L’essentiel de nos randonnées (toutes saisons confondues) se concentre sur les deux vallées des Pyrénées Occidentales : Aspe et Ossau (voir schéma). D’autres se déroulent en Vallée de Barétous et en Soule (une des trois parties du Pays basque Nord).
La balade montagnarde est très rarement solitaire.Personnellement, je ne me souviens que de deux parcours pédestres, seul : lac d’Estaëns (Aspe) et Tour du Pic du Midi d’Ossau (Ossau). Le premier intervint le lendemain d’une dégustation de Jurançon à La Chapelle de Rousse, dégustation conviviale s’il en fut (fût ?) qui me fit ressentir dès le lendemain le besoin de m’oxygéner. Le second suivait un passage à l’hôpital et permit de tester mes forces post opératoires. Je me testai donc et ne détestai point cette course en solitaire.
En général donc, tout en restant civil, les randonnées se déroulent plutôt en groupe, avec des amis ou (et) en famille. Chaque participant apporte ses provisions, de l’eau et, de temps en temps, un liquide plus conséquent, qui n’est pas sans conséquences sur le moral de la troupe (tiens ! voilà le général qui revient !). Si le pastis et le vin rouge accompagnent parfois l’eau et le café, il nous arriva en une occasion de déguster foie gras et vin blanc moelleux (à la bonne température s’il vous plaît) en haut d’un sommet. Mais, je rassure le lecteur, certaines balades s’accomplissent sans breuvage alcoolisé.
Mes toutes premières excursions datent des années 60, à une époque où la montagne n’attirait pas encore beaucoup de citadins vacanciers. Le but, alors, n’était pas de photographier sous tous les angles les sites enchanteurs qui nous entouraient mais tout simplement d’accompagner, en famille, c’est à dire avec mes frères et cousins, notre oncle Bernard qui, plusieurs fois dans l’été, rendait visite à ses brebis en estive. Soit du côté de Laberouat (Aspe), soit du côté du Pic du Moine (Ossau). On découvrait ainsi le travail du berger, Peyo, à qui incombait la responsabilité du troupeau de juin à septembre. On savourait aussi les anecdotes savoureuses de ce personnage ô combien typique.
Depuis une vingtaine d’années, je garde une trace écrite des pics et lacs atteints ainsi que les noms des participants à ces diverses journées pyrénéennes. Destinations assez nombreuses et variées, mais, en feuilletant les livres et revues spécialisés, ou en détaillant les cartes qui s’y rapportent, on s’aperçoit qu’il nous en reste encore pléthore à découvrir.
A suivre : randonnées en Aspe puis randonnées en Ossau.