardent même pas passer. Laissez-vous bercer par le tintement de leurs clochettes (réel). Au fond du pré, sur la droite, on distingue la portion qui sera empruntée dans quelques instants de 6 à 16.
Du point 6 trois prises de vue.
154. En direction de la Route des Crêtes menant au village de Lurbe, route parallèle à notre chemin .
155. Nous allons quitter 6 pour nous diriger vers 16. La première partie est pratiquement horizontale. A gauche, le pré précédent et un peu plus loin la Maison notée M sur le deuxième plan général.
Je rajoute une vue à l’angle du pré déjà cité.
155 bis. Trois ânes paisibles, un seul affronte la caméra du regard.
Entre 6 et 16.
Juste avant d’arriver à la hauteur de la Maison M.
156. Je me retourne vers la gauche et retrouve le troupeau de tout à l’heure, un peu plus en altitude car le chemin commence à descendre légèrement. Augmentez le son afin que la musique des sonnailles continue d’enchanter vos oreilles. Sur la partie supérieure de la photo se profile le chemin que nous venons de quitter, reliant 5 à 6.
Nous voici devant M.
157. Depuis le point M la route plonge par une belle pente vers le carrefour 16.

On approche de ce carrefour 16.
158. On devine les 4 routes qui se croisent en 16.
On continue de s’approcher de 16.
158 bis. À l’horizon le Collège Tristan Derême et le Lycée Jules Supervielle d’Oloron.
Dernière vue avant d’atteindre 16.
159. Dans le pré du haut se côtoient chevaux, vaches, aigrettes (pique-bœufs). Les deux pâturages visibles sont séparés par la route notée (1) sur le schéma précédent.
Photos prises au point 16 .
En utilisant les symboles du schéma général.
160. Chemin (1) de Baccarau menant au village d’Agnos.
161. Chemin (2) conduisant au Camping d’Oloron puis au Quartier Sainte-Marie d’Oloron.
162. Sur la droite, chemin (3) vers lequel nous allons nous diriger.
163. Chemin (4) que nous venons de quitter.

Entre 16 et 17
.

Longue ligne droite empruntée de 16 à 17 par les automobilistes car elle constitue un raccourci entre le « boulevard périphérique » venant de la Vallée d’Aspe et la D 919 menant à la Vallée de Barétous. Sur cette même portion on rencontre souvent des promeneurs/randonneurs à pied ou en vélo.
164. Nous voici donc en début du parcours noté (3) sur le schéma pour nous diriger vers le point 17 qui donne accès à la D 919.
A venir, deux petits virages qui nous font éviter la somnolence.
165. Premier virage précédé d’un bois sur la gauche et de prairies sur la droite.
166. A l’amorce du deuxième virage l’ombre d’un individu photographiant dans mon dos.
Et maintenant on approche du troisième virage.
167. Mon suiveur et moi remarquons que le maïs n’a pas encore été ramassé, en ce premier novembre 2017.
Pour le prochain cliché je me suis retourné, non pas pour surprendre ledit suiveur, mais pour montrer un des récents travaux de la voirie oloronaise.
168. L’ouvrage annoncé n’a rien de remarquable au point de vue architectural mais amène à une remarque à venir. C’est un petit parapet en pierre qui signale l’étroitesse de la chaussée en cet endroit. En effet, plusieurs voitures s’embourbèrent dans le fossé par le passé lors de croisements périlleux. À l’aide de son tracteur Jean Oscamou les a souvent tirées de ce guêpier.
Revenons au sens de parcours initial en côtoyant diverses végétations et cultures.
169. Sur notre gauche, une plantation de conifères à laquelle participa Roland Labaigt, un copain de Bernard Bersans, coéquipier de plusieurs randonnées montagnardes.
170. Sur notre droite cette fois l’entrée d’un pré appartenant à l’époque à René Casenave et exploité par Bernard Oscamou.
On poursuit entre les deux fossés toujours menaçants de part et d’autre.
171. Une bonne ligne droite encadrée de bois à gauche et de prés à droite.
Et maintenant une de ces prairies, et qui plus est, boisée.
172. En cet endroit verdâtre, souvent paît en paix un troupeau de vaches, qui aurait pu faire l’effort de pauser pour la photo.
Question : quel peut-être l’intérêt de la prochaine photo ? Ce qui laisse entendre que toutes les précédentes sont intéressantes.
  173. Réponse : aucun. Ou alors envisager la possibilité d’une sculpture sur bois sur une des souches présentes.
Derniers clichés avant l’arrivée au point 17 .

174. Au loin apparaît la D 919, terme de cette portion de route.
175. Avant dernière ligne droite avec un espace forestier important sur la gauche.
176. Sur notre droite, au fond, la Cité (appelée Impasse maintenant) Mirande, parallèle à notre chemin (dit des Candaus). Du temps de notre jeunesse il nous arriva de livrer le lait de la ferme Oscamou à plusieurs habitations de la Cité, en tant qu’accompagnateur de l’Oncle Louis Estrate, les bidons étant placés dans la charrette que tirait le cheval Bijou.
177. Et voici le début de la dernière ligne droite au bout de laquelle on distingue un toit.
178. À quelques encâblures du point 17, entouré de quatre habitations plus ou moins visibles en fond.
Vue encore plus proche du point 17.
179. Les 4 demeures en question se détachent.
Arrivée en 17.
180. Le Chemin des Candaus vient de rejoindre la D 919 (qui s’appelait Route du 19 mars 1962 depuis le Stade de Saint-Pée, et qui prend à partir de ce croisement le nom de Route de Barétous). Sur la droite, absentes sur la photo, la Maison Lendres et 3 autres logis. Sur la gauche habitait Mlle Tuca, institutrice retraitée  qui venait chaque jour, à pied, chercher sa bouteille de lait chez Oscamou. En face démarre le Chemin du Poète, en l’honneur de Tristan Deresme qui habita dans un Manoir tout proche.
Entre 17 et 1.

On quitte les chemins pierreux pour la Départementale 919, vers le point 1 en direction de Féas et des villages de la Vallée de Barétous (Ance, Aramits, Lanne, Arette …).
181. On laisse donc derrière nous la direction d’Oloron et, sur notre droite, le Chemin du Poète que l’on voit contourner un pré Oscamou.
Une vue de la ligne droite conduisant à 1.
182. Au fond à droite la ferme Oscamou. Avant elle, à droite également le pré cité dans la photo précédente. À l’horizon la chaîne pyrénéenne (quel beau pays que le nôtre !). Sur la gauche le pré Calle et la l’ancienne ferme Poulit.
Je traverse la route pour illustrer la suite.
183. L’ancienne épicerie Louhau – dans les années 60. Quand on ne voulait pas pousser jusqu’à Oloron on y venait à vélo pour quelques courses de dépannage. L’Impasse qui la jouxte mène aux maisons Coarraze et Pantane.
184. Plus de détails sur l’Impasse citée plus haut.
La prochaine photo est prise du même endroit que les deux dernières.
185. Du même côté que Louhau, le pré Calle, entretenu par Oscamou et l’ancienne ferme Poulit. En grossissant l’image on peut apercevoir à l’horizon, au ras des feuillages, le Pic d’Arlas.
On se rapproche du point 1.
186. À gauche Poulit et à droite Oscamou. En face d’Oscamou, de l’autre côté de la D 919, l’ancien bistrot Estrate dont j’ai déjà parlé dans d’autres articles, bistro (volontairement j’élude le t final car les deux orthographes sont autorisées) ô combien formateur pour notre itinéraire de chanteur béarnais (entre autres).
Je me tourne perpendiculairement à la route pour un cliché de l’autre côté du pré Oscamou.
187. Quelques maisons disposées le long du Chemin du Poète. Et encore ce personnage qui me suit comme mon ombre.
Dernier cliché avant de conclure ce parcours 4 au point 1.
188. À droite une partie du toit Poulit. Sur la hauteur le point 4  du schéma général.
Le point 1.

189. Ce point  1 est à l’intersection de la D 919 et du Chemin des Barthes d’où est prise la photo. Sur la Départementale on retrouve des granges et le réservoir à maïs de la ferme Oscamou. Je l’ai sûrement déjà dit dans un précédent texte : le mur blanc sur la gauche de la photo nous servait de « fronton » sur lequel nous envoyions nos balles (pelotes) à l’aide de « chisteras » confectionnées à partir de journaux. La circulation était bien sûr peu développée à cette époque là. Et on connaissait l’heure de passage de l’autobus reliant Oloron à Mauléon via Tardets.

FIN de la troisième partie

 

Autour du château d’eau de Saint-Pée d’Oloron : deuxième partie

Le schéma général proposé dans la première partie de ce reportage, publiée le 30/11/2017, permet de suivre de nouveaux parcours. L’introduction précédente, expliquant le pourquoi très personnel de toutes ces photos, reste valable bien entendu.

Rappel : la première partie concernait le cheminement du point 0 au point 9 dans le sens des aiguilles d’une montre (ça existe encore ?), donc en passant par 1‘-12‘-2345678.
Dans ce qui suit on démarre du point 9 pour 3 trajets successifs. Tout d’abord 12 vers 11 et la séparation en deux : 2 (vers 12) ou 1 (vers 14). Puis 3 vers 10. Il restera ensuite à remonter le Chemin des Barthes, de 14 à 2 en passant par 12 et 10.
D’où les 5 parties à venir :
Parcours 12 de 9 à 11.
Parcours 1 de 11 à 12 en passant par 13 et 14.
Parcours 2 direct de 11 à 12.
Parcours 3 direct de 9 à 10.
Parcours de 12 à 2.

Parcours 12 de 9 à 11.
Reprenons d’abord la dernière photo émise dans la première partie.
79. Nous sommes en 9, arrivant de 8. Au fond, à droite, le chemin se dirige vers 10. Au fond à gauche il se dirige vers 11.
On démarre à présent de 9 vers11.
80. Départ de la partie 12 commune après avoir laissé filer le parcours 3 vers la droite, vers le point 10 .
On se rapproche du point 11 comme l’indiquent les deux vues suivantes.
81. Sur la gauche du chemin se succèdent la haie, le pré, le bois, ce qui n’a rien d’original dans ces environs, alors que sur la droite les arbres dominent.
82. Dernière ligne droite qui aboutit au point 11.
Arrivée en 11.
83. Nouveau croisement en 11. Derrière nous le parcours 12 provenant de 9. À droite le parcours 2 qui plonge vers le point 12. Tout droit le parcours 1 prolongeant vers 13 et 14.

Parcours 1 de 11 à 12 en passant par 13 et 14.

* De 11 à 13.
Le parcours 1 nous conduit donc de l’embranchement 11 au point 13 .
84. Le départ de 11 début par une courbe.
L’arrivée sur 13 s’effectue après une légère montée.
85 et 86. De part et d’autre, en majorité des parties boisées avec un gibier d’importance dissimulé bien entendu. Dans tous ces environs les battues (au sanglier entre autres, mais aussi au renard ou au chevreuil)) sont organisées de temps en temps. Les batteurs – pourquoi pas les nommer ainsi – préviennent le quidam promeneur par des panneaux visibles (heureusement !).
87. Sur cette photo d’arrivée au point 13 apparaît nettement le virage vers la droite, à angle droit, en partance pour le point 14. Tout droit on pourrait s’enfoncer dans le bois par un sentier très étroit et parfois embourbé, et rejoindre la ligne à haute tension qui traverse la D 919. A gauche entrée du pré signalé dans le cliché suivant.
88. C’est souvent dans ce pré que Papi Berdot (c’est vrai qu’on le devient tous peu à peu, papi, alors précisons qu’il s’agit de Jean) débutait ses escapades à la recherche de champignons quand il venait s’oxygéner à Saint-Pée autour de la Toussaint. À peine descendu du train il enfilait sa salopette bleue dont la poche se gonflait vite de girolles et de cèpes surtout.
89. Retourné vers 11 j’observe le trajet qui vient de s’effectuer avant de tourner vers 14.
* De 13 à 14.
Ce chemin est appelé Barrat Gran.
En 13 on se remet dans le sens de la marche, vers 14.
90. La longue descente vers 14 commence.
Toujours encadrés de bois et de prés nous cheminons en empruntant la route finement empierrée qui descend régulièrement.
91 à 93. La longueur conséquente de cette piste mérite qu’on lui associe plusieurs plans. Si vous observez une grande similitude entre lesdits plans, vous avez parfaitement raison. Et ce n’est pas fini !
94 et 95. Toujours dans le sens de la descente vers 14 nous longeons à présent deux prairies entourées de bosquets et de châtaigniers où nous découvrons parfois quelques champignons dociles (pas question bien sûr de dévoiler ici la longitude et la latitude de ce riche lieu, point cardinal connu). À défaut de cèpes, pas de déception du côté des châtaignes à la saison adéquate.
Dernières vues entre 13 et 14 le long d’une descente de pente importante dont la photo ne rend pas tout à fait compte.

96 et 97. Derniers hectomètres de la descente.
98. Plat de la dernière ligne droite avec la maison Lapuyade au bout. Encore une  fois les vaches posent.
Et nous atteignons enfin le point 14.
99. Le point d’embranchement 14 : en arrière le parcours 1 venant de 13, vers la gauche l’ouverture, en passant devant la maison Lapuyade, vers la D 919 et le point 15, et éventuellement le parcours 6, vers la droite la suite du parcours 1 menant au point 12.

Avant de parcourir la distance de 14 à 12, observons la portion de chemin entre 14 et le départ, dans le bois, du parcours 6

100. Face au véhicule stationné devant la maison Lapuyade démarre, à angle droit par rapport au parcours 1, l’autre portion de route permettant de rejoindre la D 919 au point 15.
* De 14 à 12.
C’est parti : on quitte 14 pour le prochain croisement 12.
101. La route reste pratiquement plane entre ces les deux points nommés précédemment.
Après franchissement d’un petit pont surplombant un ru on découvre quelques maisons en bordure du chemin (marquées d’une croix sur le schéma général).
102. Le « pondiquet » et, au fond, la maison Garcia.
103. Nous arrivons devant la maison Garcia.
104. Le point 12 apparaît au bout de ce passage, encadré par les maisons Lahitte et Sagaspe.
Petit arrêt au point 12.
105. Au point 12 , intersection des deux parcours 1 (Chemin des Barthes) et 2, deux pancartes signalant les directions du Camp de César et du Bois de Bugangue.
Restant en 12, et avant de continuer le Chemin des Barthes, je me tourne vers le haut du parcours 2, c’est à dire vers 11.
106. La photo montre donc l’arrivée du parcours 2, en provenance de 11, parcours décrit dans le paragraphe suivant. À gauche la maison Sagaspe, à  droite la maison Lahitte.

Parcours 2 direct de 11 à 12.
Ce chemin familièrement appelée Côte de Grégoire (nom d’une ancienne maison rasée située au point 12) est nommé Chemin dit de Lasserre sur le cadastre.


Nous revenons donc en arrière, en 11.
107. Le long trajet vers 12 commence, au début sur terrain plat.
108. De temps en temps on croise le panneau : « interdiction de chasser le faisan commun ».
109. Long trajet rectiligne au milieu des bois, tant à droite qu’à gauche.
110. À partir de maintenant on plonge vers le point 12 suivant une pente assez importante.
111. Dernier pré sur la droite en bas de descente avant la maison Sagaspe : un troupeau de vaches nous salue, espérant paraître dans la République des Pyrénées. »Paître et paraître » n’a jamais été dit par Sully.
112. Dans le fond sur la droite la trop grande luminosité de la photo empêche de distinguer le toit de la maison Sagaspe qui borde le point 12.
Le parcours 2 nous permet donc de rejoindre à présent le point 12, déjà aperçu précédemment en venant du parcours 1.
113. Les maisons Lahitte (gauche) et Sagaspe (droite) encadrent le point 12. En bas à droite le Chemin des Barthes conduisant au point 10 de notre schéma général. En bas à gauche le Chemin des Barthes se dirigeant vers le point 14 de ce même schéma.
Sur la photo une ombre : encore celle d’un photographe concurrent !
De nouveau nous remontons au point 9 pour suivre le parcours 3 de 9 à 10.

Parcours 3 de 9 à 10.
Ce chemin est nommé Tres Arrecs (trois ruisseaux). Sur le cadastre : Chemin Lagravette.

Au point 9 nous laissons le parcours 12 vers 11 pour « descendre » directement vers 10 par le parcours 3.


114 et 115. Les premiers mètres de ce parcours débouchent vite sur un virage vers la gauche et indiquent qu’il ne s’agit plus d’une piste ni goudronnée ni en gravier mais d’une succession de gros cailloux, trous, racines d’arbres, grosses touffes herbeuses. Comme on peut le constater, les photos ci-dessus ont été prises en deux saisons différentes, pratiquement du même point.
116. Après le virage se présente une une petite descente accidentée, et boueuse ce jour là. Sur la droite, au fond, on distingue la maison Betouig et la grande prairie attenante.

117. Vue d’une longue ligne droite (200 m) entourée au début de prés puis de bois avec des châtaigniers.
118. Une descente de pente plus importante bordée toujours de châtaigniers principalement.
119. En bas de cette descente périlleuse et boueuse on tombe, en restant debout, sur un croisement de 4 chemins. Notre périple concerne celui de gauche.
120. Je me retourne : le chemin d’où nous venons se situe donc vers le haut à droite.
121. Poursuivons notre balade avec une légère descente, toujours à travers bois. Sur la gauche on peut distinguer une épave de voiture peu distinguée.
122. La voie devient plus carrossable. Au loin une ouverture verdoyante devant laquelle nous allons nous arrêter dans quelques instants.
123. Retour à la civilisation puisqu’une bâtisse se détache au loin sur la droite.
124. Sur notre gauche le pré aperçu au loin précédemment, où Daniel Larroudé vient parfois faire paître son troupeau de bovins.
125. En face du pré Larroudé un autre havre de verdure qui nous rafraîchit après cet assez long cheminement au milieu de la forêt.
126. Avant-dernière ligne droite du parcours du jour. Un cabanon en bois se perçoit au loin.
127. Dernière ligne droite avant d’arriver au point 10 avec 4 demeures visibles dont les 2 citées un peu plus haut.
Nous atteignons le point 10.

128. En contrebas le point 10, sur le Chemin des Barthes. Au fond la maison Lapeyre-Navarret. Avant elle, sur la droite également, une nouvelle structure en bois constituée de deux entités : une habitation et une cabane, déjà apparue au loin précédemment. Celle-ci est réservée aux enfants accueillis au sein de La Capucine (Assistance Maternelle Agréée).
129. Cliché pris du Chemin des Barthes  vers le haut du parcours 3 que nous venons de sillonner.
Maison et grange Lapeyre-Navarret sur la gauche (ancienne ferme jusqu’aux années 60). Sur la droite démarre le parcours 3 de notre itinéraire menant au point 9.

Parcours de  12 à 2 en passant par 10.

* Chemin entre 12 et 10.
Nous étions arrivés en 12 par deux trajets différents : directement de 11 (parcours 2) ou en passant par 13 et 14 (parcours 1).
Partant de ce point 12 nous continuons maintenant le chemin commun aux parcours 1 et 2, entre les points 12 et 10.

130. Le Chemin des Barthes va longer plusieurs demeures sur la droite, dont je ne connais pas le nom, comme celle qui apparaît sur ce cliché.
131. Sur la gauche s’épanouit le Bois de Saint-Pée. En coupant à travers ce Bois  (pour voir si le loup y est) on peut rejoindre la maison Berdot située près du point 0 du schéma général.
Quelques vues d’approche du point 10.

132 et 133. Deux des maisons bordant le Chemin.
Une légère descente s’amorce, amenant au point 10.

134. La maison Lapeyre-Navarret (10) se découvre au bas de cette petite descente.
On se trouve à présent tout près de ladite maison Lapeyre-Navarret.
135. Au fond la maison Lapeyre à l’intersection de deux chemins.
136. Juste avant de rejoindre le point 10 une demeure en hauteur par rapport à la route.

Et nous voici arrivés au point 10 (déjà présenté dans le paragraphe précédent).
137. Maison et grange Lapeyre-Navarret sur la gauche (ancienne ferme jusqu’aux années 60). Sur la droite démarre le parcours 3 de notre itinéraire menant au point 9.
* Chemin entre 10 et 2.
On continue le Chemin des Barthes entre 10 et 2, partie commune aux 3 parcours 123.
138. Le chemin franchit un petit pont au-dessus du ru, au ras de la maison Lapeyre, ru qui ensuite longe notre verger, à la frontière du bois.
Photo suivante prise juste en face, sur le côté gauche du chemin donc.
139. Le sentier démarrant ici rejoint un pré de Larroudé séparé par une clôture de notre verger, dont l’extrémité se situe à 10 m de cet endroit. Les vaches et les génisses empruntent ce sentier, traversent le Chemin des Barthes et remontent le parcours 3 qui mène à 9, mais s’arrêtent avant dans une autre parcelle de Larroudé.
Une légère montée du Chemin des Barthes se présente maintenant qui nous fait découvrir d’autres habitations.
140. On vient de passer le pont : la route monte légèrement.
141. Sur la droite du chemin une maison jaune surélevée, bâtie assez récemment, visible depuis notre pré.
142. En fin de montée, sur la gauche, apparaissent notre maison Berdot et la ferme Larroudé. On distingue bien la clôture de séparation des deux prés.
143. Un peu plus tard en fin d’été le tulipier au milieu de notre verger se détache avec éclat.
On poursuit le cheminement entre 10 et 2 qui nous permet d’observer d’autres demeures.
144. La ferme Larroudé, en bordure de la Départementale 919.
145. Un peu plus loin, d’autres maisons sur la D 919, dont celle de Mado Casanave, parallèle (je parle de la Départementale, pas de Mado) au Chemin des Barthes en ces lieux.
146. Le point 2 se rapproche de nous, à moins que ce soit l’inverse. Au fond une des habitations située entre les points 2 et 1.
Encore quelques vues à proximité de 2.
147 à 150. Clichés pris sur la gauche du chemin avec des maisons soit sur la Départementale, soit sur le Chemin des Barthes entre 2′ et 1.
Apparaît enfin la maison Caillabet à droite, en bas du parcours 3.
Et nous atteignons le point 2.
151. Extrémité de la maison Caillabet à droite, avec le départ du chemin de 2 à 3. Au fond le point 2‘ du schéma général.
152. De face le début du chemin reliant les points 2 et 3.

La deuxième partie de notre périple s’achève en 2.
Une troisième partie suivra dans quelque temps.


Elle concernera le parcours 4 (voir haut du schéma général) qui démarre du point 6. Le trajet suivi apparaît dans le deuxième schéma ci-dessous : 61617-D 919- 1.

Une quatrième paetie se déroulera sur la portion de la D 919 non encore décrite jusqu’alors : des points 14 à 15  (sur la droite du schéma général) pour revenir au point de départ initial  0.

Ponts et passerelles de Paris Centre.

Ponts et passerelles de Paris Centre

Les articles et photos sur les ponts de Paris abondent, concernant leur architecture et leur histoire. Dans ce qui suit il n’est pas question pour moi  de vouloir rivaliser avec ces nombreux travaux de spécialistes. Mais, comme de tout temps ces constructions m’ont toujours attiré, voire intrigué, je prends plaisir, depuis que nous avons quitté la région parisienne, à les photographier, lors de nos passages à Paris. Avec mon simple appareil Doro, je ne réalise que deux clichés par pont, l’un côté amont (nommé côté est) et l’autre côté aval (nommé côté ouest). Rien d’artistique dans cette démarche vagabonde qui s’apparente plutôt à un répertoire. De temps en temps j’intercale une scène entre deux ponts consécutifs. En majorité je photographie à partir d’un quai de Seine, donc sous le pont concerné. Compte tenu du nombre important de ces ponts, je me contente dans un premier temps de ceux de « Paris Centre », c’est-à-dire ceux rattachés à l’Île de la Cité et à l’Île Saint-Louis. Plus tard devraient suivre les ponts situés à l’est et à l’ouest des deux îles. Des clichés de professionnels de la photo abondent dans de nombreux livres ou revues, parfois à l’aide de vues aériennes. Pas question bien sûr de s’y comparer dans ce qui suit.
L’ensemble contient 56 photos ou tableaux dont 48 documents personnels.
Dans chaque cas de figure je complète les photos par quelques brefs commentaires sur des caractéristiques de l’ouvrage (constitution, géométrie, origine …) et, parfois, par des anecdotes plus personnelles.
En général je définis l’axe de ces ponts, c’est-à-dire les rues (exceptionnellement les places ou squares) sur lesquelles ils débouchent, tant sur l’île concernée que sur le « continent ». Je précise aussi les noms des quais qui leur sont perpendiculaires.
La Seine  traverse Paris sur 13 km et 37 ponts ou passerelles l’enjambent. Parmi eux relevons 5 passages pour piétons uniquement, 2 ponts ferroviaires et 2 avec étage.
La principale chanson où interviennent les ponts de Paris s’intitule « sous les ponts de Paris ». Écrite par Jean Rodor en 1913 et mise en musique par Vincent Scotto, elle eut de nombreux interprètes  dont Georgel le premier dès 1913 puis Albert Préjean en 1930, Lucienne Delyle, Michel Legrand dans une version jazz.
Deux ponts gardent le même nom sur deux bras de Seine : le Pont-Sully et le Pont-Neuf. Je les distinguerai par les dénominations Nord et Sud (voir ci-dessous).

Schéma général des Ponts de Paris Centre.

Les numéros correspondent aux ponts de la liste ci-dessous.
Avant le pont Sully : le pont d’Austerlitz. Après le pont Neuf : le pont des Arts.

Notre parcours débute au Pont-Sully Nord (1), descend la Rive droite de la Seine jusqu’au Pont-Neuf Nord (7) puis remonte la Rive gauche du Pont-Neuf Sud (8) au Pont-Sully Sud (15).
Successivement, nous rencontrons donc : 1/ Pont Sully Nord  2/ Pont Marie 3/ Pont Louis-Philippe 4/ Pont d’Arcole 5/ Pont Notre-Dame 6/ Pont-au-Change 7/ Pont-Neuf Nord 8/ Pont-Neuf Sud 9/ Pont Saint-Michel 10/ Petit Pont 11/ Pont-au-Double 12/ Pont de l’Archevêché 13/ Pont Saint-Louis 14/ Pont de la Tournelle 15/ Pont de Sully Sud.
Remarque : le Pont Saint-Louis (n° 13) n’est relié à aucune des deux berges de la Seine mais permet le passage direct entre les deux îles.

PONTS DE LA RIVE DROITE. (de l’Est vers l’Ouest, donc en descendant le fleuve)
 
Ponts reliant la rive droite à l’Ile Saint-Louis.
(Pont Sully Nord, Pont Marie, Pont Louis-Philippe)

1/ Pont de Sully Nord (petit bras).

Photo du Pont (de) Sully Nord prise en amont (Est).

Bien sûr, on se souvient que Sully (1560-1641), de son vrai nom Maximilien de Béthune, Ministre  d’Henri IV, fut l’auteur de la fameuse déclaration (abrégée ici) : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France ».
Construit entre 1873 et 1876 à l’époque du baron Haussmann, le Pont de Sully (parfois appelé Pont Sully) se partage en deux parties, traversant la pointe de l’ Île Saint-Louis qui se termine par le Square Barye : le « petit bras » pour sa partie « nord » et le « grand bras » pour sa partie « sud » (voir schéma). Ces deux ponts Sully permettent de relier le Boulevard Henri IV (4ème) et le Boulevard Saint-Germain (5ème).

Le Square Barye vu entre le Pont Sully Nord et le Pont d’Austerlitz.
Sur le deuxième cliché on aperçoit une partie du Pont Sully Sud.

Le Pont de Sully Nord est constitué d’une arche en fonte de 42 m encadrée par deux arches en maçonnerie de 15 m, ce qui mène à une longueur totale de 93 m. (voir photos). Il relie la voie Georges Pompidou, dans le 4ème arrondissement au Quai  d’Anjou de l’Ile Saint- Louis, également dans le 4ème arrondissement. De part et d’autre, dans l’axe, on retrouve le Boulevard Henri IV.

Photo du Pont Sully Nord prise en aval (Ouest).

Nous avons très souvent traversé le Pont Sully à pied, ne serait-ce qu’en nous rendant de l’appartement d’un frère à celui d’un autre frère : du Boulevard Saint-Germain à la rue Saint-Paul, où vécut quelque temps notre fille Séverine. Pour la même raison (proximité de Saint-Paul et de la Place des Vosges entre autres) nous avons souvent  utilisé la station de métro Sully-Morland, sur laquelle débouche le Pont Sully Nord.

2/ Pont-Marie.

Ce pont porte le nom de l’ingénieur-entrepreneur Christophe Marie à l’origine de sa construction, entre les années 1614 et 1635, ce qui en fait un des plus vieux ponts de Paris. Dans sa longue histoire ce pont, en grande partie en bois initialement, portait des maisons d’habitation et il faillit être emporté par les flots de la Seine.
Pour une largeur de 22 m et sur une longueur de 92 m, il comporte 5 arches différentes en pierre sur lesquelles on observe des niches vides de toute statue. Dans l’axe il dessert la rue des Deux Ponts et la rue des Nonnains d’Hyères. Il traverse l’Île Saint-Louis en son milieu, reliant les Quais de Bourbon et d’Anjou (côté de l’Ile) au Quai des Célestins (côté Hôtel de Ville), lui aussi dans le 4ème arrondissement.

Photo du Pont Marie Est
.
Nous avons souvent parcouru ce pont au bout duquel se trouve la station de métro Pont Marie menant à l’Hôtel de Sens. Comme le Pont Sully précédent, il permettait aussi de relier les appartements de mes deux frères.

Photos du Pont Marie Ouest.

3/ Pont Louis-Philippe.
Louis-Philippe (1773-1850) devint roi de France en 1830 et posa la première pierre de ce pont en 1833. Fait de métal et de pierre ce pont mesure 100 m de longueur pour une largeur de 15,20 m. Dans son axe : rue du pont Louis-Philippe menant à la rue de Rivoli et, côté île Saint-Louis, rue Joachim du Bellay donnant accès à l’extrémité de l’île, la discrète et reposante Place Louis Aragon. Les voies parallèles à la Seine desservies par ce pont sont le Quai de l’Hôtel de Ville et le Quai des Célestins (4ème arrondissement) d’un côté, le Quai de Bourbon du côté de l’île.
Photo du Pont Louis-Philippe Est.
Au fond sur la gauche dépasse la flèche de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

Photo du Pont Louis-Philippe Ouest
.


Chacune des trois arches en anse a une portée de 30 m. Chaque pile, de 4 m de large dans la Seine, est ornée d’une couronne de feuillage en pierre qui entoure une rose métallique.
La pointe de l’Île Saint-Louis (Place Louis Aragon) vue entre le Pont Louis-Philippe et le Pont d’Arcole. 
De gauche à droite : Pont Louis-Philippe Ouest, île Saint-Louis, Pont Saint-Louis reliant les 2 îles, dominé au loin par la Tour Zamanski de la Faculté des Sciences de Jussieu, île de la Cité.
Le pont fut détruit puis reconstruit entre 1860 et 1862.

Ponts reliant la rive droite à l’Île de la Cité.
(Pont d’Arcole, Pont Notre-Dame, Pont au Change, Pont Neuf Nord)

4/ Pont d’Arcole.
La dénomination de ce pont provient d’une bataille napoléonienne face aux Autrichiens, en 1796, en la bourgade italienne d’Arcole.
J’ai lu une autre hypothèse assez romanesque que je ne saurais garder pour moi. Arcole serait le nom d’un jeune homme qui brava les balles de la Garde Royale lors de la Révolution de 1830 pour planter un drapeau tricolore sur le pont.
Photo du Pont d’Arcole Est.

Le Pont d’Arcole est constitué d’une anche unique de 80 m de portée sur une largeur de 20 m entre 2 culées en pierre de taille. Sa construction date de 1828 et fut réservé dans un premier temps aux seuls piétons. L’ouvrage mécanique date de 1854.
Photo du Pont d’Arcole Ouest.
En arrière-plan on retrouve une partie du Pont Louis-Philippe  et de la pointe de l’île Saint-Louis.
Dans l’axe du pont : Place de l’Hôtel de Ville et, sur l’île, rue d’Arcole. Cette rue d’Arcole mérite deux remarques. Elle mène au parvis de Notre-Dame de Paris et elle longe l’Hôtel Dieu, un des plus anciens hôpitaux de Paris et dans la maternité de laquelle naquirent nos deux filles, Aurélie en 1983 et Séverine en 1986. Aucune plaque ne l’indique mais c’est la vérité.
Les voies parallèles à la Seine de part et d’autre du pont sont Quai de Guesvres et Quai de l’Hôtel de Ville (4ème arrondissement), Quai de la Corse et Quai aux Fleurs sur l’île.

Photo entre le Pont Saint-Louis et le Pont d’Arcole.
Un parcours d’escalade inédit sur les quais de Seine.
Un peu d’histoire enfin : c’est par le Pont d’Arcole qu’entra dans Paris, en août 1944, la 2ème division blindée du général Leclerc, avec en tête les guerilleros espagnols rescapés de la guerre d’Espagne.

5/ Pont Notre-Dame.
Il relie le Quai de Guesvres (4ème) au Quai de la Corse dans l’île de la Cité (1er). Du temps de Lutèce il faisait le lien entre l’île et Paris Nord. Dans l’axe il présente, d’une part la rue Saint-Martin (au nord) menant à la Tour Saint-Jacques et plus loin au Centre Pompidou (Beaubourg) et d’autre part à la rue de la Cité (sur l’île) encadrée de la Préfecture de Police et de l’Hôtel Dieu.
Photo du Pont Notre-dame Est.

Réaménagé du temps du Baron Haussmann en 1853 le Pont, qui s’étire sur 106 m pour une largeur de 20 m, est maintenant constitué de 3 arches dont une centrale métallique de 60 m.
Photo du Pont Notre-Dame Ouest.
Apparaissent, en fond le Pont d’Arcole, sur la droite les Tours de Notre-Dame de Paris et des bâtiments de l’Hôtel Dieu, au premier plan le Quai de Guesvres.
Anecdote : dans les Misérables, l’inspecteur Javert se suicide en sautant du Pont Notre-Dame. Victor Hugo voyait les choses en grand !

6/
Pont au Change.
Il relie l’île de la Cité (1er) à la place du Châtelet (4ème). A l’origine de Lutèce la liaison entre l’île et les 2 rives de la Seine était assurée par ce pont, alors appelé le Grand Pont car il traversait le grand bras de la Seine. L’autre, le Petit Pont, allait devenir le Pont Saint-Michel (voir plus loin).
Photo du Pont au Change Est.
A gauche la Conciergerie, au fond le Pont-Neuf.
Les mensurations de ce pont en arc, tout en maçonnerie, sont : 103 m (longueur) et 30 m (largeur).
L’origine de son nom provient des changeurs (courtiers de change) de monnaie établis sur le pont sous Louis VII en même temps que les joaillers et les orfèvres. Souvent endommagé et même détruit (en 1621) il fut plusieurs fois reconstruit, la dernière mouture datant de 1858.
Photo du Pont au Change Ouest.

Dans l’axe du Pont au Change voici la Place du Châtelet (avec le Théâtre de la Ville et le Théâtre du Châtelet) et le Boulevard du Palais qui longe, d’un côté, la Conciergerie et sa Sainte Chapelle, très prisée des touristes, ainsi que le Palais de Justice, et de l’autre côté la Préfecture de Police et le Marché aux Fleurs.
Les Quais desservis : Quai de l’Horloge et Quai de la Corse, sur l’île,
Quai de la Mégisserie et Quai de Guesvres de l’autre côté.
Après le Châtelet on remonte vers la Gare du Nord par le Boulevard Sébastopol. Trajet très souvent suivi dans les années 80 quand nous habitions dans le 5ème arrondissement, pour nous rendre dans la maison familiale d’Épinay. Parcours également souvent utilisé pour nous rendre au Gayon, un bar/restaurant tenu par les frères Pagueguy d’Hasparren (Azté et Édouard). Avec les amis de l’Estancada nous y passâmes certaines soirées animées … par le chant (qu’alliez vous croire d’autre ?).
Bref, nous eûmes très souvent l’occasion de franchir le Pont au Change.

7/ Pont-Neuf Nord.
Certaines remarques qui suivent concernent à la fois le Pont-Neuf Nord (n° 7) et le Pont-Neuf Sud (n°8).
Le Pont-Neuf, en pierres, est le plus ancien pont de Paris, datant du XVI ème siècle, bâti sous Henri III et Henri IV. L’ensemble des deux ponts, revêtu de 385 mascarons, se présente sous 12 arches et, ce nombre correspondant à celui des pays de la zone Euro en 2002, le Pont-Neuf fut choisi cette année là comme symbole européen lors de la cérémonie de passage à l’Euro.
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991, il fut l’objet de plusieurs films.
Photo du Pont-Neuf Nord en amont (Est).

Il enjambe le « grand bras » de Seine avec 7 arches sur 154 m. Il dessert dans l’axe  la rue de la Monnaie, qui donne sur la rue de Rivoli en longeant le Grand Magasin qu’est la Samaritaine, encore en pleine reconstruction en 2017. Il débouche entre le Quai du Louvre et le Quai de la Mégisserie. La station de Métro Pont-Neuf se tient en cet endroit. La statue équestre de Henri IV se dresse aussi en ce lieu.
Photo du Pont-Neuf Nord en aval (Ouest)
.

Le Pont-Neuf Nord mérite une attention particulière et très personnelle puisque son prolongement conduit à deux petites rues : rue de la Monnaie puis rue du Roule. Au croisement de cette dernière et de la rue Saint-Honoré on entre dans un établissement rare, coloré, typique … l’Express, tenu par Édouard Pagueguy, dont je parle assez longuement dans un précédent article, paru en septembre 2013 : adresses festives du Sud-Ouest à Paris.

Nous passons maintenant sur la rive gauche de la Seine.

PONTS DE LA RIVE GAUCHE (de l’Ouest vers l’Est donc en remontant le fleuve)

Ponts reliant la rive gauche à l’île de la Cité
(Pont-Neuf Sud, Pont Saint-Michel, Petit-Pont, Pont-au-Double, Pont de l’Archevêché)

8/
Pont-Neuf Sud
.
Voir certains commentaires, sur le Pont-Neuf Nord, valables aussi ici.

Photos du Pont-Neuf Sud en aval (Ouest).

Sur le dernier cliché apparaît le Square du Vert Galant, extrémité Ouest de l’île de la Cité (photo prise entre le Pont-Neuf Sud et le Pont des Arts).

Photo du Pont-Neuf Sud en amont (Est). 

Il enjambe le « petit bras » de la Seine et ne comporte que 5 arches sur une longueur de 78 m. Dans l’axe se trouve la rue Dauphine (6ème). Il s’arrête entre le Quai Conti et le Quai des Grands Augustins.
Le Musée Carnavalet renferme de nombreux tableaux honorant le Pont-Neuf : Pissaro, Renoir …
Photos des peintures du Pont-Neuf par Pissaro et Renoir.
Tableaux de Pissaro (haut) et Renoir (bas)

Nous terminons par un retour en septembre 1985 où l’artiste Cristo revêtit entièrement le Pont-Neuf d’un tissu, comme on le voit sur certaines des photos que nous avions réalisées à l’époque, en compagnie d’Aurélie (2 ans et demi).
Même les lampadaires ont été habillés, Aurélie et son castor y ont tout juste échappé.

Photo avec les « deux » Pont-Neuf (Nord et Sud)
Il s’agit, en premier plan, du Pont des Arts Ouest (que nous retrouverons dans la partie « ponts de Paris Ouest ») avec en fond le Pont-Neuf Nord à gauche et le Pont-Neuf Sud à droite.

9/ Pont Saint-Michel.

La dénomination du Pont Saint-Michel provient du nom de l’ancienne chapelle de l’église du Palais des Rois, qui était située à proximité, de l’autre côté de la Seine.
Plusieurs constructions jalonnent l’histoire de ce pont, parfois en bois (1408, 1547), parfois en pierres (1378, 1616). La dernière mouture, en pierre, date de 1837 ; elle s’étend en 3 arches sur 62 m de long, pour une largeur de 30 m.
Photo du Pont Saint-Michel Ouest. 


Mais quel est ce monument qui aime dominer au fond ?
Photos du Pont Saint-Michel Est
.
Comme la 1ère photo le montre, chaque pile est ornée de la lettre N, entourée de gerbes, en hommage à Napoléon III.

L’axe du Pont Saint-Michel reste un endroit des plus fréquentés : boulevard du Palais, sur l’île de la Cité et Place Saint-Michel de l’autre côté. Beaucoup de monde emprunte le boulevard du Palais car il dessert Conciergerie, Palais de Justice, Préfecture de Police, Tribunal de Commerce. Quant à la Place Saint-Michel sa célèbre fontaine demeure un lieu de rendez-vous familier, tant pour les Parisiens que pour les touristes. Elle se poursuit par le célèbre Boulevard Saint-Michel (le Boul’mich) qui mène rapidement à la Sorbonne, aux cinémas et aux librairies du Quartier Latin, sans parler des nombreux restaurants de toutes sortes qui se serrent dans les petites rues adjacentes.
Durant mes études universitaires, à partir de l’année 1964 (ou 65 ?), je suivis quelques cours à la Sorbonne car alors les matières scientifiques se dispensaient en plusieurs endroits de Paris, avant d’être concentrées sur Jussieu puis dans d’autres sites. Quelques (!) années plus tard notre fille Séverine fréquenta elle aussi la Sorbonne pour des études musicales.
Les Quais desservis par le Pont sont le Quai des Orfèvres et le Quai du Marché Neuf, côté île (1er), le Quai des Grands Augustins et le Quai Saint-Michel au sud (5ème).
Le Quartier Latin, siège de l’enseignement, de l’amusement, de la culture … fut malheureusement le théâtre de scènes dramatiques, le 17 octobre 1961. La guerre d’Algérie (les « évènements » d’Algérie affirmaient certaines autorités de l’époque) sévissait également en métropole. Une manifestation (interdite) dirigée contre le couvre-feux imposé à la communauté nord-africaine se termina par une répression féroce des forces de l’ordre, le terme « massacre » étant même employé par une certaine presse. Le Pont Saint-Michel lui-même vit de très nombreux Algériens (pour l’essentiel) précipités dans la Seine, parfois de leur propre initiative pour échapper à la bastonnade, mais le plus souvent contre leur volonté. Le Préfet de Police s’appelait … Maurice Papon, qui sera condamné de longues années plus tard  pour sa participation, durant la dernière guerre, à l’arrestation et donc la future extermination de la population juive.

10/ Petit-Pont (Cardinal Lustiger).
Ce pont de pierre en arc est le plus petit de tous les ponts de Paris : 32 m x 20 m. Lustiger fut archevêque de Paris entre 1981 et 2005. Comme de nombreux ponts de Paris il fut plusieurs fois détruit et reconstruit : par exemple, en 1718 le pont alors en bois prit feu, heurté par un bateau contenant du foin, lui-même enflammé par un … cierge.

Photo du Petit-Pont Ouest
Deux « perles » de Paris sur ce cliché avec la majestueuse Cathédrale en fond et l’inévitable bateau-mouche sur la Seine (il fallait bien que je vous en délivre un !)
Axe : vers le sud (5ème) rue du Petit-Pont puis rue Saint-Jacques, qui conduit au Panthéon, et, sur l’île de la Cité, rue de la Cité, encadrée par la Préfecture de Police et l’Hôtel-Dieu.
Quais : Quai Saint-Michel et Quai de Montebello au sud, Quai du Marché Neuf et Parvis de NDP sur l’île.
Photo du Petit-Pont Est. 
La Préfecture de Police surveille les Quais. Tenez-vous bien.

11/ Pont-au-Double.
Origine du nom : à une certaine époque le franchissement de ce pont nécessitait le paiement d’un péage à l’aide d’un double denier. Comme d’autres ponts de Paris il fut plusieurs fois reconstruit : la dernière fois en 1860, constitué d’une seule arche en fonte, de dimensions 45 m x 20 m.
Photo du Pont-au-Double Ouest. 
Départ de navette fluviale sous l’œil bienveillant de NDP à gauche.
Axe : Square Viviani au sud et rue d’Arcole sur l’île de la Cité.
Quais aux extrémités du pont : Quai de Montebello au sud et Parvis de Notre-Dame et Square Jean XXIII sur l’île.

Photos du Pont-au-Double Est.
Détails de l’arche métallique.

12/ Pont de l’Archevêché.
C’est un des ponts les plus étroits de Paris, réservé aux piétons, aux cyclistes, aux amoureux, aux contemplateurs de LA Cathédrale. Construit en 1828, de dimensions 67 m x 11 m, il comporte 3 arches en maçonnerie de 15 m, surmontées d’une balustrade métallique, avec des piliers à becs circulaires.
Photo du Pont de l’Archevêché Ouest
.
Tout au long de la balustrade on observait, durant plusieurs années, des cadenas d’amour et des rubans accrochés par les visiteurs du jour. Le poids de ces cadenas devenant préoccupant pour la solidité de l’édifice, ils durent être enlevés (janvier 2016).

Photo des cadenas du Pont de l’Archevêché.
Des cadenas furent aussi attachés au Pont des Arts et à la Passerelle Léopold Senghor.

Dans l’axe du Pont de l’Archevêché : le Quai de l’Archevêché, sur l’île, et la rue des Bernardins.
Celle-ci mène au Palais de la Mutualité et à la Place Maubert où nous fréquentions son Marché populaire dans les années 80 quand nous habitions rue du Sommerard. Non loin de là, la rue De Bièvre où logeait François Mitterrand avant de devenir Président et où il revenait de temps en temps quand il s’échappait de l’Élysée. Il nous arriva de le croiser dans ces rues ou sur le quai voisin de la Tournelle avant que les gardes du corps ne l’isolent de la population. Il n’eut donc jamais l’occasion de me proposer un poste ministériel.
Quais desservis par le pont : Quai de la Tournelle (5ème) et, à l’autre extrémité, le Square Jean XXIII et le Square de l’Île de France. 

Photo de l’omniprésente cathédrale NDP entre le Pont-au-Double Est et le Pont de l’Archevêché Ouest.

Photo du Pont de l’Archevêché Est. 
Notre-Dame de Paris, coincée entre le Pont-au-Double et le Pont de l’Archevêché.
Un dramatique accident se produisit sur le Pont de l’Archevêché le 27 septembre 1911 quand un autobus parisien fracassa la balustrade pour plonger dans la Seine : 11 personnes périrent dans cet accident, dont le chauffeur et le contrôleur.
Photo de l’accident de 1911.

Terminons par une note plus joyeuse avec deux tableaux du Pont de l’Archevêché peints par Raffaëlli et Lebourg.
Tableaux de Lebourg (haut) et Rafaëlli (bas)

13/ Pont Saint-Louis.
Comme signalé dans l’introduction ce Pont relie directement l’île de la Cité et l’île Saint-Louis. Je garde l’appellation Ouest/Est malgré l’inclinaison différente de ce pont. Pont en poutre d’acier de 67 m x 16 m. Il s’agit du 7ème pont reliant les deux îles depuis 1634, avec plusieurs accidents et différents matériaux jalonnant son histoire. Sa dernière inauguration est très récente : 1970.
Photo du Pont Saint-Louis Ouest.
Au-dessus du Pont on aperçoit la Statue de Sainte-Geneviève, Patronne de Paris (voir plus loin) et la Tour de la Faculté Jussieu (voir plus loin aussi).
Quais desservis : Quai aux Fleurs et Quai de l’Archevêché sur l’île de la Cité, Quai d’Orléans sur l’île Saint-Louis.
Photo du Pont Saint-Louis Est. 
A gauche Square de l’Ile de France (extrémité de l’île de la Cité) et au fond l’Hôtel de Ville de Paris.
Ce pont, réservé aux piétons et aux cyclistes, est le théâtre de nombreuses manifestations artistiques qui attirent les touristes gravitant autour de Notre-Dame : musiciens, acrobates, prestidigitateurs … Il apparaît également dans de nombreux films où sa structure métallique convient aux réalisateurs.

14/ Pont de la Tournelle.
Origine de l’appellation la Tournelle : nom d’une ancienne tourelle solidaire d’une enceinte sous Philippe Auguste. Après avoir subi plusieurs transformations, le Pont de la Tournelle se présente comme sous sa forme actuelle depuis 1930. Pont en béton armé avec une grande arche entourée de deux plus petites, l’ensemble mesurant 120 m sur une largeur de 23 m.

Photo du Pont de la Tournelle Ouest.  
Sous l’arche du pont, un couple de mariés asiatiques se fait photographier derrière la statue de Sainte-Geneviève. 
La statue de Sainte-Geneviève, patronne de Paris, fut érigée par le sculpteur Paul Landowski, qui aurait voulu qu’elle soit dirigée vers Notre-Dame de Paris, donc vers l’Ouest. Mais les autorités de la ville décidèrent de la voir regarder vers l’Est, la direction de la provenance d’Atila et des Huns. En conséquence Landowski boycotta l’inauguration de son œuvre, le 27 août 1928.

Photo du Pont de la Tournelle Est.
Dans l’axe du Pont on trouve la rue des deux ponts, sur l’île (4ème), et la rue du Cardinal Lemoine de l’autre côté (5ème).
Quais desservis par ce Pont : Quai d’Orléans et Quai de Béthune sur l’île, Quai de la Tournelle au sud.
Le Pont de la Tournelle est utilisé pour mesurer le niveau des eaux de la Seine.

Photo prise entre le Pont de la Tournelle et le Pont de l’Archevêché

De gauche à droite : Pont de l’Archevêché Est, NDP, Square de l’Ile de France, Pont Saint-Louis Est.

15/ Pont de Sully Sud.
Certains commentaires donnés pour le Pont Sully Nord (voir n° 1), le « petit bras »,  restent valables pour le Pont Sully Sud, le « grand bras ».
Si le premier ne mesurait que 93 m de long, les dimensions du second, également en fonte, sont 163 m x 20 m.

Photo du Pont de Sully Sud, en aval (Ouest).
Axe du pont : rue des Fossés Saint-Bernard, côté Paris 5ème, qui longe l’Institut du Monde Arabe et la Faculté des Sciences, et, sur l’île Saint-Louis, le Boulevard Henri IV.
Photos du Pont Sully Sud, en amont (Est).
Deux angles de prise différents : NDP en fond pour le premier, exposition de maillots de bain sur la rive opposée pour le second.
Quais donnant sur le pont : Quai de la Tournelle et Quai Saint-Bernard côté Sud, Quai de Béthune sur l’île.
Photos prises depuis le Pont Sully Sud. 

Exceptionnellement nous avons quitté la berge pour marcher sur le Pont Sully Sud.
Sur le premier cliché, de gauche à droite : Statue Sainte-Geneviève, Tour Eiffel au loin, Pont de la Tournelle, NDP.
Sur la deuxième photo : Institut du Monde Arabe et Faculté des Sciences de Cuvier-Jussieu. Souvenir, souvenir … Mes années estudiantines s’y déroulèrent en partie (ni parties de cartes ni parties de plaisir, quoi que …).
On ne va pas se quitter comme ça ! Une toute dernière, une dernière de celle qui nous a accompagnés plusieurs fois lors de ce périple ilien : NDP.
Il y a du beau monde sur son parvis.

Autour du château d’eau de Saint-Pée d’Oloron : première partie

Depuis de nombreuses années une marche (ou un footing, une course quoi) matinale, voire digestive, nous transporte au-dessus de la Départementale D 919, vers le château d’eau de Saint-Pée. Partant de la maison Berdot (point 0 du schéma ci-après), nous pouvons décrire plusieurs boucles, notées 12345-6 sur ce même schéma. Dans ce qui suit, du fait du nombre très important de photos proposées, nous nous contenterons du début des trajets 123, des points 0 à 9.
Les visiteurs amis que nous recevons connaissent pour la plupart, soit le parcours 1, soit le parcours 2. Ces parcours sont décrits ici dans le sens des aiguilles d’une montre même s’il nous arrive de choisir parfois l’autre sens.
Pourquoi autant de photos vous sont-elles proposées pour illustrer ces balades ?
Tout simplement parce que, égoïstement, j’imagine le jour où les jambes refuseront de me porter aussi longtemps : n’exagérons pas, la durée dépasse à peine l’heure, sauf si on croise une connaissance qui engage la conversation (c’est toujours l’autre le responsable, bien sûr). Encore plus fort, imaginons que le trajet en voiture me soit interdit. Imaginons aussi que je sois nommé Ambassadeur Culturel de Barétous au Turkistan Sud. Dans ces deux situations j’apprécierai de retrouver, grâce à l’ordinateur, sans quitter ma demeure, les lieux tant prisés par les yeux : collines, prairies, bois, animaux, montagnes au loin, clochers de Bidos et d’Oloron …
Certes, il manquera les odeurs multiples (et variables selon les saisons) ainsi que la musique des clochettes des troupeaux ou des pépiements des oiseaux. Il manquera aussi les rencontres auxquelles je faisais allusion plus haut, en particulier celle du cousin Jean revenant lui, non pas d’une balade mais d’un tour de piste auprès de ses prés et de ses vaches.

Schéma général.

Aucune échelle des distances n’est indiquée mais ces distances sont à peu près respectées. De même tous les virages ne figurent pas, sauf les tournants autour de 90°. Les croix X apparaissant correspondent à des maisons dont les noms sont cités dans le texte.

Considérons d’abord les parcours notés
1, 2, 3.

Ils passent tous les trois par les points de 0 à 9, se séparent ensuite : 1 et 2 poursuivent ensemble de 9 à 11 alors que 3 descend de 9 à 10. Puis 2 descend de 11 en 12 directement alors que 1 décrit 11, 13, 14 puis 12.
On retrouve ensemble 1 et 2 de 12 à 10 puis 1, 2, 3 ensemble de 10 à 2.
Les parcours 4, 5, 6 n’apparaitront que plus tard dans d’autres articles.

Partie commune aux parcours 1, 2 et 3 (de 0 à 9)

* De chez Berdot à la maison Caillabet (de 0 à 2)
De 0 à 1
On quitte la maison Berdot par l’Impasse du Gouloure en longeant le champ de maïs de chez Larroudé. Au bout de l’Impasse, devant la ferme Larroudé, trois premiers clichés autour de la Départementale D 919.
1. Sur la gauche, vers le pont de Titaine, direction Féas (point 15 du schéma). Dans notre jeunesse n’existait pas le ramassage des déchets des particuliers. On amenait dans une brouette certaines ordures individuelles, que l’on devait considérer bio-dégradables, et on les jetait du haut du pont de Titaine dans le ruisseau qui vagabondait en dessous avant de rejoindre le Vert qui lui-même se jette dans le Gave d’Oloron, celui-ci dans le Gave de Pau et ce dernier dans l’Adour avant de retrouver l’Océan Atlantique. Bref, certains de nos déchets atteignaient-ils peut-être la côte Est des États-Unis.
2. Vers la droite, direction Oloron, (point 1 du schéma).
Sur la droite du cliché, maison Larroudé, au fond maisons Casanave et Oscamou.
3. En face du point 0 : pré Larroudé

On se dirige maintenant vers le point 1‘ avec quelques vues prises sur le trottoir de la D 919.

4. Sur la droite de la Départementale, entre 0 et 1‘ un autre pré Larroudé et, au loin, en léger surplomb, le chemin que nous emprunterons un peu plus tard, reliant les points 3 et 4.
5. Sur la gauche de la D 919, on distingue mieux que précédemment, au fond, les maisons Casanave, Oscamou père, Oscamou fils, mais aussi Ibaroule, de l’autre côté (point 1).
6. Nous voici au point 1‘, intersection de la D 919 et du chemin des Charrois. Une croix dite de Cendrin marque ce croisement. Dans une précédente « Réparties de campagne » je rappelais l’anecdote suivante, liée au point 1‘ : Certains enfants du village organisaient pour eux-mêmes des courses de vélo contre la montre. Le parcours consistait en une boucle à travers le bourg, sur des chemins étroits, et se terminait par une portion de la Départementale. Pour accéder à celle-ci et à son trafic parfois important, il fallait s’arrêter à un Stop, où la visibilité était masquée par les deux maisons situées en coin de rue (ces deux bâtiments ont été détruits depuis). Un des concurrents ne désirait pas perdre du temps à respecter ce règlement pour adultes et pour engins motorisés. Aussi, lorsqu’il arrivait au croisement concerné il ralentissait à peine sa course pour effectuer un signe de croix qui devait le mettre à l’abri, pensait-il, de tout accident puisqu’il s’était placé sous la protection du Seigneur. Il gagnait donc du temps sur ses adversaires qui, eux, respectaient le stop.   
Le point 1 apparaît plus nettement sur cette photo.
7. Toujours du point 1‘ : photo du départ du chemin des Charrois qui se prolonge jusqu’à Saint-Pée de Bas. Demeure le panneau annonçant les « Bœuf Barbecue » de certains mercredis soirs de l’été. Le Comité des fêtes de Saint-Pée organise, à l’ancienne école du village, plusieurs mercredis soirs de juillet et août, une réception, autour de grillades, agrémentée de musique et chants. La partie « artistique » est ouverte à tous les volontaires, amateurs comme confirmés, auxquels le Comité offre estrade, micros, batterie …
On termine cette partie par des photos, prises encore de la route, des maisons qui nous sont familières, entre 1 et 1‘, donc après que je me sois retourné par rapport aux précédentes vues.
8. Ancien bistrot Estrate tenu par l’oncle Louis et la tante Madeleine, où je connus ma formation de chant et découvris bon nombre d’amis. Un papier spécial pourrait être consacré plus tard à ce lieu magique foisonnant d’anecdotes en tout genre. Dans le prolongement du café les maisons Ibaroule (ex Sansot), à gauche, et Casanave, à droite.
9. Ibaroule, Casanave et, plus loin, Larroudé.
10. Maison Oscamou père, ma génération. Jean et Claudine (successeurs de Marie et Bernard) ont osé bâtir au milieu du pré que nous appelions « sous les pommiers », lieu de rencontres homériques de rugby et, parfois, de footbal, entre jeunes de Saint-Pée, du Haut comme du Bas, dans les années … 60. J’y fais référence dans un ancien article à propos de deux confrontations de rugby entre Saint-Pée et Aramits.
11. Maison Casanave habitée maintenant par Mado après Marie-Louise et René, un personnage typique du village à l’époque.

De 1 à 2.

12. Nous voici au point 1, intersection de la D 919 et du Chemin des Barthes, photo prise entre 2‘ et  1 avec en fond la ferme Oscamou sur la Départementale. 13. Jouxtant la ferme, la Maison Oscamou fils occupée maintenant par Pierre, Marie, Esteban et Emma.
D’autres vues entre  1 et 2‘ :
14 et 16. On se rapproche de 1 .
15. Vue à droite sur la ferme Poulit en direction d’Oloron.

Au point 2le chemin part en angle droit vers le point 2. Tout à l’heure nous longerons le haut du pré pour le déplacement des points 3 à 4. Au premier plan une construction récente remplaçant une masure depuis longtemps rasée, occupée durant notre jeunesse par Poulain, une gloire locale à l’origine de nombreuses anecdotes savoureuses.
17. Arrêt en 2

18. L’angle droit  2 vu de 2 .

* De Caillabet au Château d’eau (de 2 à 5)

De 2 à 3.
Sur le cliché suivant, pris en 2, on observe la montée vers le point 3.
19. Au croisement 2 maison habitée de longues années par Mimie Caillabet-Lescaille, avec de nouveaux occupants depuis quelques années.
Entre 2 et 3  vue plongeante sur la droite et la D 919.

20. Tiens ! Une piscine à Saint-Pée !
La fin de la montée de 2 à 3.


21. On va arriver au point 3  et son virage à angle droit.
21 bis. Juste avant ce virage vue plongeante sur la droite avec au fond la Maison Berdot.
Nous voici en 3 et une première photo, prise sur la droite, sur le pré Berdot. On l’appelle « pré de la vigne » puisque le grand-père Jean-Pierre y cultivait quelques pieds. Mon frère aîné Pierre se souvient d’avoir participé aux « vendanges » en piétinant la récolte. La cabane est d’époque, mais ce n’est pas un Musée qu’on visite.
22. Si l’on en croit certain(e)s colporteurs de ragots, cette cabane aurait été utilisée de temps en temps par notre grand-père (paternel) pour des rendez-vous galants. Nous faisons fi de tels racontars.

22bis. La même cabane, prise de côté, à partir du chemin latéral, en pointillés sur le schéma général.
Toujours du point 3  une deuxième photo, prise sur la gauche, d’un pré anciennement Poulit.

23. Terrain appartenant maintenant aux propriétaires de la maison 2′ (cliché n°17)

De 3 à 4.
Plusieurs vues entre 3 et 4.

24. De 3 à 4  le chemin est pentu : on retrouve à droite le pré Berdot et à gauche le pré Poulit.
25. Une vue du pré Berdot et de l’espace en arrière.
26 et 27. Deux clichés un peu plus haut sur la gauche avec quelques toits de Saint-Pée.
28. Je me suis retourné pour observer au loin la colline au-dessus du village d’Ance que l’on aperçoit longtemps le long de la D 919.
29. Sur la gauche en approchant de 4 le cousin Jean (et son tracteur) travaillant (pléonasme) dans un champ dit de Calle.
Une vue plongeante sur la ferme Oscamou.
29 bis. Notre mère passa sa jeunesse dans cette ferme, alors Estrate, nom de son père, avant que sa sœur Marie n’épouse Bernard Oscamou l’Arettois.
Au fond, à droite de la ferme, apparaît, entre le feuillage des arbres, le clocher de l’Église du village.
Et nous voilà au point 4 avec trois nouvelles photos.

30, 31 et 32. On vise au loin la D 919 entre la sortie de Saint-Pée et Oloron-ville.
En 4 le chemin tourne de nouveau à angle droit et se dirige vers le point 5.
De 4 à 5.
De 4 vers 5 le chemin est très peu pentu, on peut souffler.
33. Le parcours débute entre un bois fourni, sur la droite, et le pré Lapeyre, anciennement Poulit, sur la gauche. La distance entre 4 et 5 étant plus importante que lors des précédents intervalles, on peut proposer plusieurs blocs de photos entre ces deux points.
− Première série entre 4 et 5 .

34. La suite du bois sur la droite, sur une distance assez longue.
35 et 36. Deux vues d’Oloron et de la D 919,sur la gauche, à travers la haie du pré Lapeyre.
− Deuxième série entre 4 et 5 .
37. Je me retourne pour montrer, sur la droite du chemin, l’entrée d’une clairière autrefois siège d’une ruche.
38. Fin du grand bosquet qui nous accompagnait depuis 4 et début d’un grand pré de Labaquère.
39. Sur la gauche cette fois, fin du pré Lapeyre qui lui aussi nous suivait depuis 4.
− Troisième série entre 4 et 5.
40. On se rapproche de 5. Au loin, ouvrez l’œil, un cycliste qui vient de me doubler.
41. Avant le dernier virage donnant sur 5, je me retourne vers 4 pour visionner la dernière ligne droite parcourue, avec une randonneuse pédestre. Si on ne la distingue pas c’est qu’elle est tombée.
42. Encore 50 m et on arrive en 5, avec le château d’eau qui se devine au fond à gauche.
− Quatrième série entre 4 et 5.
Juste avant d’arriver en 5 (château d’eau), deux photos prises vers la droite.          

43. Au fond la colline boisée derrière laquelle se trouve le Camp de César (voir précédent reportage sur Saint-Pée).
44. Le même pré avec un aperçu de la chaîne pyrénéenne.

Photos prises depuis le point 5.
45. Face au château d’eau, dont la majeure partie s’enfonce dans le sol : ce n’est pas la structure classique des châteaux hauts et cylindriques que l’on aperçoit de loin juchés sur une colline.
46. Un des côtés du château d’eau, qui alimente en partie en eau l’agglomération oloronaise.
47 et 48. L’arrière du château d’eau.
Lors d’une précédente marche j’avais déjà mitraillé l’horizon du château. Dans les 4 photos ci-dessous on retrouve donc des similitudes avec certains clichés précédents.


49 à 52. Tourné de dos au Château d’eau, balayage du relief pyrénéen avec le Pic d’Orhy au loin sur la droite.

* Du château d’eau au premier nœud de parcours (de 5 à 9)

De 5 à 7 (du château à la maison Betoueig)
Quelques vues d’abord entre les points 5 et 6.

53. Passé devant le château d’eau je me retourne pour prendre le Docteur Lacanette en train d’observer, à côté de sa voiture, une battue aux singuliers sangliers (début janvier 2018).
54. La photo suivante plonge vers le lieu de la battue. En zoomant on peut apercevoir un des chasseurs, revêtu de son gilet orange, et un de ses chiens.
55. La fin du pré qui nous suivait depuis quelque temps.
56. Au fond sur le bas on distingue la maison Estanguet devant laquelle nous passerons bientôt (point 6). Durant sa jeunesse le futur triple champion olympique de canoë kayak, Tony Estanguet, passait des vacances dans la maison de ses tante et oncle, avec son frère Patrice lui aussi médaillé de bronze une fois.
On se rapproche de 6 avec maintenant deux vues sur la gauche du chemin (au loin la route dite des crêtes) et encore une sur la droite, pré Estanguet.

57 à 59. Au bout de cette partie, le chemin se sépare en 2 : à gauche vers Oloron et son camping, à droite, vers la maison Betouig (qui nous intéresse).
60. On vient de passer 6 et on se dirige vers 7 . En se retournant on aperçoit la maison Estanguet (croisement de 6) et, en haut vers la gauche, le château d’eau.
Autres clichés à  suivre entre 6 et 7.
61. Légèrement retourné, salut lointain au château d’eau.
62. Cette fois dans le sens de la marche, vue lointaine de la maison Betouig (point 7)
63. Une dernière fois retourné pour saluer encore la maison Estanguet, au fond à gauche.
Toujours entre 6 et 7 les vaches dites béarnaises.
64 à 66. Dans le pré de gauche, les vaches de race dite béarnaise, presque disparues il y a une trentaine d’année, car moins productrices de lait que les « bretonnes » par exemple. Quelques éleveurs individuels comme l’ami Bernard Mora, ou le Lycée Agricole de Soeix, ont décidé de tout faire pour sauvegarder, dans un premier temps, puis assurer le développement de ces « béarnaises ».
Nous atteignons le point 7.
67 et 68. Portail de la maison Betouig et chemin continuant vers 8 .
◊ De 7 à 8.
Vues à venir entre les points 7 et 8.

69 à 71. Sur notre droite le pré Betouig très étendu où paissent souvent en paix d’épais chevaux et poulains.
72. Dernière partie droite avant d’atteindre le point 8 (sur la droite la fin du pré Betouig et sur la gauche le bois touffu).
Nous arrivons au point 8.
73. On voit bien que le chemin tourne à angle droit vers la droite (vers le point 9). Sur la gauche apparaît le début d’un sentier étroit qui s’enfonce dans le bois. Il mène au Camp de César, alors que la direction de celui-ci est indiqué vers le point 9, ce qui rallonge pas mal la distance (sentier numéroté 5 sur le schéma général).
74. Poteau indicateur du Camp de César (le point 9 est vers la gauche).
Toujours du point 8 vue avant la descente de 8 à 9.
75. Couleurs d’automne dans le pré sur la gauche du chemin.
De 8 à 9.
Trois approches de 9.
76. Début de l’itinéraire de 8 à 9.
77. Sur la droite, un autre côté du pré Betouig, photo prise au milieu des branchages de la haie.
78. On approche de 9.
Deux autres vues prises juste avant d’arriver en 9.
78 bis. En me retournant je retrouve la maison Betouig.
78 ter. Derrière Betouig, vue plongeante sur les bois où se déroulent des battues aux sangliers.
Arrivée au point 9.
Voici le point 9, croisement de 3 chemins comme on le voit sur le schéma général.
79. En arrière la direction de 8 , à gauche celle de 11, à droite celle de10.
Nous en terminons là pour cette première partie, parcours commun 123, de 0 à 9. La seconde concernera les parcours séparés 1, 2, 3 qui convergeront vers le point 10.

 

Barcelone 2017 : troisième partie

Barcelone : du 11 au 14 avril 2017 (partie 3).

De l’introduction proposée dans la première et la deuxième partie de « Barcelone 2017 » nous ne reproduisons que le schéma général des divers quartiers de la ville ainsi que les noms de ses principaux sites.



1
. Le camp Nou et Zona Alta
2. Quartier Gràcia et Parc Güell
3. Quartier Eixample, Sagrada Familia et la Pedrera
4. Barceloneta et Front de mer
5. Quartier la Ribera, musée Picasso, Església Santa Maria del Mar et Parc de la Ciutadella
6. Quartier Barri Gòtic, la Rambla, la Cathédrale et le Palau de la Música Catalana
7. Quartier el Raval, Marché Boqueria, Museu d’Art Contemporani (MACBA) et Centre de Cultura Contemporània (CCCB)
8. Quartier Montjuïc, fondation Joan Mirò et Musée National d’Art Catalan (MNAC)

Vendredi 14 avril.

Lever matinal car nous devons nous présenter à 9 h 15 au Palau de la Música Catalana pour une visite guidée en Français. Encore un éblouissement, devant la façade certes, nous l’avions déjà admirée les jours précédents, mais aussi pour les richesses fabuleuses contenues à l’intérieur, sans parler de l’exposé remarquable de notre guide. De la cinquantaine de photos que nous nous sommes tous les deux réparties il m’était difficile de n’en retenir que quelques unes : courage donc à nos amis lecteurs devant l’afflux de ces clichés (environ une quinzaine).
Le Palais de la Musique Catalane fut à l’origine conçu par l’architecte Lluís Domènech i Montaner pour y accueillir le fameux chœur de l’Orféó Català, fondé en 1891. Sa salle de concert mêle le sentiment nationaliste (musique catalane) et la culture internationale (Bach, Beethoven … ).

On commence par deux vues extérieures qui s’ajoutent à celles déjà inclues précédemment.

Deux vues de la façade du Palau de la Música Catalana

On retrouve la façade de briques rouges et les colonnes de mosaïques évoquées dans la deuxième partie.

On continue avec une vue du bar de l’entrée et une de la cour intérieure de l’édifice. Même dans le foyer éclatent les couleurs des divers matériaux utilisés : pierre, marbre, bois, mosaïque, verre.

Hall d’entrée du Palau de la Música Catalana


La cour intérieure du Palau de la Música Catalana

Nous découvrons maintenant la décoration luxueuse des parties intérieures, tant dans les formes que dans les couleurs, avec une prédominance des mosaïques.

La Salle de concert avec la scène, le piano et les Muses. La Salle est éclairée par la lumière naturelle grâce à la coupole renversée, composée de vitraux éblouissants polychromes. Elle est entourée de 40 anges.
A l’arrière plan de la scène se dressent 18 Muses en terre cuite, jouant de toutes sortes d’instruments de musique.


Premier aperçu de la scène, de quelques muses, de l’orgue, de quelques vitraux, d’un buste en plâtre.

Les vitraux des fenêtres de la salle laissent entrer la lumière vive du soleil ou celle plus sombre des nuages.


De nouveau deux vues plus générales.

Apparaissent clairement l’orgue, la coupole au plafond, les deux statues de part et d’autre de l’orgue, une partie des muses.

Les deux bustes dans la salle sont ceux de Clavé, représentant les compositeurs catalans, et de Beethoven, représentant la musique classique internationale.

Les tubes  : 3772 tuyaux en tout. Je ne les ai pas comptés, c’est notre guide qui nous a informés.

La Coupole décrite un peu plus haut, mise en évidence.

La Coupole centrale renversée

 
Gros plan sur un des deux bustes

Deux dernières images de ce lieu magique.


La salle de concert peut contenir 2140 places. Chaque année s’y tiennent 300 concerts et spectacles de danse : le soir même de ce jour se jouait Carmina Burana ; hélas nous repartions en Béarn dans l’après-midi et nous n’avons donc pas pu profiter de l’acoustique remarquable de la salle. Néanmoins notre guide a installé notre groupe de visiteurs dans les gradins pour une écoute de quelques morceaux enregistrés dans les conditions d’un concert réel.

En route maintenant pour le dernier site d’importance, adoré des touristes et glorifié dans de nombreux manuels : la Pedrera.
Avant de l’aborder, jetons un œil sur des rues faisant le lien entre ces deux sites.
Des noms de rues et de places qui nous sont devenus familiers.

L’autre appellation de la Pedrera (carrière de pierres) est Casa Milà, du nom du mécène qui commanda cette œuvre à Gaudí, qui l’acheva en 1910, avant de se consacrer exclusivement à sa Sagrada Familia. Cette fois encore façades et toit accaparent l’œil du visiteur et ne le lâchent plus.
Les balcons en fer forgé paraissent lancer un défi aux lois de la pesanteur. Les cheminées masquées qui trônent sur les toits se prennent pour des guerriers surveillant le Quartier de l’Eixample, assoupi à leurs pieds. Ces cheminées se surnomment espantabruixos en Catalan (épouvantails à sorcière) : nouvelle analogie catalan/occitan puisque en Béarnais « espantar » signifie effrayer  et « broisha » signifie sorcière. De plus certaines de ces cheminées sont couvertes de débris  de bouteilles de cava (équivalent espagnol du champagne) et d ‘autres de mosaïques provenant de tessons de céramique (les trencadis).
On observera aussi sur les photos qu’aucun mur n’est rectiligne, retrouvant ainsi les ondulations chères au maître.
Entrée de la Pedrera devant laquelle se pressent les visiteurs. Quelques unes des cheminées qui nous guettent.

Gros plan sur les fameux balcons aériens et façade étirée.

Quelques indications sur l’intérieur de l’édifice, que nous n’avons pas le temps de visiter cette fois ci, renseignements extraits de quelques brochures.
Un appartement bourgeois typique de l’Eixample au XIXè siècle se visite ainsi que l’Espace Gaudí et un modeste Musée consacré à l’artiste. Deux autres parties méritent le coup d’œil : la Cour intérieure et un grand escalier menant aux pièces parcourues. On peut assister à des concerts l’été, sur les terrasses, prolongeant la vue sur la ville illuminée jusqu’à la mer.
Dernière anecdote :  Gaudí construisit un garage à voitures dans l’immeuble, afin de satisfaire le « caprice » de Milà, un des touts premiers propriétaires de voiture à ce moment-là.

Et voici le moment des ultimes pas errants dans Barcelone pour nous rapprocher du métro qui nous ramène une dernière fois chez nos amis. A l’intersection de Gràcia et Diagonala un obélisque nous fait un clin d’œil et derrière lui nous apercevons au loin la Pedrera.

Puis nous traversons la Plaça de la Vila Gràcia avec sa colonne gravée surmontée d’une horloge.
Un dernier cliché du présent et de l’avenir de Barcelone


Il est temps de monter dans le métro Joanic pour rejoindre Mercedes, Juan-Manuel, Guido et Léo, autour d’une bonne table qu’ils nous ont préparée. Nous les quittons vers 15 h pour atteindre la gare de Stans vers 15 h 45, le bus pour Huesca partant à 16 h et l’arrivée en cette ville à 19 h 50. Dernier bus à Huesca pour Jaca à 20 h 15.
Nous retrouvons Jaca, vers 21 h 30, en pleine célébration de la Semaine Sainte, avec ses défilés et cortèges religieux déambulant dans la ville, suivis par une partie de la population, l’autre festoyant dans les nombreux bars et restaurants pris d’assaut.
Nous partageons successivement ces deux activités : spectateurs et consommateurs, avant de pouvoir reprendre la route pour Oloron.
Une seule photo illustrant la parenthèse de Jaca.

Fin de ce périple barcelonais ô combien stimulant et enrichissant.

Bilan de ce séjour.

En ces 4 journées barcelonaises (en réalité 2 complètes, 1 matinée et 1 après-midi) nous ne pouvions que limiter nos objectifs de visites, pour plusieurs raisons : la trop grande richesse culturelle de la ville en sites et édifices, l’abondance des visiteurs dont les queues d’attente auraient nécessité trop de temps avant d’espérer accéder au lieu, l’envie de passer des instants forts avec nos hôtes, car nous n’étions pas venus à Barcelone uniquement pour les attraits de la ville. Suit une liste des lieux visités ces quatre jours et des lieux à découvrir ou approfondir lors de notre prochain passage à Barcelone.

* Monuments et Musées visités à l’intérieur.
– Fundació Joan Miró à Montjuïc.
– Eglésia de Santa Maria del Mar.
– Palau de la Música Catalana.
– Palau Guëll.
– Universitat de Barcelona.

* Monuments et Musées observés uniquement de l’extérieur.
– Castel de Montjuïc.
– Catedral de  Barcelona.
– Museu Picasso.
– La Pedrera (Casa Milà)
– L’Arc de Triomf.
– Museu de Zoologia.
– Sagrada Familia.
– Casa Battló.
– Museu Macba.
– Centre CCCB.
– Gran Teatre del Liceu.
– Església de Betlem.
– Museu Nacional d’Art de Catalunya.
– Monastère de Sant Père.
– Estadi Olympic.
– Mercado San Antoni.

* Parcs et sites divers parcourus.
– Mercat Boquería.
– Parc de la Ciutadella.
– Plaça de Catalunya.
– La Rambla.
– Passeig de Lluis Companys.
– Plaça Urquinaona.
– Parc de Montjuïc.
– Font de Canaletes.
– Rambla de Raval (et de nombreuses autres rues ou avenues).

* Autres curiosités.
– Quais avec port de plaisance et port industriel.
Font de Canaletes.
– Rambla de Raval.
– Musée de la Moto.
– Téléphérique de Montjuíc.
– Plaça dels Angels (et de nombreuses autres places).
– Vue panoramique sur Barcelone depuis Montjuïc.
– Cafe los tres ombs.
– IEC, CNT, FCB.

* Lieux à découvrir totalement.
– Parc Guëll.
– Hospital de la Santa Creui de Sant Pau.
– Nou Camp.
– Autres casas.
Etc …

Fin de la troisième partie.

Barcelone 2017 : deuxième partie

Barcelone : du 11 au 14 avril 2017 (partie 2).

De l’introduction proposée dans la première partie de « Barcelone 2017 » nous ne reproduisons que le schéma général des divers quartiers de la ville ainsi que les noms de ses principaux sites.

1. Le camp Nou et Zona Alta
2. Quartier Gràcia et Parc Güell
3. Quartier Eixample, Sagrada Familia et la Pedrera
4. Barceloneta et Front de mer
5. Quartier la Ribera, musée Picasso, Església Santa Maria del Mar et Parc de la Ciutadella
6. Quartier Barri Gòtic, la Rambla, la Cathédrale et le Palau de la Música Catalana
7. Quartier el Raval, Marché Boqueria, Museu d’Art Contemporani (MACBA) et Centre de Cultura Contemporània (CCCB)
8. Quartier Montjuïc, fondation Joan Mirò et Musée National d’Art Catalan (MNAC)

Comme pour le précédent article, les photos choisies proviennent de notre appareil photo, de notre smartphone et quelques unes de livres touristiques sur Barcelone.

Jeudi 13 avril

Mercedes nous accompagne pour ce début de matinée : métro jusqu’à Sant Antoni, après changement à Passeig Gràcia, le but visé étant le quartier Raval, ancien quartier ouvrier, en pleine rénovation depuis une vingtaine d’années.
Très vite après la sortie du métro s’offrent au regard deux vues intéressantes : un café célèbre, els 3 ombs, et le plus ancien marché couvert de style les Halles de Paris, mercado de Sant Antoni, malheureusement en travaux et donc fermé au public.
Le célèbre compositeur/poète catalan Serrat est natif de ce quartier (j’ai commencé il y a quelque temps la traduction en béarnais d’un de ses textes)


Café els tres ombs et mercat de Sant Antoni

Nous atteignons ensuite la Rambla del Raval. Nouvelle artère importante puisque elle ne date que de quelques années avec l’objectif de la rendre de plus en plus populaire. De nouveaux magasins, bars, restaurants s’y implantent peu à peu.


Rambla del Raval : l’animation n’est pas encore celle de LA Rambla principale, l’unique, mais les Barcelonais espèrent en une prochaine prospérité. J’ai de la chance, j’y ai rencontré deux charmantes personnes, Hélène et Mercedes.

Poursuivant notre marche dans ce quartier populaire nous traversons des rues commerçantes où abondent les boutiques, boucheries hallal commerces pakistanais et indiens, d’autres vitrines comme celle de l’Institut d’Estudis Catalans ou celle de la CNT.

Devantures de l’IEC et de la CNT

Durant la guerre d’Espagne le syndicat anarchiste de la CNT joua un rôle prédominant d’opposition au régime fasciste, surtout à Barcelone. En cette ville la CNT livra un combat héroïque lors de la fameuse bataille du Central Téléphonique. C’est pourquoi je ne peux que lui rendre hommage par la modeste photo de ce local .

Deux … artères de la cité et notre guide Mercedes, notre … veine

Puis vient la visite de deux centres culturels d’extérieur par lui-même intéressant : le MACBA (Museu d’Art Contemporani de Barcelona) et le CCCB (Centro Cultural Contemporal de Barcelona).
Situé sur la Plaça dels Angels, le Musée d’Art Contemporain expose les œuvres d’artistes contemporains pour l’essentiel catalans mais aussi Dubuffet, Boltanski … dans une structure très lumineuse et aérienne. Sur les murs en mosaïque du CCCB on relève l’inscription de proverbes : le Centre se spécialise dans des expositions thématiques et des rencontres comme le festival des courts-métrages.

 

Vues du MACBA

Vues du CCCB

Mercedes nous rappelle que frère Jean-Louis tint une conférence en ces lieux privilégiés il y a quelques années.
Après la traversée de la Plaça de Castella, nous atteignons l’Universitat de Barcelona, la plus ancienne de la région, où nous quitte Mercedes. Nous parcourons avec un certain étonnement l’intérieur de l’Université, car il s’agit d’une succession de cours ombragées et feuillues, ponctuées de petites mares, dont l’aspect général se rapproche plus d’un square que d’un lieu d’études.
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Façade et intérieur de l’Universitat de Barcelona

La matinée se termine par un nouveau passage à la Plaça de la Catalunya puis la Plaça de Urquinonoa où nous dégustons le sandwich préparé le matin par Juan-Manuel.
Passant une nouvelle fois devant le Palais de la Musique (Palau de la Música Catalana) nous prenons les 2 tickets pour la visite du lendemain et nous admirons (le mot n’est pas exagéré) à sa sortie une construction de Gaudí, bariolée, pimpante, et de formes complexes : en hommage à l’ orphéo català (nous y reviendrons plus loin dans l’exposé). La façade de briques rouges nous interpelle, avec ses colonnes de mosaïques .

Se succèdent ensuite le passatge Sèrt (peintre renommé catalan), la plaça de Sant Pere et son Monastère, la plaça San Joan et son Arc de Triomphe en briques rouges, construit pour l’Exposition Universelle de 1888. Nous avons atteint là le Parc de la Citadelle, un autre joyau de la ville, avec son obélisque, sa grande tour dans le prolongement de la vaste esplanade bordée de palmiers, ses lampadaires métalliques, sa statue d’un ancien maire de Barcelone, son lac où les Barcelonais se livrent au canotage … Le Parc englobe également le Musée de Sciences Naturelles, que nous ne faisons qu’observer de loin, son zoo, le Parlament de Catalunya


Quelques éléments du Parc de la Citadelle

Nous continuons notre marche qui nous fait traverser d’autres places et découvrir quelques curiosités : la plaça de Jaime Sabartès – sculpteur et biographe de Picasso – la plaça de Joan Carli – acteur de théâtre – la plaça de la seu, la plaça nova, la plaça de Frederic Marès, le Museu de la Moto de Barcelona, la plaça de Sant Joseph Oriol, la Basilique Santa Maria, plus peuplée que la veille.
Un marché couvert, de toit original incliné et en bois, attire notre attention.

Hé oui, je marchais dans le marché !

Un petit crochet sur la Rambla et la mosaïque au sol de Miró , le théâtre deu liceu, pour poursuivre par une longue pose devant et dans le magnifique Palau Güell, dont l’élaboration fit la renommée internationale de Gaudí, ne serait-ce que par l’utilisation de structures innovantes comme celle des arcs paraboliques. Le nom de ce Palais n’est autre que celui du mécène qui voulait un édifice personnel qui le distingua de ceux de ses voisins, dans les années 1880. Gaudí y mêla différents styles : mauresque, gothique et Art Nouveau. Pour notre part, parmi les richesses du lieu, nous retiendrons deux éléments du Palais : un majestueux escalier de marbre et les 18 cheminées dressées sur la terrasse, mélanges de céramique et de pierre.    


Palau Güell : la maquette dans l’entrée, des vues de la façade, de l’intérieur et de la terrasse.
Sur un cliché on peut remarquer que le Palais est mitoyen avec des habitations dont on perçoit de la lingerie en train de sécher.

Ensuite, encore un peu de Rambla et de Plaça de Catalunya pour viser le quartier l’Eixample (l’extension, en Catalan), plus au nord, traversé de larges rues rectilignes, soit parallèles, soit perpendiculaires.
On parvient ainsi à la Casa Battló, encore un des chefs d’œuvre de Gaudí, devant laquelle se pressent les visiteurs. Nous n’admirons que l’extérieur de la Maison, avec, entre autres, sa façade recouverte de mosaïques bleutées et mauves et son toit ondulé. On surnomme la Maison la Casa del drac (la Maison du dragon) car le toit évoque Sant Jordi (Saint Georges) terrassant le dragon.

La casa Battló

Le cheminement sans but précis nous mène ensuite à rencontrer diverses structures pas toujours répertoriées dans les guides comme l' »hôtel des trois dragons » et un obélisque en plein carrefour.

 

Notre errance continue, destination la Sagrada Família où doivent nous rejoindre en soirée nos hôtes, via le Passeig Gràcia, les grandes artères Diagonala et Passeig Sant Joan, la plaça de Mossen

La Sagrada Família commence à poindre au loin

Avant de proposer d’autres clichés de cette gloire architecturale, quelques rappels, ou informations, historiques. C’est en 1883 que Gaudí se vit confier la reprise de la construction d’un Temple à la gloire de la Sainte Famille. Lui-même fervent pratiquant se consacra à cette tâche avec obstination et originalité, malgré les obstacles administratifs rencontrés. Il lui arriva même de loger dans le chantier. Mort accidentellement en 1926 (renversé par un tramway) il ne vit donc pas la longue évolution de la construction de son « enfant », d’autant qu’à nos jours elle reste inachevée, ce qui explique les travaux toujours en cours et les grues (les outils, pas les oiseaux) perchées sur les toits. Une des chapelles de la Sagrada Família abrite la tombe de Gaudí.
Quelques dates marquantes. 1882 : pose de la première pierre sous l’impulsion d’un architecte désavoué très vite par les fondateurs religieux qui le remplacent par Gaudí. 1889 : achèvement de la crypte. 1925 : achèvement de la première tour (100 m). 1936 : travaux interrompus pendant 20 ans après le début de la guerre civile, quelques parties incendiées. 1990 : achèvement, controversé, de la façade de la Passion. 2000 : achèvement de la nef. L’achèvement complet de l’église est prévu vers 2030.


Et nous voici devant LE Monument de Barcelona à l’intérieur duquel nous ne pourrons pas pénétrer cette année car notre réservation par Internet fut trop tardive, compte tenu de l’affluence due à la période de la Semaine Sainte. La présence des grues nous prouve bien que nous sommes au bon endroit.

Beaucoup de monde évidemment  devant la façade principale et tout autour de la Sagrada. Bien que nous ayant déjà imprégné de pas mal de photos du monument, nous le découvrons en « réel » avec étonnement , surpris par ses nombreuses tours et ses détails et reliefs si caractéristiques.
Nous déambulons et observons la Sagrada sous tous les angles.
Les détails architecturaux de la Sagrada Família méritent toute notre attention.

Quelques unes des nombreuses flèches entourant les grandes tours

L’entrée de la Sagrada, surmontée de ses quatre tours

Vue colorée d’une autre face de la Sagrada Família.

Nous quittons pour quelques instants la Sagrada afin de nous installer dans un café du voisinage pour consommer un en cas typique  : caña, clara et calamares. Il reste encore un peu de temps avant de retrouver nos amis, juste ce qu’il faut pour visiter un local, mini musée du FC Barcelone, où j’apprécie les panneaux de photos des équipes locales des dernières décennies. Le musée met en valeur trois gloires de l’histoire du FCB, deux anciennes et une actuelle : Kubala, Cruyff et Messi. Aucun Catalan ni même Espagnol dans cette liste puisque les pays d’origine des joueurs cités sont respectivement Hongrie, Pays Bas et Argentine.
Le repas du soir se déroule, tout proche de la Sagrada Família, en un resto de poissons et crustacés au service très original, la Paradita, très fréquenté, sans réservation, où chacun choisit son poisson ou son coquillage avant de se trouver une place assise dans le brouhaha. Quand le plat commandé est prêt la cuisine appelle au micro par un numéro préalablement fourni. Notre groupe se partage gambas, homard, moules, seiche.
La soirée de ce jeudi se clôture par la dégustation de glaces dans un café proche de chez Mercedes et Juan-Manuel. Longue journée lors de laquelle les yeux et … les jambes furent abondamment sollicités.

Fin de la deuxième partie.

Barcelone avril 2017 : première partie

Barcelone : du 11 au 14 avril 2017 (partie 1).

Du 11 avril au 14 avril 2017 Hélène et moi avons découvert Barcelone et Sitges, un village proche. Personnellement j’avais certes vécu 6 heures à Barcelone il y a quelques années, avec Jean Oscamou, le temps de regrouper les affaires de sa fille Laure qui finissait ses études en pays catalan et revenait en Béarn. Mais je ne me souvenais que de la fameuse Rambla et de la Plaça de Catalunya. Cette même Laure nous fut d’une grande aide pour ce voyage de 2017 puisqu’elle s’occupa de la délivrance des billets par Internet, nous prêta 2 livres sur la ville, d’un grand intérêt pour nous, et nous indiqua la rue où stationner gratuitement et sans risque à Jaca.
Car la voiture nous mena en effet de Saint-Pée à Jaca avant de monter dans l’autobus de la Compagnie Alossa : de Jaca à  Huesca puis de Huesca à Barcelone. Pour chacun de nous deux le tarif s’élevait à 15 € (aller-retour J-H) puis 32 € (aller-retour H-B). Deux provinces espagnoles traversées donc : Aragon et Catalogne. Durées de chaque trajet : St Pée-Jaca : 1 h 15 (attente du 1er bus de 3/4 h : on voulait surtout pas le rater ! ); Jacca- Huesca : 1 h 10 (20 min d’attente du 2ème bus); Huesca-Barcelone : 3 h 55; donc autour de 6 h 20 sur la route, 7 h 25 entre le départ de la maison et l’arrivée à la gare Sants de Barcelone, y compris quelques courts arrêts dans des villes citées plus loin.
Les différentes sources utilisées pour cet article : mes notes personnelles, écrites chaque jour sur un petit carnet, les photos prises par Hélène (smartphone) ou par moi (appareil photo classique), 2 livres sur Barcelone régulièrement consultés (un de Laure, l’autre de la Médiathèque d’Oloron), un autre composé exclusivement de photos d’artistes professionnels, et évidemment les souvenirs ou commentaires de chacun de nous deux.
Remarque initiale sur les photos de l’article : celles provenant de documents extérieurs sont bien sûr de qualité mais bordées de « blanc » après leur numérisation, ce qui les rend moins attrayantes. 
Autre remarque concernant l’orthographe des noms : parfois en Français, parfois en Castillan, parfois en Catalan.

Ci-dessous un schéma des différents quartiers de Barcelone. Durant notre périple nous en avons parcouru sept sur huit. Seul le « barrio » numéroté 1 (avec le fameux Nou Camp où joue le non moins fameux FC Barcelone) n’a pas retenu notre attention (question de temps).
Nous figurons dans chacun de ces quartiers les principaux sites que nous avons fréquentés, rapidement pour certains, plus longuement pour d’autres.

1. Le camp Nou et Zona Alta
2. Quartier Gràcia et Parc Güell
3. Quartier Eixample, Sagrada Familia et la Pedrera
4. Barceloneta et Front de mer
5. Quartier la Ribera, musée Picasso, Església Santa Maria del Mar et Parc de la Ciutadella
6. Quartier Barri Gòtic, la Rambla, la Cathédrale et le Palau de la Música Catalana
7. Quartier el Raval, Marché Boqueria, Museu d’Art Contemporani (MACBA) et Centre de Cultura Contemporània (CCCB)
8. Quartier Montjuïc, fondation Joan Mirò et Musée National d’Art Catalan (MNAC)

Voici, jour après jour, ce que nous vîmes (le passé simple s’emploie pas mal en Espagne) et ressentîmes. Pour ne pas trop alourdir la lecture je divise la description en trois parties : mardi et mercredi pour la première, jeudi pour la deuxième et vendredi pour la troisième.

Mardi 11 avril.

Départ de Saint-Pée à 6 h 30, arrivée à Barcelone à 13 h55. Temps impeccable, comme il le sera durant tout notre séjour, la veste n’étant utilisée qu’en matinée et en soirée. Entre Jacca et Huesca on note les nombreux travaux en vue d’autoroutes et de ponts. Entre Huesca et Barcelone on observe plutôt de grandes étendues de terrains cultivés (luzerne, colza … ), des fermes importantes avec des bâtiments volumineux abritant les animaux, peu vus à l’extérieur (principalement des vaches). Je relève les arrêts principaux : Barbastro, Monzon, Lerida (Lleida en Catalan).
Juan-Manuel nous accueille à la Gare Sants (il existe une autre gare routière dans Barcelone), située quartier ouest de la ville, et nous emmène dans sa voiture chez lui, rue Lorena (environ 35 min vers l’est de la ville). Nous y rejoignons Mercedes et leurs deux enfants Guido (8 ans) et Léo (6 ans) pour un premier déjeuner qui permet de se retrouver comme si on s’était quittés la veille, alors que notre dernière rencontre date de 3 ans à Saint-Pée. On parle des familles respectives, de nos projets de visites et même de … Messi, la vedette du FC Barcelone, natif lui aussi de Rosario, en Argentine, ville natale de … Juan-Manuel.

Nous partons ensuite tous les 6 dans leur grande voiture pour le quartier Montjuïc, à l’ouest de la ville. Il s’agit d’une colline s’élevant à 213 m au-dessus de la Mer Méditerranée, avec sa végétation foisonnante, ses fontaines, sa citadelle. Le lieu fut le site de l’Exposition Universelle de 1929 et des Jeux Olympiques de 1992.
Une balade à pied dans le Parc de Montjuïc nous permet de profiter de deux panoramas, dont l’un dominant le Port industriel de Barcelone, puis de quelques sculptures extérieures et enfin de la Fundaciò Joan Mirò.


Vues panoramiques sur Barcelone, à partir du Parc de Montjuïc


                                                 Entrée du Musée Mirò

Le Musée lui-même, très vaste et très lumineux, idée de Mirò (1971), œuvre de l’architecte Joseph Sert, associe harmonieusement Art et Architecture. De Mirò lui-même nous connaissions certes quelques toiles datant de sa période surréaliste mais nous découvrons là une panoplie très variée, en peinture bien sûr mais aussi en sculpture, dessin et tapisserie, l’ensemble créé sur une période de 60 années. On dénombre autour de 220 tableaux du maître, des tapisseries, 180 sculptures, 8000 dessins, mais seulement (!) 400 de ces œuvres sont exposées dans ce Musée. On distingue bien son évolution picturale entre réalisme relatif et surréalisme, caractérisé par les couleurs primaires et les formes symbolisant la lune, la femme et les oiseaux. Le personnage aussi nous intéresse, pour son engagement politique et son ouverture. Il se revendique Catalan mais refuse de s’enfermer dans une bulle nationaliste, se qualifiant lui-même de Catalan International.
Parmi les multiples créations de Mirò : Pagès Català al Cla de Lluna   et Home i Dona Davant un Munt d’Excrement

                                                                            Deux toiles de Mirò

Mirò réalise des tapisseries à partir des années 1970. Nous avons photographié une de ses plus colorées, aux dimensions imposantes.

                                                                          Tapisserie de Joan Mirò

Dans la dernière partie de sa vie l’artiste maltraite parfois la toile, allant même jusqu’à la brûler s’il faut, ou juxtaposant peinture et dessins en forme de hachures.

Quelques sculptures méritent également l’attention.
Fontaines de Calder (au-dessus) et vue panoramique de Barcelone à partir du jardin du Musée

Nous longeons ensuite le Castel de Montjuïc, ancien tour de guet sur la ville, contre les murs duquel furent fusillés bon nombre de militants, à des époques diverses : notamment,  par les Franquistes, de nombreux Républicains espagnols, dont Lluis Companys, Président de la Généralitat Catalana, exilé en France puis capturé par la Gestapo avant d’être livré aux Nationalistes.

        
Le Castel de Montjuïc

Nous observons, sans le prendre, le téléphérique qui vole au-dessus de nos têtes et reprenons la route en découvrant, sans y pénétrer, d’autres bâtiments comme l’Estadi Olimpic et le MNAC  (Palais National d’Art Catalan), qui fait partie des sites que nous projetons de connaître lors de notre prochaine visite à Barcelone car il héberge une très belle collection d’œuvres d’art roman retrouvées dans diverses églises catalanes au XIXème siècle.

A gauche : Mirador de l’alcade – A droite : le MNAC

Retour à la maison en passant par certains lieux que nous retrouverons les jours prochains, en circulant longuement le long de la Grande Via de los Corts Catalanes, voie traversant Barcelone d’ouest en est.
Le repas du soir se déroule dans l’appartement de nos hôtes, en partie en regardant le quart de finale de Coupe d’Europe de foot entre la Juventus de Turin et … le FC Barcelone. Hélas pour le jeune Guido, les Catalans s’inclinent 0-3.

Mercredi 12 avril.

En fin de matinée nous partons tous les 6 en voiture à Sitges, station balnéaire située à 40 km de Barcelone, en empruntant une route côtière pittoresque, coincée par moments entre la Mer et la petite montagne. Après une longue promenade pédestre le long de la plage et la visite des ruelles et boutiques de la cité, nous dégustons le casse-croûte, préparé auparavant, dans les jardins de Terramar.


Quelques vues de Sitges : sa plage, ses rues, ses curiosités artistiques et … nos quatre amis Mercedes, Juan-Manuel, Guido et Léo.

L’exploration de Barcelone commencera, pour Hélène et moi, vers 15 h. D’abord par la connaissance du Métro (8 lignes au total) : une seule voiture par train, plus longue que celles du métro de Paris, intérieur et extérieur très propres, un minimum de publicité, peu de bruit. Pour ce premier voyage : départ de la station Llucmajor et arrivée à la station Urquinaona (quartier La Ribera).
Nous admirons d’abord le Palau de la Musica Catalana, magnifique de l’extérieur mais que nous ne pouvons pas visiter aujourd’hui car l’horaire de la visite guidée ne nous convient pas : ce n’est que partie remise (à vendredi).
Ci-dessous une première photo sur l’intérieur du Palais (entrée).
                                Salle d’accueil du Palais de la Musique Catalane

Nos pas nous mènent ensuite à la Catedral de Barcelona, de type gothique, devant laquelle la longue queue des visiteurs nous décourage,  par rapport au programme que nous nous sommes fixés ce jour. On apprécie bien sûr la façade de la Cathédrale, avec sa flèche culminant à 70 m, son portail encadré de deux tours jumelles, ainsi que l’animation grouillante sur le parvis : nombreux touristes, musiciens, équilibristes, statues humaines, femmes revêtues de fleurs … Mais est remise à plus tard la découverte intérieure du cloître, de la nef, de son orgue, des stalles en bois du chœur central et de ses 28 chapelles.

                                                                                  La façade de la Cathédrale


                                            Animation sur le parvis de la Cathédrale

Nous poursuivons notre promenade aléatoire dans de petites rues du quartier (Barri Gòtic) pour nous arrêter, un peu plus à l’est, devant l’Església de Santa Maria del Mar, parfait exemple du style gothique austère catalan rencontré à Barcelone (Quartier La Ribera). Si l’extérieur de cette Église n’attire pas spécialement l’attention la majesté mais aussi la simplicité de son intérieur nous interpelle aussitôt : hautes colonnes parallèles jusqu’au plafond, rosace lumineuse exposée sur l’arrière, maquette de navire suspendue au milieu de l’autel, orgue placée au mitan de l’église, nombreux vitraux de grande dimension. La maquette de navire rappelle que l’église est dédiée à Sainte Marie de la Mer, patronne des marins.

On s’éloigne de la Cathédrale pour rejoindre Santa Maria del Mar

                                                       Intérieur de Santa Maria del Mar

Quelques unes de nos photos de Santa Maria del Mar, avec la maquette du navire sur l’une d’entre elles.                                                                                                                                                       Nous poursuivons notre promenade vers le Port en traversant plusieurs places avant de nous reposer pour déguster une petite collation.
 
Quelques sculptures et le Monument a Colom en évidence sur les alentours des quais

Nous nous dirigeons ensuite vers le Palau Güell. Ce jour nous nous contentons d’une photo de l’extérieur, réservant une visite guidée pour le lendemain.

Palau Güell, création de Gaudí

Et nous voici sur la fameuse Rambla que nous remontons, avec de nombreux arrêts, jusqu’à la Plaça de la Catalunya.
La Rambla, artère de 1180 m de longueur déroulée du sud au nord entre le Monument a Colom et la Plaça de Catalunya, est l’avenue piétonnière la plus fréquentée par les Barcelonais et les touristes, chaque jour et en toute saison, sous le regard de ses arbres protecteurs. À l’origine les eaux de la ville empruntaient ce chemin qui ne fut recouvert qu’au début du XVIIIè siècle : son nom provient de l’Arabe ramlas signifiant torrent sec en été.
                                                              La Rambla et le Monument a Colom au fond

                                                                                            Monument a Colom

Plusieurs arrêts sur la Rambla elle-même évidemment mais aussi sur les rues adjacentes. Après le Palau Güell cité plus haut, le regard se porte sur la plaça Reial, un des joyaux du Barri Gòtic, créé en 1848 à l’emplacement d’un ancien monastère et inspiré de la Place des Vosges de Paris. Quadrilatère bordé sur chacun de ses côtés par des arcades et orné de lampadaires dont la conception incombe à … Gaudí, dont nous aurons l’occasion de reparler plus tard. Ces lampadaires présentent un couronnement en forme de casque, par allusion au dieu du commerce, Mercure. La Place se targue d’imposants bâtiments datant du XIXè siècle, qui voisinent avec de nombreux cafés et restaurants.
                                                                   Photo d’Archives de la Plaça Reial

Après avoir longé le Gran Teatre del Liceu, qui abrite une des plus grandes salles d’opéra du monde, et qui fit connaître entre autres Montserrat Caballé, nos pas nous conduisent au renommé et très fréquenté Mercat de la Boqueria. Constitué d’une quarantaine de marchés couverts permanents, Boqueria exhibe une multitude de produits et de couleurs, dont la fraîcheur et le choix ravissent les yeux et le palais, puisque les étals de produits alimentaires côtoient les bars : fruits, légumes, crustacés, poissons, viandes, œufs … mais aussi vaisselle, vêtements …

      


Mercado de la Boqueria

Un des points favoris pour les rendez-vous festifs est le Pla de la Boqueria, en milieu de Rambla, présentant au sol une mosaïque en céramique dessinée par Joan Miró, utilisant comme bien souvent les trois couleurs primaires.
Un peu plus loin apparaît l’Eglésia de Betlem, du XVIIè siècle, dont la façade donnant sur Rambla présente deux portes de style baroque et un portail latéral orné de statues de Saints locaux.  À l’extrémité nord de Rambla, voici la Plaça de Catalunya et Font de Canaletes, lieu de rendez-vous des supporters la veille d’un match du FC Barcelone. Selon une légende, les personnes qui boivent de l’eau de cette fontaine du XIXè siècle ne peuvent que tomber amoureux de la ville et s’engagent à y revenir.

Font de Canaletes

Comme on le voit sur le cliché suivant (qui n’est pas personnel) la Plaça de Catalunya est le lieu où « tous les chemins s’ouvrent, qu’ils soient centripètes ou centrifuges, d’où tout part et tout arrive ».

                                                        Plaça Cataluyna

On ne pouvait pas vivre quelques jours à Barcelone sans goûter à ses tapas. Même si à ce sujet la ville ne possède pas la réputation d’autre cités espagnoles ou basques que nous connaissons, comme Pamplona, San Sebastian, Saragosa ou Logroño, nous prenons plaisir à nous accouder à un bar bien achalandé, le Moka, seuls clients face à la camarera, les autres touristes préférant le confort des tables et des chaises. De quoi aussi pratiquer un peu plus notre Espagnol et de retrouver des similitudes entre le Catalan et le Béarnais.
La dernière marche de la journée nous mène au métro Urquinaona pour regagner l’appartement de nos amis.

Fin de la première partie.