La première partie de « Saint-Pée sympa » traitait du Quartier Saint-Pée-de-Haut. Avant de s’intéresser à la deuxième partie traitant de Saint-Pée-de-Bas on peut revenir à l’introduction générale qui concernait quelques considérations personnelles et familiales, la vie administrative du village, sa situation géographique, ses principaux cours d’eau … Pour ceux qui n’auraient pas parcouru cette première partie, je me permets finalement un « copier/coller » (en italique)
Depuis juillet 2011 Hélène et moi vivons à l’année longue (comme on dit au Québec) à Saint-Pée d’Oloron. Mais les souvenirs de ce village, et un certain vécu, datent pour moi de ma tendre enfance puisque mes frères et moi y passions les vacances scolaires d’été. Deux précédents articles de ce blog font déjà référence à Saint-Pée : « marches dans les environs d’Oloron », paru le 16/01/14 et « rencontres rugbystiques Aramits/Saint-Pée au siècle dernier », paru le 30/08/14, sans compter quelques histoires entendues ou vues à l’époque dans les bistros du village, histoires contées dans les cinq épisodes des « réparties de campagne » , entre le 29/11/13 et le 29/08/14.
Dans ce qui suit j’énumère les activités actuelles du village, artisanales ou agricoles, ainsi que ses sites, curiosités, bâtiments. Puis je reviens sur les activités ou sites disparus ces dernières années. Dans ce récit porté par la mémoire peuvent se glisser des oublis et imprécisions, voire des erreurs, et je souhaiterais que les uns et les autres me soient communiqués.
Avant tout je rappelle que Saint-Pée est un quartier de la ville d’Oloron-Sainte-Marie. Il y a quarante ans prairies et cultures séparaient nettement le village de la ville mais peu à peu les constructions les rapprochent- maisons d’habitation, clinique, gendarmerie … La population, majoritairement rurale dans le temps, se diversifie de plus en plus. On comptait une vingtaine de producteurs de vaches laitières il y a 20 ans, ils ne sont plus que quatre dans le village, chiffres en accord avec ceux donnés récemment par la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques : entre 2004 et 2014, dans le département, les diminutions sont au nombre de 14000 vaches laitières , 45 millions de litres (lait de vache) et 800 élevages (vaches).
Saint-Pée n’a pas d’administration propre mais dépend de la mairie d’Oloron. Pour l’anecdote signalons l’existence éphémère, dans les années 60, d’une organisation qui se voulait plus humoristique que politique : le MAS (mouvement pour l’autonomie de St Pée). Les affiches accrochées au tilleul situé en face de l’église invitaient en fait les gens qui sortaient de la messe dominicale à venir assister au match de rugby programmé l’après-midi « sous les pommiers » (voir article cité plus haut). Les votes pour les élections, réelles, se déroulent dans l’ancienne école du bourg : pour les plus récentes de mai 2014 on comptait 366 inscrits.
Dans les différents lieux et curiosités signalés de Saint-Pée pas trace des noms et emplacements des nombreuses palombières juchées dans les chênes des bois du village : cette passion mériterait plus qu’un paragraphe car les anecdotes autour de la chasse à la palombe foisonnent, des drôles et des moins comiques. Je ne cite pas non plus les endroits où fleurissent les champignons, principalement cèpes et girolles, on comprendra facilement pourquoi je garde le secret.
Poursuivons avec les cours d’eau sillonnant le village. Je ne ferai qu’évoquer les nombreux rus qui parsèment le bois de Saint-Pée (en citant toutefois le plus connu d’entre eux, le Bélandre : il coupe la départementale 919 non loin de la ferme Bouenou-Bédécarrax et se jette dans le Vert au niveau de la station de pompage ; ces divers éléments apparaissent dans la carte tracée plus bas) avant de nommer les deux principaux courants. Le plus important est bien sûr le Vert (qu’on pourrait surnommer en ce passage le Gave de Saint-Pée) par rapport auquel on distingue les deux parties de Saint-Pée : Saint-Pée-de-Haut (en amont) et Saint-Pée-de-Bas (en aval). Le Vert provient de la confluence, à Aramits, du Vert de Barlanès et du Vert d’Arette. Lui-même se jette après Moumour dans le Gave d’Oloron avant de rejoindre le Gave de Pau puis l’Adour puis l’Océan. Dans notre enfance les piscines n’existaient pas encore et le Vert nous proposait ses eaux rafraîchissantes l’été, du côté du Pont Noir (voir une des cartes à venir) ou de la digue de Moumour. Si les écrevisses et les anguilles ont pratiquement disparu des rus et du Vert, ce dernier garde toujours en son sein plusieurs variétés de poissons comme la truite ou le goujon et les pêcheurs cuissardés se risquent encore dans le mitan de son lit.
La Mielle constitue le deuxième cours d’eau conséquent, entre Moumour et Saint-Pée-de-Bas et aussi en limite de séparation entre Saint-Pée-de-Haut et Oloron. Si bien qu’on utilise plutôt le pluriel, les Mielles, pour désigner l’ensemble de ces ruisseaux. La Mielle, issue du bois de Buguangue, au-dessus du village d’Ance, se scinde en deux parties principales, juste avant d’arriver au Camping Municipal. Un bras rejoint Légugnon mais devient sous-terrain à hauteur du lycée Supervielle et de la CAPA. L’autre bras (voir schéma) longe le terrain de rugby du Stade de Saint-Pée et l’ancienne ferme Jacob avant de tourner vers Saint-Pée-de-Bas pour rejoindre le Vert après le village de Moumour. Dans ce stade évolue l’équipe fanion oloronaise du FCO, et le nom de la Mielle était bien connu des arbitres à l’époque car lorsque les spectateurs n’adhéraient pas à leurs décisions, certains leur promettaient un bain spectaculaire dans le cours d’eau pourtant paisible qui serpente derrière les tribunes : « l’arbitre à la Mielle » ponctuait les vociférations d’alors en espérant troubler l’homme au sifflet qui ne se doutait pas que le « fleuve » évoqué avait moins d’un mètre de profondeur. Plusieurs petits ruisseaux accompagnent les chemins des Mielles, servant autrefois d’irrigation pour les prairies attenantes.
Comme je l’ai fait pour St-Pée-de-Haut, j’énonce quelques « célébrités » de Saint-Pée-de-Bas, soit comme conseillers municipaux, soit comme sportifs portant les couleurs d’Oloron. Dans la première catégorie : Constant Bergeras, sa fille Maryline, Bernard Laborde, Valérie Sartolou (dans le Conseil actuel), Bernard Uthurry, ancien Maire, domicilié près de la Polyclinique, qu’on annexera donc à St-Pée. Dans le deuxième groupe : encore Bernard Laborde, qui continue de s’occuper de la préparation physique et de la musculation des joueurs du F.C.O. rugby, encore Bernard Uthurry qui appartint à la grande équipe de Milo Clémente, soit en 2ème soit en 3ème ligne, Victor Sartolou, pilier, Champion de France avec l’équipe de Marestin, son fils Jean, arrière du F.C.O. de longues années, ses petits-enfants Nicolas, actuel capitaine du F.C.O. football, et Valérie, déjà citée plus haut, handballeuse à Bordes et qui appartint au staff du F.C.O. rugby, Bernard Lacazette, lui aussi arrière du F.C.O. rugby, Jean Fourcade talonneur des juniors, Pierre Susbielle, Champion de France de Nationale B en même temps que les Lees, Vignau, Kouider … en 1985.
Le quartier Saint-Pée-de-Bas commence à l’École et l’Église du village (Chemin des Charrois) et s’étale tout au long de la Départementale 24 , entre le quartier Pondeilh d’Oloron et le village d’Esquiule, porte de la Soule, une des trois provinces basques du Nord.
Sur la carte de Saint-Pée-de-Bas à suivre sont mentionnées les abréviations : F (fermes, exploitations agricoles, même quand il ne s’agit pas de la seule activité), E (entreprises, artisanat, commerce), S (sites, bâtiments, curiosités), C (chemins, routes, impasses).
Remarques : seuls figurent les axes routiers (goudronnés ou carrossables), par des traits droits, donc sans tenir compte des virages ; aucune échelle n’est utilisée. Afin de ne pas surcharger de chiffres, un commentaire ou une photo peut accompagner l’intitulé du chemin ou du site .
schéma de Saint-Pée-de-Bas
Chemins C.
Dans le précédent article (première partie de Saint-Pée sympa) je proposais une traduction (arrevirada) en Béarnais de ces divers chemins.
1. Chemin du Vert : du Pont Lavigne (St-Pée-de-Haut) au Pont Noir (St-Pée-de-Bas)il passe devant la ferme Bédécarrax puis traverse le Bois de Saint-Pée en longeant la rive gauche du Vert pour terminer vers le Parcours Santé. Marche, footing, VTT, ce chemin ne manque pas de présences sportives.
6. Chemin des Charrois : la plus longue artère de Saint-Pée puisqu’elle traverse tout le village, reliant les deux départementales D 919 et D 24. Les automobilistes venant d’Esquiule pour se rendre en vallée de Barétous l’empruntent, ce qui leur permet d’éviter Oloron.
Quelqu’un surnomma un jour ce Chemin « Quartier Latin » de St-Pée car il donne accès à l’École et à l’Église.
12. Chemin de Bascou. Il mène à la ferme Poutous-Bascou et à l’ancienne ferme Toulas.
13. Chemin du Saliga. Il donne sur le Chemin des Charrois et sur le Chemin du Pont Noir, à l’entrée du Parcours Santé. Il dessert deux habitations.
chemin du Saliga : vue prise à partir du Chemin des Charrois
14. Chemin du Pont Noir. Partant du Pont Noir il monte vers la ferme Miramon et deux autres anciennes exploitations agricoles, et permet l’accès à divers bois et prairies. En le quittant sur la gauche on peut retomber sur le Chemin du Vert après avoir traversé le bois et rencontré une palombière.
photo prise du Chemin des Charrois avec en contre-bas, successivement : Parcours Santé, Chemin du Vert, le Vert, Chemin du Pont Noir, maison Miramon, Monbalou
15. Chemin du Moulin. Il conduit à la ferme Labourdette.
16. Camin deths Sotous (Chemin des Sotous). De la départementale 24 il permet de rejoindre les Mielles puis le village de Moumour, en passant d’abord devant la ferme Larrieu. Ce Chemin rejoint une route qui, vers la droite permet d’atteindre la Quartier Pondeilh d’Oloron, et vers la gauche se dirige vers Moumour. La Mielle et un dérivé qu’on peut appeler la Miellotte confluent au croisement de ces deux chemins.
photo du haut : eth camin deths sotous qui va rejoindre la D 24.
photo du bas : le chemin de gauche se dirige vers Moumour.
17. Chemin du Pont du Gouat. C’est en fait la partie de la D 24 traversant Saint-Pée-deBas. Les deux panneaux d’entrée dans le village aux extrémités de cette rue sont identiques, comme on le constate sur les deux photos ci-dessous, mais ils diffèrent de ceux de l’entrée dans Saint-Pée-de-Haut (voir précédent article).
panneau d’entrée à Saint-Pée-de-Bas en arrivant d’Oloron.
panneau d’entrée à Saint-Pée-de-Bas en venant d’Esquiule.
Avant de passer aux sites du quartier, encore une photo de la chaine pyrénéenne, prise depuis Saint-Pée-de-Bas.
un observateur averti reconnaîtra les maisons de Saint-Pée-de-Haut au loin et la chaine pyrénéenne à l’horizon avec ses indéboulonnables Pics d’Anie et d’Arlas.
Sites S.
Les trois premiers sites cités sont déjà décrits dans la première partie puisqu’il s’agit de l’École, de l’Église, du Chemin karstique, dont chaque quartier peut revendiquer l’appartenance : pas question de les départager. Je me livre de nouveau à un « copier-coller ».
1. Ancienne École de Saint-Pée. Ma mère et mon père la fréquentèrent. Comme la plupart des enfants de l’époque ils durent « oublier » leurs langues maternelles respectives, le Béarnais et le Basque, et se virent imposer le Français. Mon frère aîné Pierre y séjourna durant une année lors de la dernière guerre mondiale. A la fin des années 90 l’école ferma en tant qu’établissement scolaire mais elles reste utilisée pour des réunions publiques ou privées, après demande à la mairie d’Oloron. En particulier la réunion de quartier impulsée par la mairie d’Oloron se tient en ces locaux. Une collation peut être délivrée après une cérémonie d’obsèques dans l’église qui fait face. Durant la fête du village un chapiteau est dressé dans la cour de l’école et un repas villageois servi à l’intérieur le vendredi soir.
plusieurs photos de l’École de Saint-Pée : si on voulait exagérer on dirait que cette belle pelouse verte fut parfois lieu de confrontations entre ceux du Haut et ceux du Bas, sans aucune connotation de classe sociale.
2. L’Église de Saint-Pée n’accueille pas les fidèles chaque dimanche comme cela était le cas jadis quand le village disposait de son propre curé vivant dans le presbytère non loin. Des messes y sont célébrées de temps en temps en alternance avec d’autres paroisses voisines. Les cérémonies du culte catholique s’y déroulent bien sûr, qu’il s’agisse de baptême, mariage, enterrement. l’Église de Saint-Pée et le cimetière attenant
en sortant du Cimetière , de l’autre côté de la rue (Chemin des Charrois) apparaît en fond l’École et devant le tilleul cité dans l’introduction de cet article.
Pour simplifier, nous dirons que la « frontière » entre St Pée-de-Haut et St Pée-de-Bas est une ligne fictive reliant École et Église.
14. Chemin karstique.
Déjà signalé dans la première partie concernant St-Pée-de-haut, on dira que ce site est frontalier aux deux quartiers. Je renouvelle donc la présentation sommaire de ce Chemin karstique.
Une collection de 7 grottes est dispersée dans le bois reliant St Pée à Féas. Leur exploration n’est autorisée qu’en certaines périodes, sous accompagnement de spéléologues avertis. L’abondance et l’intérêt de ce sujet expliquent qu’il fera l’objet d’un article particulier de mon blog. Ci-dessous le panneau de signalisation à l’entrée du parcours avec les premières explications et une situation géographique de l’ensemble. le chemin karstique entre Saint-Pée et Féas photo du panneau d’entrée du chemin karstique
15. Polyclinique de Saint-Pée. Ancienne Clinique Olçomendy, du nom d’un de ses fondateurs en 1975, disparu quelques années plus tard. Depuis 2013 la Clinique est rattachée à l’hôpital d’Oloron, malgré les craintes de fermeture définitive, statut reconnu grâce à la lutte et la mobilisation du personnel et des élus. Subsistent dans le site la radiologie et la maternité. Sur les pancartes de la ville elle est signalée dorénavant par « C.H. Saint-Pée« .
deux vues avant et une vue arrière de la Polyclinique, dénommée maintenant Centre Hospitalier d’Oloron Sainte-Marie Site de Saint-Pée.
16. Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM). Installé dans l’ancienne dépendance Lacazette-Jacob on ne compte pas ses interventions dans la montagne proche, tant l’hiver que l’été, suite à des accidents très variés. Le bal de ses hélicoptères survole en ronronnant les habitations du village.
gendarmerie de Haute Montagne de St-Pée, avec des animaux paissant devant : photo prise de la D 24
PGHM : même photo sans les animaux, une semaine plus tard ; un des véhicules ne semble pas avoir changé de place
17. Le Pont Noir. Autour du Pont Noir qui surplombe le Vert abondent les activités et moments de repos. Outre le Parcours Santé détaillé un peu plus loin, plusieurs randonnées pédestres ou en VTT démarrent de cet endroit. Ainsi on peut poursuivre le Chemin du Vert jusqu’au Pont Lavigne puis Féas ou le Soum de Tèse. Ou alors, grâce au Chemin du Pont Noir, on peut s’élever vers des bosquets abritant cèpes et châtaignes.
deux clichés du Pont Noir : en haut à partir de la rive gauche avec aperçu du Parcours Santé, en bas à partir de la rive droite avec aperçu de Monbalou.
18. Le Parcours Santé. Marche, footing, relaxation, rencontres … De nombreux visiteurs parcourent le site bien signalé sur les D 919 et D 24, attirant des sportifs d’Oloron et des environs mais aussi des promeneurs qui accompagnent leur animal favori, des amateurs de pique-nique au bord de l’eau, des enfants s’initiant aux divers jeux proposés, des lecteurs et des écrivains, des pêcheurs mais point de chasseurs. Des panneaux en bois renseignent sur les dangers et les conséquences des inondations du Vert mais aussi sur la nature de la flore environnante, comme le montrent les photos à suivre. Pour ne pas trop surcharger le sujet, je ne livre ici qu’une ou deux photos par « thème » du Parcours Santé, conservant la majorité d’entre elles pour un article indépendant ne concernant que ce site.
* un des panneaux de présentation du Parcours de Santé.
* deux vues d’ensemble du Parcours
* une des pancartes concernant le Vert
* informations sur une des espèces d’arbres du Parcours.
Outre l’érable et le sapin, on rencontre dans le Parcours Santé : le pin Weymouth, le sorbier des oiseleurs, le tulipier de Virginie, le chêne rouge d’Amérique, le tilleul à grandes feuilles, le frêne commun, le séquoia, l’orme, l’if, le cyprès chauve, le châtaignier, le cèdre de l’Atlas, le tilleul argenté, l’aulne glutineux, le chêne des marais, l’aulne incana, le chêne vert, l’épicéa, l’aulne cordata, le chêne pédonculé (soit 22 espèces)
* deux exemples des possibilités de loisir ou de sports offertes
19. Station de pompage. Située sur la rive gauche du Vert, accessible par le Chemin du Vert. Elle ravitaille en eau nos robinets.
20. Le Pont du Gouat. On va considérer que le Vert quitte le territoire de Saint-Pée à cet endroit pour ensuite traverser les terres de Moumour avant de se jeter dans les bras du gave d’Oloron à la minoterie Bessoneau. Les falaises dans lesquelles s’encaisse le Gave sont constituées de pierres plates, les gouats. Autre dénomination pour ce site : Pont du Vert (le Pont du Gouat désignant alors une ancienne passerelle privée proche du moulin Labourdette)
photo du Pont du Gouat (à venir)
21. Transformateur électrique. Sans intérêts certes, sauf pour GEDF quand ils ramassent les factures, mais pour l’info étonnante qui nous apprend qu’une personne loge par moments dans ce transfo.
transformateur, de l’autre côté de la polyclinique, presque en face
Entreprises E.
10. Charcuterie Bergeras. Depuis un peu plus de 2 ans Frédéric et sa sœur Florence proposent tous les dérivées du porc, élevé dans la ferme de leurs parents : conserves, viande fraîche …
panneau de l’entrée de la charcuterie Bergeras en venant d’Oloron
charcuterie Bergeras en venant d’Esquiule
Fermes F.
9. Lesponne. La première exploitation de Saint-Pée-de-Bas après l’Église, tournée vers l’élevage des vaches à viande.
photo de la ferme Lesponne prise du Chemin des Charrois
photo de la ferme Lesponne, sur la hauteur, prise du Parcours Santé
entrée de la ferme Lesponne sur le Chemin des Charrois
10. Poutous. Un peu en retrait du Chemin des Charrois, la ferme Poutous-Bascou jouxte l’ancienne ferme Toulas. Jean-Pierre et Yvette sont responsables d’un troupeau de vaches laitières.
l’ensemble Poutous-Bascou-Toulas
11. Miramon. Pour le troupeau de brebis de Michel Miramon, côtoyer la foule des humains devient habituel. Chaque mois de juin il participe aux feux de la Saint-Jean, avant que le brasier n’illumine la nuit noire oloronaise. Au mois de septembre dernier le même troupeau fut médiatisé lors de sa descente de l’Estive d’Arran (voir le reportage figurant dans un article de ce blog intitulé « transhumances »).
aire de pique-nique, Pont Noir et ferme Miramon de l’autre côté du Vert
12. Susbielle. Au-dessus du Parcours Santé, Pierre s’occupe de laitières et de Blondes … d’Aquitaine.
hè oui, voilà notre champion de France de Nationale B (rugby) en 1985 du côté du Pont Noir : ses chiens refusent de conduire le tracteur
camion de ramassage de lait, séchoir à maïs : pas de doute, Pierre Susbielle est un agriculteur
de droite à gauche la ferme Susbielle, l’ancienne ferme Fourcade où demeure toujours André, la maison Bersans
13. Lacazette-Coudure. Enseignant à la retraite Bernard continue de faire vivre la ferme initiale de ses parents et contribue à l’entretien de sa propriété.
ferme Coudure , entre Bersans et la D 24
14. Larrieu. La maison Balluhet implantée depuis des lustres est maintenant dirigée par Jean Larrieu et sa femme Maryse, succédant à Pierre, une des voix reconnues dans le creuset de St-Pée-de-Bas. Le fils Christophe, le dimanche, porte les couleurs du XV d’Escou, comme le firent avant lui B.Bersans, C.Bergeras, J.Oscamou, P.Lacasta, les frères Lagarde … Sa sœur Séverine instrumenta aussi dans un grand club féminin de rugby de la région, Lons, et reste dans le giron agricole avec son mari éleveur d’ovins, ceci s’ajoutant à l’élevage de vaches laitières.
habitation et granges Larrieu, de chaque côté du Chemin des Sotous, sous la protection du patou.
15. Labourdette. En plus de sa propre exploitation Robert s’occupe des terres de l’ancienne ferme Coussau de St-Pée-de-Haut.
vue de la ferme Labourdette, en contre-bas du Chemin des Charrois
16. Fourcade. Après avoir arrêté la traite des vaches laitières puis le gavage de canards Jean conserve quelques chevaux et entretient les abords et les champs de la propriété. La ferme initiale tenue par ses parents Pierre et Victorine jouxtait celle de la famille Susbielle. Avec Jean les souvenirs abondent d’expériences et aventures communes. Randonnées en montagne, spectateurs ou acteurs de matches de rugby avec les St-Péens et, pour lui seulement, avec les juniors du FCO, participation en tant que chanteurs à diverses manifestations : festival de Siros, fête des bergers d’Aramits, cantèras dans des bars, premier CD de Camin Casa en 1996, diverses animations … Bien entendu, sa femme Angèle, née Bergeras, qui l’accompagna dans la plupart de ces occasions, reste et restera toujours présente pour nous tous, avec nous tous, à chaque retrouvaille. On la retrouve un peu plus loin dans ce texte.
maison Fourcade avec en premier plan l’avant du vélo enfourché d’étape en étape pour photographier les différents sites, malgré le vent, la pluie, la bourrasque, à la limite de l’ouragan parfois.
17. Sartolou. Leur petite fille Valérie poursuit le travail de la ferme de Victor et Juliette. Aussi sportive que son père Jeannet ou son frère Nicolas, elle tint un rôle important au sein de l’équipe de handball de Bordes et participa à la mise en condition physique du XV oloronais.
maison Sartolou, au croisement du Chemin des Charrois et du Chemin du Pont du Gouat
18. Bergeras. L’élevage de porcs constitue maintenant la principale activité de Jeannette et Éloi (ce dernier perpétue l’esprit combattif et innovateur de son père Henri et son frère Constant), ces porcs ensuite transformés par leurs enfants Florence et Frédéric dans la charcuterie attenante (voir plus haut). Il y a quelques années ils cultivèrent le maïs de semence puis le tabac.
Constant, Eloi, Angèle, constituèrent une fameuse équipe avec Jean Fourcade et on ne saura jamais assez les remercier pour les moments fabuleux, chaleureux (on pourrait prolonger la liste) qu’ils surent nous prodiguer. Les voici réunis lors de la sortie du CD « tostemps seguir » de Camin Casa en 1996.
derrière la grange Berdot, photo d’Odile Malagane en mai 1996
de gauche à droite en arrière plan : Éloi Bergeras, Graciela Villanueva, Michel Berdot, Gilles Gayral, Constant Bergeras, Angèle Fourcade.
de gauche à droite au premier plan : Philippe Labarère, Joëlle Peyriller, Servais Severien, Jean Fourcade, Alain Sibé, Alain Berdot
ferme Bergeras avec la porcherie en fond
19. Magendie. Chez les Sartolou-Magendie, Jean, le père, et Henri, le fils, entretiennent un troupeau de brebis et un troupeau de vaches à viande.
le chemin visible sur la photo relie la D 24 à la ferme Sartolou-Magendie, à gauche du cliché ; à droite bâtiments du PGHM
20. Puchin. Installé dans l’ancienne ferme Rey, l’élevage de brebis et de vaches constitue la principale activité.
bâtisse Rey-Puchin en restauration actuellement
Terminons par « ce qui a disparu« , en activité seulement, car les locaux demeurent.
Un rempailleur s’était installé il y a quelques années entre les fermes Lesponne et Poutous mais il a quitté le village.
De plusieurs anciennes exploitations agricoles il ne subsiste que l’habitation car les terres ont été soit vendues soit cédées à d’autres agriculteurs du village : Mon, Palas, Ricoutet, Laborde, Toulas.
de droite à gauche : domaine Bergeras puis anciennes fermes Laborde, du même côté de la D 24, et Ricoutet, en face.