Miroir du Rugby : sixième partie (6/6) (N° 151 à 180)

La sixième et dernière partie du Miroir du Rugby concerne les numéros 151 à 180, d’avril 1974 à décembre 1976. S’y ajoute un numéro séparé, le 204, paru en novembre1978.
Comme dans les précédents articles je propose la couverture du numéro du MR mais aussi quelques photos et (ou) articles de pages intérieures, principalement quand cela a trait à l’équipe d’Oloron.

N° 151 : avril (A) 1974.
                                          Ecosse- France (19-6)
Estève à la poursuite de l’arrière Ecossais Irvine

N° 152 : avril (B) – mai (A) 1974.

                                         Narbonne-Tarbes (16-9)
Match disputé à Brive dans le cadre des quarts de finale. Le Narbonnais Jo Maso au-dessus du pack tarbais.

N° 153 : mai (B) 1974.

Les demis de Béziers, le champion 1974, Cabrol à gauche (1/2 d’ouverture) et Astre à droite (1/2 de mêlée). En finale victoire de Béziers face à Narbonne.

                                                     Béziers-Narbonne.

de g à dr : Cabrol, Armand Vaquerin qui charge, Claude Spanghero, Senal, Martin, Estève.
Salut à Armand Vaquerin, que j’eus l’occasion de côtoyer plusieurs fois, entre autres au café le Mondial tenu par ses parents en haut des Allées Paul Riquet. Sa disparition tragique en bouleversa plus d’un.

N° 154 : juin 1974.


                                    Narbonne-Brive (19-10)

Claude Spanghero marque un essai devant son coéquipier Narbonnais Ferrero et le Briviste Alain Marot, lors de la finale Yves Du Manoir à Colombes le 18 mai 1974.

 

                        Equipe de France en partance pour l’Argentine

au premier rang, assis, de g à dr : Lux, Bertranne, Max Barrau, les dirigeants Jean Desclaux, Marcel Laurent, Henri Fourès, Saisset, Dourthe, Fouroux.
au deuxième rang, de g à dr : Cabrol, Etchenique, Ugartemendia, Paco, Vaquerin, Paul, Gourdon, Romeu, Droitecourt, Pécune, Desnoyers.
au troisième rang, de g à dr : Iraçabal, Dospital, Skrela, Rossignol, Senal, Bastiat, Haget, Boffelli, Lassoujade, Aguirre.

155 : octobre 1974.

                                 Gourdon face à un Perpignanais.
Jean-François Gourdon, formé au P.U.C. et révélé au Racing Club de France et au Bataillon de Joinville (sous la houlette de Michel Debet) international à l’aile des trois-quarts.

N° 156 : novembre (A) 1974.

                             Roumanie-France à Bucarest (15-10).
   Alain Estève poursuivi par Pop le capitaine Roumain.

N° 157 : novembre (B) – décembre (A) 1974.

                                     France-Afrique du Sud (8-10)
Richard Astre face aux Springboks Grobler et Fourie.

N° 158 : décembre (B) 1974.

                                             France-Afrique du Sud.
Jean-François Gourdon en débordement.

N° 159 : janvier-février 1975.

                                     Walter Spanghero (Narbonne puis Toulouse).
Le plus connu et le plus capé des 5 frères de la fratrie Spanghero, en 2ème ou en 3ème ligne, une des légendes du rugby français.

 

 XV de France du Grand Chelem de … 1968

debout, de g à dr : Greffe, Noble, Lasserre, W.Spanghero, Cester, Plantefol, Bernard Marie.
assis sur banc, de g à dr : Bonal, Dourthe, Carrère (capitaine), Maso, Campaès.
assis sur sol, de g à dr : Yachvili, Guy et Lilian Camberabero, Claude Lacaze.

N° 160 : 23 janvier 1975.

                                           France-Galles (10-25).
de g à dr : à terre Bastiat et Azarète ; debout ou accroupis Vaquerin, Boffelli, Mervyn Davies (capitaine), Price, Windsor, Estève, Saisset, Romeu ; au premier plan Faulkner offre le ballon à Gareth Edwards.

N° 161 : 6 février 1975.

                                        Angleterre-France (20-27).
de g à dr : Rives, Paco, Guilbert qui pousse encore, Cholley, Astre, avec le ballon, Claude Spanghero, Skrela.

Dans ce numéro 161 un reportage sur les clubs béarnais voisins et rivaux, Pau et Oloron, tous les deux à cette époque là en haut de l’affiche (la 1ère division comptait 64 puis 80 clubs !). Je ne peux que reproduire ces articles (même difficilement déchiffrables) et photos concernant deux clubs que je suivais de très près, en particulier quand ils s’affrontaient sur les terrains de la Croix du Prince et de Saint-Pée.


Section Paloise, en haut (pour ne pas vexer).
debout, de g à dr : Moncassin en survêt, Daniel Desclaux, Paparemborde, Etcheverry, Peys, Aurignac, Loustaudine, Tuloup, Vignolo, Gérard Lom entraîneur.
accroupis, de g à dr : Guillemot, Mariné, Denis Desclaux, Gérard Brusque (père de Nicolas futur international à Pau et Biarritz), Ollé, Basly, Carrère.
Football Club Oloronais, en bas.
debout, de g à dr : Estecahandy, Baleix, Lées, Kouider, Pierre Doumecq, Maleig, Raballo, Petuya, Hours, Soumet (président).
accroupis, de g à dr : Barthou, Tristan, Ferrando, Gazo, Micq, Sartolou, Balangué, Descoueytes.
 

 

                          Angleterre-France à Twickenham (20-27)

debout, de g à dr : Paco, Vaquerin, Rives, Skrela, Cholley, Guilbert, Claude Spanghero, Estève.
assis, de g à dr : Gourdon, Taffary, Astre, Dourthe, Pariès, Etchenique, Bertranne. 

162 : 20 février 1975.
                                              France-Ecosse (10-9).

de g à dr : au milieu des Ecossais, Astre, Ugartemendia, Rives et le ballon, Guilbert

N° 163 : 5 mars 1975.
                                              Irlande-France (25-6).

de g à dr : Rives, Astre qui transmet à Bertanne (12) sous l’œil du demi-de-mêlée Irlandais Moloney.

N° 164 : 20 mars 1975.
                                           France-Galles (10-25).
L’arrière Gallois J.P.R.Williams plaqué par son homologue Français Taffary, sous l’œil de Gourdon.

L’équipe de France contre celle d’Ecosse.

debout, de g à dr : Ugartemendia, Vaquerin, Rives, Skrela, Cholley, Boffelli, Guilbert, Claude Spanghero.
assis, de g à dr : Gourdon, Taffary, Astre, Dourthe, Pariès, Bertranne, Averous.

165 : avril 1975.

                                           Tarbes-Pau (8-3 ).
En 8èmes de finale du championnat : le 3ème ligne Tarbais Alex Martinez va marquer un essai sous les regards du Palois Lacavalerie et de son coéquipier Néo-Zélandais Mc Nicol.
Equipe du Racing C.F. vainqueur de Montferrand en 8ème de finale.
debout, de g à dr : Paillassa (originaire d’Oloron), Seemuller, Decrae, Touzard, Peron, Chevalier, Clerc, Michel et Antoine Urtizverea, Folbaum, Bonnefont.
accroupis, de g à dr : Gourdon, Saubier, Viviès, Leterre, Taffary, Forner, Labeyrie, Saubesty, Debet.

N° 166 : mai 1975.
Le XV Biterrois champion de France 1975.
debout, de g à dr : Elie Vaquerin, Teyssier, Christian Pesteil, Paco, Pratx, Armand Vaquerin, Saisset, Rousset, Sénal, Palmié, Estève.
accroupis, de g à dr : Lavagne, Casamitjana, Cosentino, Cantoni, Astre, Cabrol, Jean-Pierre Pesteil, Séguier.

N° 167 : septembre 1975.

                                            Jean-Paul Basly.
Longtemps trois-quart centre de la Section Paloise, régulateur des lignes arrières, voici Jean-Paul Basly en couverture de ce numéro 167 du Miroir du Rugby, en place des habituelles vedettes et légendes du rugby français comme du rugby britannique , néo-zélandais, sud-africain … Depuis les années 2010, c’est-à-dire … 35 ans après il m’est arrivé plusieurs fois de le rencontrer en divers endroits du Béarn (Pau, Oloron, Esquiule, Siros) pour des discussions où le rugby ne prédominait pas mais plutôt le chant et la littérature. Car J.P.Basly a troqué les crampons pour la plume (pas la chasse mais l’écriture) : en témoignent les livres écrits de sa main et aussi les revues littéraires auxquelles il participe.

Equipe de France en Tournée en Afrique du Sud durant l’été 1975.
au premier rang, assis, de g à dr : Romeu, Aguirre, Bertranne, Pesteil, Astre, le docteur Pène, les responsables de la Tournée Celaya, Batigne, Cazenave, Fouroux, Sangalli, Droitecourt, Averous, Etchenique.
au deuxième rang, de g à dr : Harize, Badin, Joinel, Haget, Jullian, Decrae, Guilbert, Cholley, Rousset, Paparemborde, Costantino.
au troisième rang, au fond, de g à dr : Dupey, Amade, Revaillier, Peron, Lassoujade, Skrela, Forestier, Yachvili, Brunet.
Le Biterrois Alain Palmié rejoignit la troupe pendant cette Tournée.

N° 168 : octobre 1975.
                Remise du Bouclier de Brenus à l’A.S.Béziers.
Deux des internationaux Biterrois : Olivier Saisset (3ème ligne) et Richard Astre (1/2 de mêlée et capitaine).

Dans ce numéro 168, photos couleur des 40 équipes du groupe A de première division (il existe aussi à ce moment là un groupe B de première division) . Je ne propose que deux formations de ce groupe A, par chauvinisme Oloron et Pau mais je cite les 40 clubs honorés : Stade Toulousain, Montchanin, Section Paloise, Lavelanet, Valence Sportif, Tulle, S.O.Chambéry, Saint-Girons, A.S.Montferrand, C.A.Brive, Aurillac, Mont-de-Marsan, Lyon O.U., La Voulte, La Rochelle, Bègles, Aviron Bayonnais, Biarritz Olympique, R.C.Nice, R.C.Toulon, Avignon, Vichy, R.C.Narbonne, F.C.Oloron, U.S.Bourg, Bourgoin-Jallieu, Racing Club de France, U.S.Dax, Romans, Marmande, F.C.Lourdes, Stado Tarbais, Stade Bagnérais, Saint-Jean-de-Luz, U.S.Montauban, C.A.Périgueux, S.U.Agen, Mérignac, Béziers, U.S.A.Perpignan. 

Pour la saison 2020-2021 ne subsistent de ces 40 formations, chez les Professionnels du Top 14 ou de la Pro D2 (avec parfois des dénominations différentes), seulement 18 équipes.
Top 14 : Toulouse, Pau, Montferrand, Brive, L.O.U., La Rochelle, Bègles, Bayonne, Toulon, Racing, Agen, Perpignan (12).
Pro D2 : Aurillac, Romans-Valence (regroupé), Mont-de-Marsan, Biarritz, Montauban, Béziers (6).

Section Paloise : debout, de g à dr : Bonnet, Hourquet, Pesqué, Paparemborde, Bonnemazou, Saux, Peys, Aurignac, Bourbon, Tuloup.
accroupis, de g à dr : Basly, Guillemot, Tafernaberry, Castagné, Bosc, Brusque, Ollé, Carrère, Fédensieu.
F.C.Oloron : debout, de g à dr : Louis Laclau, Estecahandy, Moretti, Lées, Kouider, Uthurry, Borthayre, Raballo, Maleig, Petuya.
accroupis, de g à dr : Rechencq, Micq, Tristan, Malo, Sartolou, Conderanne, Bordenave, Barthou.

N° 169 : novembre 1975.
                              France-Roumanie à Bordeaux (36-12).
de g à dr : Haget, Dumitru, Skrela, Bastiat avec le ballon, Rives, Fouroux.

N° 170 : janvier (A) 1976.
                                          Jean-Pierre Rives.
Emblématique 3ème ligne aile du Stade Toulousain (puis du RCF) et de l’équipe de France dont il fut longtemps le capitaine, Jean-Pierre Rives se lança dans la sculpture sur métal : une de ses œuvres siège dans les jardins du Luxembourg à Paris, face au Sénat.

N° 171 : janvier (B) – février (A) 1976.

       Ecosse-France (6-13)

de g à dr : Skrela, Cholley avec le ballon, Paparemborde (3), Bastiat, Rives, Palmié, Fouroux (capitaine).

XV de France vainqueur du XV d’Ecosse à Murrayfield (6-13)

de g à dr : Rives, Skrela, Haget, Paparemborde, Fouroux tenant le ballon, Palmié, Bastiat, Paco(2), Gourdon, Cholley, Romeu à moitié masqué par Dubertrand, Sangalli, Bertranne, Droitecourt.

Petit voyage à Bègles où jouaient à ce moment là les deux avants Oloronais Jean-Louis Vinao et Milo Clémente, qui reviendraient vite à Oloron pour une époque fastueuse du FCO.

 

                                                     Equipe de Bègles

debout, de g à dr : Bernadet, Swierczinski, Brouillet, Boucherie, Clémente, Vinao, Michel Geneste, Filet, Junca.
accroupis, de g à dr : Vilate, Lesbordes, Bordessoules, Bernard Geneste, Sallenave, Pedeutour, Crampagne, Berrouet, Durin, l’entraîneur Jacky Jameau.

N° 172 : février (B) – mars (A) 1976.

      France-Irlande (26-3)

N° 172 bis : mars (B) 1976.

Deux demi-de-mêlée au cours de Galles-France

Jacques Fouroux déborde le 2ème ligne Gallois Martin et Gareth Edwards le 2ème ligne Français Benoît Dauga.’
Ce numéro 272 bis ne comportait qu’un grand format replié en 4 avec une photo géante du XV de France 85×25 cm.

                                  XV de France avant France-Irlande (26-3)

debout, de g à dr : l’arbitre Anglais Mr Wellsby, Paco, Paparemborde, Rives, Skrela, Cholley, Imbernon, Palmié, Bastiat, le juge de touche Français Mr Palmade.
assis, de g à dr : Gourdon, Bertranne, Droitecourt, Fouroux, Romeu, Pécune, Averous. 

173 : mars (C) 1976.

      Galles-France (19-13)

de g à dr : Imbernon (4), Wheel qui pousse, Martin au-dessus, Evans, Skrela au-dessus, Rives, Fouroux qui ouvre sous la menace de Windsor (2).

N° 174 : mars (C) – avril 1976.

 

France-Angleterre (30-9)

de g à dr : Cotton, Bastiat, Dixon, Paparemborde (3), Cholley.

                                     Les 21 Gallois du grand chelem

Hommage à cette grande équipe qui nous émerveilla parfois, même quand elle triomphait des tricolores.
debout, de g à dr : Bevan, Knill, Price, T.Evans, Martin, Wheel, Faulkner, Windsor, David, Fenwick, Bergiers, Quinnell, E.R.Thomas.
accroupis, de g à dr : D.B.Williams, G.Davies, J.P.R.Williams, G.Edwards, M.Davies (capitaine), Bennett, J.J.Williams, Gravell. Sur cette photo il manque Cobner.

N° 175 : mai 1976.

   Montferrand-Brive (0-3)

1/4 de finale du championnat de France
de g à dr : Luciani, Badin à la passe, Dubertrand, Puidebois, Alain Marot.
Dans ce numéro 177 Oloron apparaît en plusieurs pages et je ne peux résister à les communiquer.

                                        Oloron-Avignon (13-8) en 16ème de finale

photo du haut : de g à dr : Maleig, Dubor, Raballo, Jean-Claude Petuya
photo du bas : Daniel Tristan déborde pour envoyer Bordenave à l’essai. Au centre Alain Maleig suit l’action.

                                        Oloron au printemps 1976

photo du haut : le Quinze du F.C.Oloron vainqueur d’Avignon en 16ème.
debout, de g à dr : Moretti, Estecahandy, Baleix, Lées, Kouider, Borthayre, Uthurry, Maleig, Raballo, Petuya.
accroupis, de g à dr : Louis Laclau entraîneur, Rechencq, Micq, Tristan, Denis Laclau, Sartolou, Malo, Bordenave, Balangué, Bascouert.
photo du bas : Jojo Lées ouvre sur Malo avec à l’extrême droite Bernard Uthurry, futur Maire d’Oloron.

16ème de finale : Oloron bat Avignon 13-8 à Quillan.
8ème de finale : Dax bat Oloron 14-10 à Mont-de-Marsan.

                                                     Oloron-Dax (10-14)

photo du haut : de g à dr : les Oloronais Maleig, Baleix, Lées qui vient de servir Malo , le Dacquois Brana au milieu et Raballo à l’extrême droite.
photo du bas : le centre Dacquois et de l’équipe de France Claude Dourthe (père de Richard, qui sera aussi international) perce devant Maleig et son équipier Benali, suivi de Jean-Pierre Lux au premier plan.
J’écris ces lignes le 16 décembre 2020, le lendemain de l’annonce de la mort de Jean-Pierre Lux, longtemps associé à Claude Dourthe à Dax (en provenant de Saint-Vincent-de-Tyrosse) et en équipe de France, en rivalité avec une autre paire fameuse de trois-quarts centre, Maso et Trillo.

N° 176 : juin 1976.

Agen-Béziers finale 1976 (13-10)

de g à dr : Senal, Dubroca qui charge, Lassoujade, Christian Pesteil (7)

                                        Le XV du S.U.Agen champion de France

debout, de g à dr : Ambal, entraîneur (moitié caché), Tolot, Bénésis, Solé, Dubroca, Lassoujade, Conte, Nieucel, Buzzighin, Plantefol, Mouroux.
accroupis, de g à dr : Cazaubon, Lacroix, Mazas, Morlaas, Viviès, Laclau, Bernès, Fongaro, Guidi.

N° 177 : septembre 1976.

Walter Spanghero (Narbonne puis Toulouse)

Deux équipes « rétro » dans ce numéro 177.

                                          Equipe de France de 1946

 

debout, de g à dr : Volot (Stade Français), Jean Prat (Lourdes), Eugène Buzy (Lourdes), Guy Basquet (Agen), Jean Matheu (Agen), Jean Princlary (Toulon), Robert Soro (Lourdes), Alban Moga (Bègles).
accroupis, de g à dr : Elie Pebeyre (Fumel), Michel Sorrondo (Montauban), Yves Bergougnan (Stade Toulousain),  André Alvarez (Racing Club de France), Maurice Terreau (U.S.Bourg), Louis Junquas (Saint-Vincent-de-Tyrosse), Georges Baladié (Bergerac).
En 1946, sortie de la Grande Guerre : en prélude à la reprise du Tournoi des 5 Nations, le XV de France bat les British Empire Services puis l’Irlande à Dublin puis le Pays de Galles (11-0) avant d’être battu d’un point par la Nouvelle-Zélande (3essais contre 3 essais).

                                    Equipe de Pau champion de France 1964

de g à dr, en partant du bas : 1er rang : Ruiz, Abadie, Etcheverry; 2è rang : Doumecq, Saux, Vignette; 3è rang : Cazabat, Duluc, Michou, Moncla; 4è rang : Capdouze, Rouch; 5è rang : Lhande, Piqué, Toyos, Clavé.

N° 178 : octobre – novembre (A) 1976.

                Plantefol, seconde ligne d’Agen le champion 76.
Dans ce numéro 178, les photos couleur des 40 équipes de 1ère division (on pourra comparer à la liste de 1975 donnée dans le numéro 168 du Miroir du Rugby) : Agen, Albi, Nice, Bourg, Aurillac, Beaumont, Biarritz, Mimizan, Béziers, Perpignan, Pau, La Voulte, Salles, Cahors, Le Creusot, Valence, Toulon, Dax, Racing CF, Saint-Claude, Narbonne, Carcassonne, Bègles, Bagnères, La Rochelle, Brive, Lourdes, Mont-de-Marsan, Toulouse, Avignon, Montauban, Graulhet, Romans, Montchanin, Montferrand, Castres, Saint-Jean-de-Luz, Oloron, Tarbes, Bayonne .
Ont disparu : Lavelanet, Valence, Tulle, Chambéry, Saint-Girons, L.O.U., Vichy, Bourgoin-Jallieu, Marmande, Périgueux, Mérignac,
remplacés par Albi, Beaumont, Mimizan, Salles, Cahors, Le Creusot, Saint-Claude, Carcassonne, Graulhet, Castres.
Je pioche bien sûr dans cette série de 40 équipes celle du FC Oloron :

 

                                                            Le XV Oloronais

debout, de g à dr : Capdepon, Estecahandy, Moretti, Lées, Kouider, Clémente, Uthurry, Maleig, Raballo, Louis Laclau, Jojo Chabanne.
accroupis, de g à dr : un dirigeant, Micq, Tristan, Bordenave, Denis Laclau, Malo, Bascouert, Balangué, Rénéric le soigneur.

Après le départ de l’entraîneur joueur Jean-Claude Petuya le flambeau est repris avec ardeur et réussite par les entraîneurs Louis Laclau et André Minvielle, et le nouveau leader du terrain Milo Clemente de retour de Bègles. Milo deviendra même international, tout comme son coéquipier Alain Maleig.
Photo 1 : à côté de Clémente ballon en main on reconnaît Kouider.
Photo 2 : Micq 3/4 aile et butteur.
Photo 3 : Lées, Clémente et Raballo dans la fournaise.
Photo 4 : Alain Maleig s’impose dans les airs.

N° 179 : novembre (B) 1976.
                                        France-Australie (34-6)
L’arrière tricolore Jean-Michel Aguirre échappe au 3è ligne Australien Anthony Shaw

N° 180 : décembre 1976.

                Tarbes-Montferrand

au premier plan, de g à dr : Senac, Bourdillon qui ceinture Paul ballon en main, Mc Nicol et Hopkins.

Ma collection des MR s’achève à ce numéro 180 de décembre 1976. Mais je retrouve un numéro ultérieur daté de novembre 1978, le N° 204 que voici.

N° 204 : novembre 1978.
                                    Canada-France à Calgary (24-9).
de g à dr : Gallion,Perche, Viviès (10), Maleig, Paparemborde
Dernière composition du XV de France, fac au Canada : Aguirre, Bilbao, Caussade, Bélascain, Novès, Viviès, Gallion, Joinel, Bastiat (cap), Rives, Haget, Maleig, Paparemborde, Perche, Cholley.
Remplaçants : Dospital, Forestier, Béguerie, Lafarge, Aguerre.

Dans ce numéro 204 un article décrit le nouvel entraîneur de la Section Paloise, …l’Oloronais Petuya.

                                                      Jean-Claude Petuya

Coup de chapeau à J.C.Petuya qui, en 2020, continue de s’occuper du rugby d’Oloron. Après avoir été joueur, capitaine, entraîneur, il reste un dirigeant ô combien actif, en particulier comme responsable de la buvette. Je le rencontre de temps en temps le dimanche au rugby, sur Oloron ou Aramits par exemple, mais ce sont deux souvenirs parisiens personnels dont je veux parler. Le premier date car Petuya était alors … au service militaire et était sélectionné dans l’équipe de France militaire qui rencontrait les Combined Services (équivalent britannique de notre Bataillon de Joinville). J’assistais à ce match disputé au stade Jean Bouin. JCPetuya formait la 2è ligne avec Matkowski, un Agenais plusieurs fois champion de France du temps des Zani, Lacroix, Sitjar … Petuya et Matkowski étaient supervisés dans l’optique de la grande équipe de France, celle qui dispute le Tournoi des 5 Nations. Tous les deux contribuèrent sans problème à la victoire des Tricolores mais celui qui se distingua particulièrement  et se révéla à tous les observateurs fut Benoît Dauga dont on connaît la carrière énorme qui fut la sienne, le plaçant même longtemps en recordman des sélections.
Le deuxième épisode parisien, quelques années plus tard, fut plus personnel, tourné autour de … tournées festives à quelques uns avec démonstration des inévitables chants Béarnais.

Je termine cette longue revue des Miroirs du Rugby par un reportage paru dans ce numéro 204 sur un autre Oloronais, cela va de soi, Alain Maleig, qui terminera sa carrière à Tarbes.

Fin de la sixième et dernière partie.

Miroir du rugby : cinquième partie (5/6) (N° 121 à N° 150)

Les quatre premières parties du Miroir du Rugby décrivaient les numéros 1 à 120. Cette cinquième et avant-dernière partie traite les numéros 121 à 150.

N° 121 : octobre 1971.

Béziers-Brive

de g à dr : les Biterrois Buonomo, avec le ballon, Estève, Astre (capitaine), Pesteil. Au milieu d’eux le Briviste Joinel.

N° 122 : novembre (A) 1971.

Aguirre derrière son pack de Bagnères

Jean-Michel Aguirre, demi-de-mêlée du moment, futur arrière du XV de France.

N° 123 : novembre (B)-décembre (A) 1971.

France B – Galles B

de g à dr : Biescas (Tarbes), Vaquerin et Buonomo (Béziers), Rossignol (Brive)

 

Equipe de France B

Un grand nombre de ces joueurs devinrent International A (et pour certains un grand nombre de fois) : Martin, Vaquerin, Saisset, Boffelli, Buonomo, Dubertrand, Aguirre.

N° 124 : décembre (B) 1971.

France-Australie à Colombes (18-9)

de g à dr : Hortoland, Dauga, Martin, Bénésis (2).

N° 125 : décembre (C) 1971 – janvier (A) 1972.

France-Roumanie (31-12)

de g à dr : Bérot balle en main, Maso, Saisset, Boffelli.

Le maître et l’élève :

André Boniface et Patrick Nadal

Deux gloires de Mont-de-Marsan : André Boniface qui reprend du service dans son club de toujours, quelques années après la disparition de son frère Guy et Patrick Nadal en début de carrière. Boniface fut mon idole d’adolescent et dans la tête j’osais m’identifier à lui quand je jouais (à Saint-Denis). Mai je n’avais ni son style, ni ses jambes, ni son coup de pied, ni sa science du cadrage-débordement ….
Quant à Nadal je me souviens d’avoir assisté, au Parc des Princes, à un lever de rideau de la Finale du Challenge Yves du Manoir (avec Mont-de-Marsan une des deux équipes finalistes) où ce prometteur junior portait déjà les couleurs du Stade Montois et se signalait par ses percées au centre de l’attaque.

 

N° 126 : janvier (B) 1972.

Ecosse-France à Murrayfield (20-9)

de g à dr : Bastiat, Martin, Saisset, Vaquerin

N° 127 : février 1972.

France-Irlande

de g à dr : trois Biterrois au milieu des Irlandais : Vaquerin, Estève, Astre.

N° 128 : mars 1972.

France-Angleterre

de g à dr : Estève, Claude Spanghero, Sillières, attitude en altitude, Azarète, Biémouret avec le ballon.

 

Le XV de France vainqueur du XV anglais en février 1972

debout, de g à dr : Bénésis, Iraçabal, Azarète, Biémouret, Skréla, Walter Spanghero, Claude Spanghero, Estève.
accroupis, de g à dr : Duprat, Lux, Villepreux, Bérot, Barrau, Maso, Sillières.

N° 129 : avril 1972.

Deux fameux Gallois

Deux Gallois qui ont marqué l’histoire du rugby européen : le demi d’ouverture Barry John et l’arrière John Williams. Le demi-de-mêlée Garreth Edwards complétait ce redoutable duo.

N° 130 : mai 1972.

Irlande-France à Dublin (24-14)

de g à dr : Claude Spanghero, Slattery, Walter Spanghero, Azarète, Biémouret, Estève, Iraçabal, Fouroux (futur capitaine puis entraîneur-sélectionneur du XV de France), Hipwell qui va plaquer Estève.

N° 131 : juin 1972.

Quelques avants de Béziers contre Brive

de g à dr : Estève, Buonomo, Saisset, Martin, Armand Vaquerin.

A.S.Béziers, champion de France 1971-72

debout, de g à dr : Elie Vaquerin, Martin, Armand Vaquerin, André Buonomo, Saisset, Yvan Buonomo, Senal, Estève.
accroupis, de g à dr : Lavagne, Navarro, Cantoni, le Président Mas, Astre, Cabrol, Sarda, Seguier.
En finale victoire 9-0 sur Brive

N° 132 : juillet 1972.

Australie-France

Les deux capitaines terre à terre : Greg Davies et Walter Spanghero. Tournée positive pour le XV de France : nul à Sydney (14-14) et victoire à Brisbane (16-15).

N° 133 : octobre 1972.

Pau-Perpignan

Le Palois Marc Etcheverry entouré par les Perpignanais F.Ros (ballon en main) et Brunet.

N° 134 : novembre 1972.

Galles (B) – France (B) à Cardiff (35-6)

de g à dr : Shell (ballon en main), Faillon, Genois, Moretti, Capdepuy

N° 135 : décembre (A) 1972.

Treiziste Anglais

Chaque mois le Miroir du Rugby consacre quelque articles et photos au Jeu à XIII (appelé Rugby à XIII à certaines époques). Mais c’est la première fois que le Jeu à XIII est mis en valeur en couverture. Il s’agit de l’ailier et capitaine du XIII de Grande-Bretagne, Clive Sullivan, suite à un essai personnel.

N° 136 : décembre (B) 1972 – janvier 1973.

Elie Cester

Elie Cester, 2ème ligne du T.O.E.C., puis de Valence, et de l’équipe de France. Connu pour sa vaillance.

N° 137 : février (A) 1973.

France-Ecosse au Parc des Princes (16-13)

de g à dr : Cester (avec le ballon), Clark, Mc Evan, Wright, Vaquerin, Estève

N° 138 : février (B) – mars (A) 1973.

Equipe de France

debout, de g à dr : Bénésis, Iraçabal, Azarète, Biémouret, Saisset, Cester, Estève.
assis, sur banc, de g à dr : Bertanne, Dourthe, Walter Spanghero (capitaine), Cantoni, Lux, Campaès.
assis, au sol, de g à dr : Barrau, Romeu.

N° 139 : mars (B) 1973.

Angleterre-France (14-6)

W.Spanghero et Bastiat encadrent l’Anglais Ripley.

Dans ce numéro 139 un article sur Eric August.

Eric August lors de France (B) -Nouvelle-Zélande à Lyon à la conquête en touche.

Formé à Saint-Denis (au S.D.U.S., club de la banlieue parisienne officiant en 3ème division) le 2ème ligne Eric August fut vite remarqué par les dirigeants du Racing qui le mirent à l’étrier pour intégrer le XV de France B. August terminera plus tard sa carrière à l’U.S.Dax.
de g à dr :  Haden, Ordioni (1, Lambert, Kirkpatrick, Boffelli.
Anecdote : pendant un certain temps ils furent 5 frères August jouant la même année au SDUS, en juniors ou seniors (Patrick, Gérald, Eric, Freddy, Thierry).
Remarque : les fils d’Eric August feront aussi carrière au rugby, en divers clubs après Dax. En particulier Benoît qui instrumenta au Stade Français et à Biarritz, clubs avec lesquels il remportera le championnat de France, au poste de talonneur.

N° 140 : avril 1973.

France-Galles à Colombes (12-3)

Ballon en main, Biémouret face aux Gallois Taylor (riche 3ème ligne) et Edwards (à terre David).

N° 141 : mai 1973.

Maso et Spanghero

Deux personnages qui marquèrent leur époque. Jo Maso (Perpignan puis Narbonne), trois-quart centre mythique, digne successeur des frères Boniface, souvent associé au Béglais Jean Trillo. Walter Spanghero (Narbonne) 2ème ligne ou 3ème ligne centre, souvent associé à son frère Claude ou à Benoît Dauga ou à Elie Cester.

N° 142 : juin 1973.

Finale Tarbes-Dax

de g à dr : Biescas, Verdier, Hoursiangou, Vinsonneau, Bastiat, Senac, Cabar. Au premier plan le demi-de-mêlée Save.

Le XV Tarbais champion de France 1973

debout, de g à dr : Gérard Fournier (ex PUC) entraîneur, A.Marin, Abadie, Verdier, Leblanc, Cabar, Paul, Biescas, Senac.
accroupis, de g à dr : Montagné, Pecune (qui passera à XIII), Save, Michel, Marty, F.Marin, Sillières.

N° 143 : juillet-août 1973.

Ian Kirkpatrick, capitaine des All Blacks

N° 144 : octobre 1973.

Christian Paul, capitaine de Tarbes.

N° 145 : novembre 1973.

France-Japon à Bordeaux (30-18)

Les deux demis-de-mêlée : Max Barrau et Imazato.

N° 146 : décembre 1973.

Olivier Saisset

Saisset : 3ème ligne aile ou centre de Béziers et de l’équipe de France.

August et Haget

France B – Allemagne. Encore un clin d’œil à Eric August, trop tôt disparu, avec qui j’eus la chance de porter les couleurs du Saint-Denis-Unions-Sports (mais pas dans la même équipe, l’un de nous deux étant d’un niveau nettement supérieur).
de g à dr : August, Francis Haget (qui porta longtemps le blason du XV de France A), Berrouet (9).

N° 147 : janvier 1974.

Narbonne-Graulhet

Claude Spanghero, avec le ballon, et Jo Maso face à un Graulhetois.

N° 148 : février 1974.

France-Irlande (9-6)

de g à dr : Mac Loughlin, Cester, Claude Spanghero, Keane, Estève.


Le XV de France vainqueur de l’Irlande le 19 janvier 1974.
debout, de g à dr : l’arbitre, Mr Hosie (Ecosse), Bénésis, Iraçabal, Azarète, Saisset, Boffelli, Cester, Claude Spanghero, Estève.
assis sur le banc, de g à dr : Bertranne, Dourthe, Aguirre, Lux, Dubertrand.
assis, sur le sol : Barrau et Berot.

N° 149 : mars (A) 1974.

Galles-France à Cardiff (16-16)

de g à dr : Gérald Davies, Finlayson, Gareth Edwards et Jean-Pierre Lux (Tyrosse) ballon en main pour signer l’essai du match.

N° 150 : mars (B) – avril 1974.

Jean-Pierre Romeu

Jean-Pierre Romeu, demi d’ouverture de l’équipe de France (Carmaux puis Montferrand). Il appartiendra à la formation qui emporta le grand chelem  en 1977 (4 victoires contre les équipes britanniques). Ce fut un redoutable butteur.

Fin de la cinquième partie.

Miroir du Rugby : quatrième partie (4/6) (N° 91 à 120)

Après les trois premières parties (entre les N° 1 et 90) voici la quatrième partie pour les numéros 91 à 120.

N° 91 : mars 1969.

Angleterre-France à Twickhenam (22-8)

Dauga à la lutte en touche avec Horton (4) et Larter. De face Hauser. Cester (4), Swierczinski (2), Esponda (3), Plantefol.

N° 92 : avril 1969.

France-Galles (8-8)

Biemouret avec le ballon et Claude Spanghero. Les Gallois Morris et M.Davies

N° 93 : mai 1969.

                             Le pack de Narbonne face à Montauban

de g à dr : Quilis, Viard, Walter Spanghero, Claude Spanghero, Jean-Marie Spanghero, Bénésis.

Dans ce numéro 93 un article sur l’équipe béarnaise de Monein.
Pour mes nombreux (?) lecteurs moneinchons, je transmets cet article.

le S.A.Monein

N° 94 : juin 1969.

Les finalistes 1969 : Bègles et Toulouse

Bègles : debout, de g à dr : Alban Moga, Violin, Swierczinski, Pedemay, Lafourcade, Boucherie, Traissac, Chagnaud, Dubois.
accroupis, de g à dr : Ruaud, Trillo, Morlaès, Crampagne, Gesta-Lavit, Malterre, Lamouliatte, Jameau.
Stade Toulousain : debout, de g à dr : Labatut, Guiter, Brousse, Moussard, Morel, Duvignac, Billières,
accroupis, de g à dr : Paul Blanc, Bourgarel, Barsalou, Bérot, Larnaudie, Villepreux, Puig, Jean-Marie et Elie Bonal.

N° 95 : juillet 1969.

Quelques Béglais champions de France

debout, de g à dr : Morlaès et, tenant le Bouclier de Brennus, Pédemay et Boucherie.
accroupis, de g à, dr : Lamouliatte, Crampagne, Swierczinski.

N° 96 : septembre 1969.

Jo Maso

N° 97 : octobre 1969.

Narbonne-Agen

de g à dr : Jean-Marie et Claude Spanghero, Quilis, Bessieux, Sutra et l’Agenais Plantefol

N° 98 : novembre 1969.

Christian Carrère capitaine du XV de France

Dans ce numéro 98 un court portrait et photo de Jean-Paul Basly, trois-quart centre de la Section Paloise, rencontré ces dernières années en plusieurs occasions lors de manifestations culturelles.

N° 99 : décembre (A) 1969.

Sélection française-Comité du Lancashire (17-3)

de g à dr : Stavitski, Viard, Billière, Morritt avec le ballon

N° 100 : décembre (B) 1969 – janvier (A) 1970.

Plongeon décomposé pour l’essai

N° 101 : janvier (B) 1970.

Raymond Bourgarel (Stade Toulousain)

Quand l’apartheid régnait en maître en Afrique du Sud la fédération française de rugby, dirigée par Albert Ferrasse, choisit Raymond Bourgarel parmi les joueurs en partance pour une tournée chez les Springboks. Cette décision de sélectionner un joueur de couleur, pour visiter un pays où les Noirs Afrikanders étaient tenus à l’écart, ne fit pas l’unanimité, pas seulement dans le monde de l’ovale, et donna lieu à d’âpres discussions.

N° 102 : février 1970.

France-Irlande

Paul Biémouret (Agen) face à Kennedy (2) et Besnihan

N° 103 : mars 1970.

Pierre Villepreux (arrière du Stade Toulousain et de l’ équipe de France), futur sélectionneur de l’équipe de France.

N° 104 : avril (A) 1970.

Jack Cantoni poursuivi par un Gallois
Equipe de France contre le Pays-de-Galles.

debout, de g à dr : Bénésis, Iraçabal, Azarète, Carrère, Biémouret, Cester, Dauga, Bastiat.
accroupis, de g à dr : Bourgarel, A.Marot, Pariès, Villepreux, Sutra, Lux, Sillières.

N° 105 : avril (B) – mai (A) 1970.

Galles-France à Cardiff (11-6)

de g à dr : Llewelyn, D.Thomas qui saute, Azarète, Cester (5), Bastiat, Iraçabal, M.Davies, Dauga, Carrère.

N° 106 : mai (B) 1970.

 

France-Angleterre

de g à dr : Le Droff, Lasserre, Villepreux ballon en main, Cester, Iraçabal, Bénésis, Biémouret, Carrère.

N° 107 : juin 1970.

Finale La Voulte-Montferrand

Guy Darbas (Montferrand) et Guy Camberabero (La Voulte)

Photos des deux finalistes :

La Voulte-Montferrand

A.S.Montferrand : debout, de g à dr : Rougerie, Perrin, Thomas, Pujol, Lasserre, Boisson, Bourdillon, Combeuil.
accroupis, de g à dr : Coudeyre, Cieply, Pineau, Prat, Darbas, Jeammes, Desvernois.
La Voulte Sportif : debout, de g à dr : Laréal, Digonnet, Cance, Noble, Duboué, De Grégorio, Faillon, Savitsky.
accroupis, de g à dr : Julien (soigneur), L.Vialar, Roux, Guy Camberabero, Wusek, Lilian Camberabero, R.Vialar, Degueurce, Liénard (entraîneur).

N° 108 : juillet 1970.

France-Irlande

Lilian Camberabero et Benoît Dauga face  à 2 Irlandais.

N° 109 : octobre 1970.

Deux demis de Montferrand

A gauche Romeu (ex Carmaux) 1/2 d’ouverture, à droite Pebeyre (ex Brive), 1/2 de mêlée.

N° 110 : novembre 1970.

Daniel Herrero (Toulon)

Troisième ligne de Toulon et futur entraîneur du club puis du P.U.C.

N° 111 : décembre 1970.

Midi Pyrénées/Sélection française à Toulouse

de g à dr :  Walter Spanghero, Dauga, Le Droff, Quilis, Claude Spanghero.

N° 112 : janvier (A) 1971.

France-Angleterre

de g à dr : Lilian Camberabero, Sitjar, Carrère, Walter Spanghero, Dauga, Gruarin, Cabanier (2) Lux ?

XV de France

Avant un succès retentissant face au XV d’Angleterre.
debout, de g à dr : Bénésis, Iraçabal, Carrère, Biémouret, Lasserre, Cester, Le Droff, Dauga.
accroupis, de g à dr : Bourgarel, Lux, Bérot, Villepreux, Pebeyre, Trillo, Bonal.

N° 113 : janvier (B) 1971.

France-Ecosse

de g à dr : Max Barrau, Villepreux, Trillo.

N° 114 : février 1971.

Irlande-France (9-9)

de g à dr : Pebeyre (9), Dauga, Viard, Mac Bride, Bénésis, Le Droff.

N° 115 : mars 1971.

Jack Cantoni

Trois-quart aile de Béziers et de l’équipe de France, plusieurs fois champion de France. Son père fut international de Jeu à XIII.

Gloire galloise

Gareth Edwards, demi-de-mêlée légendaire, considéré par certains comme un des meilleurs joueurs de tous les temps. Il est ici flanqué de Delme Thomas et, en pare oreilles, de Mervyn Davies sous l’œil de Benoît Dauga.

N° 116 : avril 1971.

France-Pays de Galles à Colombes (5-9)

Walter Spanghero « étranglé » par un Gallois. De nos jours cela friserait le carton jaune.

N° 117 : mai 1971.

Midlands- XV du Président à Leicester

On reconnaît Villepreux, ballon en main, et Maso. Les autres Français invités étaient Carrère, Cester et Bertranne.

N° 118 : juin 1971.

Béziers-Toulon

de g à dr : Vadella, Hortoland, Buonomo, Estève, Sénal.
Béziers l’emporte mais … Toulon termine à 14 après l’élimination de son capitaine André Herrero suite à un coup de pied dans les reins dont l’auteur ne fut jamais découvert ( … sauf à Béziers).

Les deux clubs finalistes

A gauche : Béziers.
debout, de g à dr : Martin, Pesteil, Lubrano, Hortoland, Vaquerin, Saisset, Buonomo, Senal, Estève.
accroupis, dr g à dr : Lavagne, Navarro, Cantoni, Astre, Cabrol, Sarda, Séguier.
A droite : Toulon.
debout, de g à dr : Vadella, Gruarin, Ballatore, Carrère, Daniel Herrero, André Herrero, Hache, Sappa.
accroupis, de g à dr : Fabien, Carreras, Bos, Labouré, Irastorza, Delaigue, Giabbiconi.

N° 119 : juillet 1971.

France-Afrique du Sud

Claude Spanghero en touche face aux Springboks.

Tournée en Afrique du Sud.

Pose pour la postérité devant l’Arc de Triomphe du Carrousel : 27 joueurs et 3 dirigeants. Max Barrau éliminé dès le premier match il fallut appeler Pierre Pardiès pour le remplacer.
1er rang, de g à dr : Jean Iraçabal, Christian Swierczinski, Alain Marot, Michel Pebeyre, Roland Bertranne, Jean-Louis Bérot, Jacques Cantoni, Roger Bourgarel, Max Barrau.
2ème rang, de g à dr : Michel Yachvili, Joseph Maso, Jean Sillières, Christian Carrère, Michel Celaya, Elie Pebeyre, Fernand Cazenave, Jean Trillo, Claude Dourthe, Pierre Villepreux, Marc Etcheverry.
3ème rang, de g à dr : Jean-Louis Azarète, Michel Lasserre, Benoît Dauga, Jean-Pierre Bastiat, Alain Estève, Claude Spanghero, Jean Le Droff, Jean-Claude Skrela, Walter Spanghero, Alain Biémouret.

N° 120 : août-septembre 1971.

France-Angleterre

Au premier plan Benoît Dauga, longtemps recordman des sélections, après Michel Crauste. On aperçoit aussi le crâne d’un autre haut Landais, Jean-Pierre Bastiat.

Fin de la quatrième partie.

 

Miroirs du Rugby : troisième partie (3/6) (N° 61 à 90)

La première partie était consacrée aux numéros 1 à 30, la seconde aux numéros 31 à 60. La troisième concerne les numéros 61 à 90 (octobre 1966 à février 1969).

N° 61 : octobre 1966.

Match du Centenaire des Harlequins

On peut reconnaître, de gauche à droite, W.Spanghero, Cabanier, Fort, Condom, Dauga, Carrère.
Poster : Jacques Fort.

N° 62 : novembre 1966.

Jean-Claude Lasserre (Dax)

J.C.Lasserre 1/2 de mêlée international, associé, à Dax, avec le 1/2 d’ouverture Pierre Albaladejo.
Poster
: Christian Carrère (Tarbes puis Toulon, Capitaine du XV de France)

N° 63 : décembre 1966.

Les Landais de l’Equipe de France.

de g à dr : Dauga et Darrouy (Mont-de-Marsan), Dourthe (Dax)
Poster : Bernard Duprat (Bayonne)

N° 64 : janvier (A) 1967.

Trois Internationaux

de g à dr : Christian Carrère (Tarbes puis Toulon), André Herrero (Toulon puis Nice), Jo Maso (Perpignan puis Narbonne)
Poster : Claude Lacaze (Lourdes puis Angoulême puis Nice)

Dans ce numéro 64, les compliments du Directeur de Miroir Sprint, Maurice Vidal, pour le Directeur du Miroir du Rugby, Robert Barran, lauréat du IXème Grand Prix Martini du meilleur article sportif de l’année : comment l’on vient au rugby. Cet article parut dans le MR N° 57 d’avril 1966.
Ci-après l’article de Robert Barran et le coup de chapeau de Maurice Vidal.


N° 65 : janvier (B) 1967.

France-Ecosse

de g à dr : Gachassin, Piqué, W.Spanghero qui saluent l’essai de Gruarin. A droite le demi-de-mêlée Laidlaw. Boyle n° 8 et Mac Donald n°1
Poster : Jean-Pierre Salut (T.O.E.C.)

N° 66 : février 1967.

France-Australie

de g à dr : Boyce, Catchpole, Johnson, Cabanier, Gruarin, Dauga avec le ballon, Berejnoï, Spanghero, Herrero, Carrère, Sitjar.
Poster : Jean-Claude Berejnoï (Tulle)

N° 67 : mars 1967.

                                                          Angleterre-France

de g à dr : Sitjar, Carrère, Spanghero, Dauga et le ballon (comme d’hab’), Gruarin, Cabanier, Duprat.
Poster : Michel Cabanier (Montauban)

N° 68 : avril 1967.

                 France-Galles

de g à dr : Gareth Edwards, Lilian Camberabero, Gruarin, Dauga.
Poster : Jean-Louis Dehez (Agen)

N° 69 : mai (A) 1967.
                                           Irlande-France
de g à dr : Mac Bride, Herrero, Hutton, Carrère, Dauga, Murphy et Goodall au sol
Poster : Lilian et Guy Camberabero (Saint-Vincent-de-Tyrosse puis La Voulte)

N° 70 : mai (B) 1967.

 

 

Equipes finalistes de 1967 : Bègles et Montauban

Bègles : debout, de g à dr : Dubois, Caron, L.Denjean, Boucherie, Discazeaux, Semont, Savio, Swierczinski.
accroupis, de g àdr : Cazaban, Milani, Soleil, Crampagne, Morlaès, Trillo, Bergèze.
Montauban : debout, de g à dr : Carrié, David, Bourgade, Delcros, Cardebat, Cabanier, Blanc, Marquesuzaa.
accroupis, de g à dr : Piazza, Sahuc, Maurières, Daynes, Sirac, Malavelle, Londios.

Poster : Claude Dourthe (Dax)

N° 71 : juin 1967.

Touche lors de la finale Bègles-Montauban

de dos : Blanc, Cabanier (n°2), Londios. Au fond : Delcros. A la lutte pour le ballon : Caron (n°4) face à Carrié.
Poster : Gérard Viard (Narbonne)

N° 72 : juillet 1967.

Eléments du XV de France

debout de g à dr : Cabanier, W.Spanghero, Duprat
accroupis : Guy Camberabero, Darrouy (capitaine)

N° 73 : août/septembre 1967.

Equipe de France en Afrique du Sud

debout, de g à dr : Dauga, Plantefol, Spanghero, Fort, Lasserre, Carrère, Abadie, Cabanier.
accroupis, de g à dr : Duprat, Dourthe, C.Lacaze, G.Camberabero,, Puget, Trillo, Londios.

Poster : Jo Maso (USAP puis Narbonne)

N° 74 : octobre 1967.

Afrique-du-Sud-France

de g à dr : De Vaal, Carrère, Ellis, Guy Camberabero, Trillo
Poster : Marcel Puget (Toulouse puis Brive)

N° 75 : novembre 1967.

Le Haka des All Blacks

Le demi d’ouverture Herewini dirige le Haka
Poster : Jean Trillo (Bègles)

Ce numéro 75 contient un article sur Oloron (F.C.O.). Je ne pouvais pas le laisser passer.

N° 76 : décembre 1967.

France-All Blacks

de g à dr : Gray, Gruarin,Cabanier, Dauga, Spanghero, Plantefol ; Meads et Straham cachés.
Poster : Pierre Villepreux (Stade Toulousain)
Dans ce numéro 76 un article sur le poète Pierre Mac Orlan lecteur du MR et ami de notre connaissance montmartroise graveur/peintre Henri Landier.

N° 77 : janvier 1968.

                                                        France-Roumanie

Dauga et Carrère.
Poster : Alain Plantefol.

N° 78 : février 1968.

              France-Irlande (16-6)

de g à dr : Trillo, Duggan, Villepreux, Campaès
Poster : André Abadie (Graulhet)

Dans ce numéro 78 le MR rend hommage aux deux Internationaux disparus à l’aube de 1968, lors de deux accidents de voiture différents Guy Boniface et Jean-Michel Capendeguy.

N° 79 : mars 1968.

France-Angleterre (14-9)

de g à dr : Lilian Camberabero, Salut, Carrère, Spanghero
Poster : Elie Cester (TOEC)

N° 80 : avril 1968.

                                          XV de France à Cardiff

Avant d’affronter le Pays-de-Galles (14-9), dernière victoire du Grand Chelem.
debout, de g à dr : Greffe, Noble, Lasserre, Spanghero, Cester, Plantefol.
assis, 2ème rang, de g à dr : Bonal, Dourthe, Carrère (capitaine), Maso, Campaès.
assis, 1er rang, de g à dr : Yachvili, Guy Camberabero, Lilian Camberabero, Cl.maude Lacaze.

Poster : André Campaès (Lourdes)

N° 81 : mai 1968.

                    Montauban-Dijon

de g à dr : autour du demi-de-mêlée Maurières avec le ballon, les autres Montalbanais  Cabanier, Carrié, Ucickowski, Cardebat, David, Bourgade, Delcros.
Poster : Michel Lasserre (Agen)

Pas de parution du Miroir du Rugby en juin 1968

N° 82 : juillet (A) 1968.

                             Equipe du F.C.Lourdes champion de France 1968

debout, de g à dr : Massebœuf, Doumecq, Cazenave, Crauste, Hauser, Dunet, Trucoo, Bourdettes.
accroupis, de g à dr : Latanne, Halçarren, Gachassin, Fourcade, Mir, Arnaudet, Campaès.

Poster : les 3 frères Spanghero Jean-Marie, Walter, Laurent.

La finale oppose Lourdes à Toulon, décalée en juin suite aux « événements » de mai 68. Elle se poursuit jusqu’aux prolongations, ce qui constitue en soi une circonstance exceptionnelle. Comme la saison a déjà duré trop longtemps il n’est pas question de refaire jouer ce match. Le titre est alors attribué à Lourdes au bénéfice des essais.
De nombreuses années plus tard je crapahutais en montagne avec le pilier lourdais de ce fameux match, Pierre Doumecq, qui vivait en vallée d’Aspe à Accous et transhumait avec mes deux beaux-frères Henri et Roger (leurs troupeaux de brebis partageaient les mêmes estives). Il me confia que lors des prolongations citées plus haut ils étaient tous tellement fatigués qu’ils s’étaient entendus, lui et le pilier toulonnais en face de lui, de juste se poser en mêlées, sans donc pousser ou disputer celles ci. Son adversaire du jour s’appelait … Aldo Gruarin, pilier de l’équipe de France, rien que çà !

N° 83 : juillet (B) 1968.

                Lourdais à l’attaque

de g à dr : Gachassin, Trucoo, Halçarren, Cazenave, Massebœuf, Hauser et Campaès avec le ballon

N° 84 : septembre 1968.

           France-Nouvelle Zélande

de g à dr : Cester, Yachvili, Mac Leod, Billère, Spanghero, Going protégé par Tremain
Poster : Trois Toulonnais de l’équipe de France : Gruarin, Carrère, Herrero

N° 85 : octobre 1968.

Claude Dourthe face aux All Blacks

Stade de Auckland

N° 86 : novembre (A) 1968.

                     Béziers-Brive

Richard Astre (Béziers) dispute le ballon à Marcel Puget (Brive)
Poster : Jean Iraçabal (Aviron Bayonnais)

N° 87 : novembre (B) 1968.

France-Afrique du Sud à Bordeaux

de g à dr : Spanghero, Ellis, Dauga, Du Preez, Lasserre, Marais.
de dos Puget (n° 9)

N° 88 : décembre 1968.

         Roumanie-France à Bucarest

Jean-Marie Bonal (Toulouse) à l’attaque

N° 89 : janvier 1969.

                    France-Ecosse

de g à dr : Lasserre, Arneil, Bérot avec le ballon, Dauga, Iraçabal, Mac Harg, Yachvili, Cester.

N° 90 : février 1969.

                  France-Irlande

de g à dr : Salut, Iraçabal, Kennedy en dribling, Carrère, Dauga

Dans ce numéro 90, une mise en garde du Miroir du Ruby par rapport au plagiat du Miroir des Sports.

Fin de la troisième partie.

 

Les aventures de Tintin : deuxième partie

La première partie concernait les aventures de Tintin dans les 12 premiers albums d’Hergé. Cette seconde partie s’intéresse aux albums  numérotés de 13 à 24.

N° 13 : Les 7 boules de cristal.

Les 7 boules de cristal

Les 7 boules de cristal : parution en septembre 1948.
Hergé s’est représenté page 6 parmi les spectateurs de la représentation au music-hall.

N° 14 : Le Temple du Soleil.


Le Temple du Soleil : parution en septembre 1949.

N° 15 : Tintin au pays de l’Or Noir.



Tintin au pays de l’Or Noir : parution en décembre 1950.
Hergé dut apporter quelques modifications à sa première version car elle faisait trop référence au conflit israélo-palestinien.

N° 16 : Objectif Lune.

Objectif Lune : parution en septembre 1953.

N° 17 : On a marché sur la Lune.



On a marché sur la Lune : parution en août 1954.

N° 18 : L’Affaire Tournesol.



L’Affaire Tournesol : parution en octobre 1956.
Pour la première fois apparaît l’affabulateur Séraphin Lampion.
Parmi les badauds installés devant la grille du château on peut reconnaître Hergé.

N° 19 : Coke en Stock.



Coke en Stock : parution en juillet 1958.

N° 20 : Tintin au Tibet.



Tintin au Tibet : parution en janvier 1960.
Cet album fut paraît-il le plus populaire de la collection.

N° 21 : Les bijoux de la Castafiore.


Les bijoux de la Castafiore : parution en janvier 1963.

N° 22 : Vol 714 pour Sidney.

Vol 714 pour Sidney : parution en janvier 1968.

N° 23 : Tintin et les Picaros.



Tintin et les Picaros : parution en janvier 1976.

N° 24 : Tintin et l’Alph-Art.

Tintin et l’Alph-Art : octobre 1986, inachevé.

Fin de la deuxième partie.

Miroir du Rugby : deuxième partie (2/6) (N° 31 à N° 60)

La première partie du Miroir du Rugby concernait les numéros 1 à 30. Cette seconde partie intéresse les numéros 31 à 60 (décembre 1963 à juillet 1966). Elle sera plus légère puisque ne figurent pas cette fois les sommaires de chaque numéro.

N° 31 : décembre 1963.

La 3ème ligne d’Agen : Sitjar, Échavé, Zani

Poster : André Herrero (Toulon)

N° 32
: janvier 1964.

           France A- France B

de gauche à droite : Gachassin, Dauga, Bayardon, Laborde, Domenech, Dupuy (ballon en main), Herrero
Poster : Francesco Zani (Italie/Agen)

N° 33 : février 1964.

Claude Lacaze face à Colin Meads (Nouvelle-Zélande)

Poster : Michel Crauste (Lourdes)

N° 34 : mars 1964.

Bayardon et Dauga en touche contre les All Blacks, vainqueurs 12-3

de g à dr : Graham, Tremain, Yates, X, Meads, Y, Lochore, Dauga, Bayardon (Fabre et Piqué au fond, entre X et Meads
Poster : Jean-Claude Lasserre (Dax)
A suivre, le XV de France qui joua les Blacks.

debout, de g à dr : De Grégorio, Amestoy, Bayardon, Crauste, Fabre (capitaine), Herrero, Le Droff, Dauga.
accroupis, de g à dr : Gachassin, Piqué, Lasserre, C.Lacaze, Albaladejo, A.Boniface, Darrouy

N° 35 : avril 1964.

Touche entre Gallois et Français

de g à dr : De Grégorio, Bouguyon, Prosser, Evans, Price …
Poster : Jean Dupuy (Tarbes)

N° 36 : mai 1964.

Touche entre Irlandais et Français

de g à dr : Gwynn Walters (arbitre), Berejnoi, Abadie, Dauga, Lira, Herrero, Mac Bride …
Poster : Benoît Dauga (Mont-de-Marsan)

N° 37 : juin (1) 1964.

                  Les équipes de la Finale 1964 : Pau et Béziers

Béziers : debout, de g à dr : Bolzan, Malet, Ribot, Gensane, Arnal, Salas, Gagnaire, Vidal.
accroupis, de g à dr : Grau, Fratangelle, Dedieu, Danos, Bernatas, Barrière, Bousquet.
Pau : debout, de g à dr : Abadie, Etcheverry, Ruiz, Doumecq, Saux, Moncla, Vignette, Michou.
accroupis, de g à dr : Lhandes, Rouch, Duluc, Totos, Capdouze, Piqué,Clavé.


N° 38
: juin (2) 1964.

Touche entre Palois et Biterrois

de g à dr : Moncla, Fratangelle (?), Ruiz, Etcheverry, Doumecq, Abadie, Vidal, Bolzan

N° 39 : juillet 1964.

                                                                André Boniface

Poster : Paul Dedieu (Béziers)

N° 40 : septembre 1964.

L’équipe de France en partance pour l’Afrique du Sud

Poster : Marc Etcheverry (Pau)

N° 41 : octobre 1964.

Scènes multiples

Poster : Jean Gachassin (Lourdes puis Bagnères)

N° 42 : novembre 1964.

Fidji face au Sud-Est

 Boisson (Montferrand) face au Fidjien Cavu
Poster : Aldo Gruarin (Toulon)

N° 43 : décembre 1964.

Guy et Lilian Camberabero (La Voulte)

Poster : Pierre Darbos (Dax puis Narbonne)

N° 44 : janvier 1965.

Touche Montauban-PUC

de g à dr : Maurières, Cabanier, Blanc,Fontanié, Zago, Marquesuzaa, Romero, Zarazola et les Pucistes Martin et Tardivel
Poster : Michel Arnaudet (Lourdes)

N° 45 : février 1965.

                     France-Écosse

de g à dr : Herrero, Crauste, Guy Boniface, Piqué, Gruarin, face aux Écossais.
Poster : Pierre Lacaze (Lourdes puis Toulouse XIII)

N° 46 : mars 1965.

       Christian Darrouy (Mont-de-         Marsan)

Poster : Jean Piqué (Section Paloise)

N° 47 : avril 1965.

                    Guy et André Boniface face aux Gallois

A gauche Haydn Morgan
Poster : Jean-Michel Capendeguy (Saint-Jean-de-Lutz puis Toulon)

Je rajoute quelques commentaires sur ce match un peu plus loin.

Triste parenthèse : dans ce numéro 47 sont mis en valeur deux internationaux, Guy Boniface en couverture et Jean-Michel Capendeguy en poster. Ces deux garçons trouveront la mort lors de deux accidents de voiture distincts à l’aube de l’année 1968. Le Miroir du Rugby leur rendra hommage, comme nous le verrons dans le numéro 78.

N° 48 : mai 1965.

Supporters autour de Pierre Danos (Béziers)

Poster : Sitjar (Agen)

N° 49 : juin 1965.

Les deux équipes de la finale 1965 Agen-Brive

Agen : debout, de g à dr : Malbet, Lagiewski, Palladin, Sijar, Viotto, Lasserre, Fort, Zani.
accroupis, de g à dr : Soula, Gruppi, Hiquet, Dehez, Lacroix, Razat, Pomiès.
Brive : debout, de g à dr : Marsaud, Bessot, Freyssinet, Burguet, Sarrant, Lewin, Delfour, Normand.
accroupis, de g à dr : P.Besson, Marot, Roques, Villepreux, Puget, C.Besson, Castiglioni.

Poster : le XV de France vainqueur du Pays de Galles (ci-dessous)

                                              France-Galles1965 à Colombes

J’eus la chance (et la jouissance) d’assister, au stade Yves du-Manoir de Colombes, à ce match mémorable aux multiples actions d’éclat lors duquel avants et trois-quarts se croisaient en un ballet incessant féérique et auquel participaient mes idoles de l’époque. Match entré dans les annales et souvent cité en référence du rugby total et victorieux.
Deux anecdotes liées à ce match.
* L’arbitre officiel se blessa en cours de rencontre (vers la fin de la 1ère mi-temps je crois). Il fut remplacé par le Français André Marie, qui tenait un des drapeaux de touche, qu’on aperçoit sur la photo debout à l’extrême gauche (extrême gauche ? position étonnante quand on sait que ce citoyen futur Maire de Biarritz épousait les idées droitières de la République gaulliste et que sa fille fut longtemps Ministre sous Chirac sous le nom de Michèle Alliot-Marie). En tout cas ce fut la première fois qu’un arbitre Français officiait lors du Tournoi des Cinq Nations, et qui plus est, devant ses compatriotes.
** En 1973 je me trouvais à Montréal (celui du Québec, pas celui du Gers) et assistais à une confrontation entre le Pays de Galles et le Canada. A la réception d’après match je discutais avec l’entraîneur chef des Gallois : Clive Rowlands qui n’était autre que le demi-de- mêlée du XV de Galles de … 1965. Nous évoquâmes bien sûr le fabuleux match évoqué un peu plus haut.

N° 50 : juillet 1965.

Match de clôture Agen-Dax

de g à dr : Sitjar, Zani, Razat, Darbos, Albaladejo
Poster : l’équipe championne de France 1965 : Agen

N° 51 : octobre 1965.

Les 3 frères Spanghero (Narbonne)

de g à dr : Walter, Jean-Marie et Laurent
Et il manque Claude (futur international) et Guy !
Poster : Jean-Claude Roques (Brive)

N° 52 : novembre 1965.

Les deux frères Besson (Brive) Pierre et Claude

Poster : Lacroix et sa 3ème ligne d’Agen Sitjar, Viotto, Zani

N° 53 : décembre 1965.

Aldo Gruarin et André Herrero (Toulon)

Poster : le Bataillon de Joinville, avec ses entraîneurs dont Robert Poulain

N° 54 : janvier 1966.

France A – France B

de g à dr : Berejnoi, Fort, Cabanier, Crauste, Dauga, Salut, Sitjar.
A l’intérieur, un conte de Robert Barran illustré par Pellos.
Poster : André Boniface et Michel Crauste

N° 55 : février 1966.

France-Irlande

de g à dr : Puget, Berejnoi, André Boniface, Dauga, Gruarin, Creauste, Darrouy qui marque l’essai (n° 1 des marqueurs d’essais à l’époque) et 3 Irlandais
Poster : Jean Fabre (Stade Toulousain)

N° 56 : mars 1966.

Jean Gachassin devant le Capitaine Anglais Rodgers

Poster : Marcel Bescos (Albi XIII et Capitaine de l’équipe de France)

N° 57 : avril 1966.

France-Pays-de-Galles

de g à dr : Rupert, Crauste, Herrero, Berejnoi, Dauga, Cabanier, et à gauche Norris et Pask
Poster : Jean Gachassin (Lourdes) et Jean-Claude Roques (Brive)

N° 58 : mai 1966.

                                                            France – Italie

Jo Maso avec le ballon, et Lagrange
Poster : Walter Spanghero

N° 59 : juin 1966.

                    Agen-Dax

de g à dr : Fort, Labadie, Darbos, Zani
Poster : Albaladejo et Capdepuy (Dax)

N° 60 : juillet 1966.

                                             Équipe de France

Avant d’affronter le Pays-de-Galles à Cardiff
debout :W.Spanghero, Herrero, Rupert, Berejnoi, Gruarin, Cabanier.
assis : Dauga, C.Lacaze, Crauste (capitaine), A.Boniface, Darrouy
accroupis : G.Boniface, Gachassin, L.Camberabero, Duprat

Fin de la deuxième partie.

Les aventures de Tintin : première partie

Je dispose de tous les albums des aventures de Tintin, regroupés en un seul volume : 23 édités entre les années 1930 et 1976, un non édité, élaboré mais non terminé en 1986.
A chaque fois je fais apparaître 2 clichés par album : celui de la couverture et celui de la page de présentation. Soit 48 photos. Pour alléger la lecture je divise la description en 2 parties : des albums 1 à 12 (c’est cette première partie) et des albums 13 à 24 (ce sera l’objet de la deuxième partie).
Le concepteur, reconnu dans le monde entier est le Belge Georges Rémi dit Hergé (1907 – 1983).
Les 24 couvertures se regroupent dans le cliché suivant :

Page de garde de la collection intégrale des 24 albums
La « une » de l’intégrale

Au début, quelques informations concernant l’auteur et son évolution idéologique au cours du temps, ainsi que des modifications qui en résultèrent pour quelques histoires. Je tire ces données d’Internet sans avoir pu toutes les vérifier.
Les 9 premiers albums furent dans un premier temps imprimés en noir et blanc, puis colorés, avec parfois quelques changements, comme nous le verrons au fur et à mesure. Les 3 premiers furent publiés aux éditions du Petit Vingtième à Bruxelles, et les 21 suivants chez Casterman à Tournai. Les albums de Tintin parurent dans 50 langues officielles et 43 langues dites régionales, dont l’Occitan en 1979 et le Basque en 1972.
Les modifications concernent l’Île Noire (n° 7), l’Étoile Mystérieuse (n° 10), et Tintin au pays de l’Or noir (n°15) œuvres dans lesquelles on était loin de la neutralité politique attendue. On ne revient pas ici sur les clichés et caricatures qui jalonnent surtout les premiers albums du tout jeune dessinateur.
Hergé lui-même apparaît en certaines occasions, comme nous le signalerons à chaque fois. Il est grand, efflanqué, avec une tignasse blonde importante, les joues creusées, le visage étroit et long. Il ne joue pas un rôle particulier, c’est un simple figurant mélangé aux acteurs ou spectateurs.

1/ Tintin au pays des Soviets.

Tintin au pays des Soviets

Tintin au Pays des Soviets : parution en septembre 1930

2/ Tintin au Congo.
 

Tintin au Congo

 
Tintin au Congo : parution en juillet 1931

Hergé se représente lui-même dès la première page au milieu d’un groupe de journalistes accompagnant Tintin à son départ pour l’Afrique. On aperçoit aussi Dupond et Dupont à l’écart de ce groupe mais sans intervenir par la suite dans cet épisode.

3/ Tintin en Amérique.

Tintin en Amérique

Tintin en Amérique : parution en novembre 1932

4/ Les cigares du pharaon.

Les cigares du pharaon

Les cigares du pharaon : parution en octobre 1934.
Dans cet album apparaissent pour la première fois des personnages-acteurs que l’on retrouvera souvent par la suite : les détectives Dupond et Dupont, et l’intriguant Rastapopoulos.

5/ Le Lotus bleu.

Le Lotus bleu

Le Lotus bleu : parution en septembre 1936.
Dans cet album apparaît pour la première fois le jeune Tchang.

6/ L’oreille cassée.

L’oreille cassée

L’oreille cassée : parution en novembre 1937.
Cet album marque la première apparition du Général Alcazar.

7/ L’Île Noire.

L’Ile Noire

L’Île Noire : parution en novembre 1938.
Cette histoire nécessita 3 versions successives.

8/ Le Sceptre d’Ottokar.

Le Sceptre d’Ottokar

Le Sceptre d’Ottokar : parution en août 1939.
Première apparition de la Castafiore.
Hergé s’invite page 38 parmi les invités du Concert dans le Palais royal et page 59 au milieu des invités de la cérémonie de décoration de Tintin.

9/ Le crabe aux pinces d’or.

Le crabe aux pinces d’or

Le crabe aux pinces d’or : parution en novembre 1941.
Première apparition du Capitaine Haddock.

10/ L’Étoile mystérieuse.

L’Étoile mystérieuse

L’Étoile mystérieuse : parution en décembre 1942.
Cet épisode subit quelques modifications car sa première version, éditée en plein conflit de la Seconde Guerre Mondiale, put être interprétée par certains comme un soutien à l’Axe Berlin-Rome, voire à une œuvre de propagande en sa faveur. La deuxième édition s’avéra politiquement plus neutre.

11/ Le Secret de la Licorne.

Le Secret de la Licorne

Le Secret de la Licorne : parution en octobre 1943.
En cet album apparait pour la première fois Nestor.

12/ Le trésor de Rackham le Rouge.

Le Trésor de Rackham le Rouge

Le Trésor de Rackham le Rouge : parution en novembre 1944.
Dans cet album apparaît pour la première fois le Professeur Tournesol (Triphon)

Fin de la première partie.

Camin Casa : commentaires sur CD 1 (première partie)

Le premier CD édité par le groupe occitan Camin Casa date de avril 1996. Dans ce qui suit j’apporte quelques commentaires sur les textes et les musiques (quand ils sont personnels), pour chaque composition : date et lieu du début de création  (de mémoire ou à partir de document retrouvé), parfois motivation d’écriture, retour sur les répétitions et sur l’interprétation en public  …  Pour étayer cela  j’ai retrouvé dans notre grange de nombreux documents en décembre 2018.
Je décompose cette étude en deux parties, pour alléger chacune d’elles. La première partie contient les chansons numérotées de 1 à 8, la seconde de 9 à 15.
L’enchaînement des chansons ne respecte pas la chronologie des créations ou des représentations mais l’ordre dans lequel elles apparaissent dans le CD. Je compléterai cette étude au fur et à mesure des documents retrouvés. Ce travail sur CD 1 pourra plus tard se renouveler avec CD 2.
Outre le thème on retrouvera le refrain quand il y en a un, un aperçu du nombre de répétitions et le lieu des représentations ainsi que les circonstances de cette représentation.
Douze personnes sont à la base de CD enregistré et mixé dans le studio Arbus de Pontacq. Six voix de membres de l’Estancada, domiciliés en région parisienne à l’époque : Alain, Graciela et Michel Berdot, Philippe Labarère, Joëlle Peyriller et Alain Sibé. Quatre voix du village de Saint-Pée d’Oloron, intervenant sur cinq des quinze chansons du disque : Constant et Eloi Bergeras, Angèle et Jean Fourcade. Deux musiciens s’ajoutant à la guitare d’Alain Berdot et au piano de Graciela : Gilles Gayral pour la flûte à bec et Servais Severin pour les percussions (avec l’aide de notre preneur de son Jeannot Arbus pour une chanson).
L’enregistrement de ces 15 chansons s’étala sur … deux journées d’avril 1996 (les 27 et 28), ce qui peut expliquer certaines insuffisances que ce peu de temps nous empêcha de corriger.

1.Tostemps seguir (toujours suivre).

Date et lieu : C’est en avril 1991 que s’ébauchèrent le refrain et quelques têtes de paragraphes, à Lanne en Barétous, chez Manaoüt, en marchant, seul, sur le chemin descendant vers Mendiondo, pour le tout début. L’essentiel fut élaboré et terminé en septembre 91 à Vitry-sur-Seine ; le 14 de ce mois deux couplets prirent naissance dans le métro parisien (mais oui), ceux concernant le curé et le Président.
Thème : Enfant, ado, adulte, on est dirigé, conditionné, par des individus ou des institutions. Obéir d’abord avant de se lancer dans toute initiative.
Refrain : Que cau tostemps seguir / Quauqu’un o quauqu’arren / Que cau tostemps seguir / Carratz e demorar darrèr.
Il faut toujours suivre / Quelqu’un ou quelque chose / Il faut toujours suivre / Se taire et rester derrière.
Résumé : Il faut suivre le père, la mère, le curé, l’instituteur, le Président, le général, un parti, l’Amérique. Mais un jour je serai devant quand les amis me suivront jusqu’à un trou dans la terre.
Répétitions : Sur les 279 répétitions répertoriées entre 1991 et 2013, en 16 lieux différents, en région parisienne et en Béarn, on en dénombre 24 pour « tostemps seguir ».
Représentations : Camin Casa a interprété « tostemps seguir » sur scène en une seule occasion, le 02 novembre 1989, pour une fête de l’Estancada (Association Occitane de Paris), dans le foyer PTT de la rue de Nantes à Paris.
Commentaires : Chanson préférée d’un copain du rugby de Saint-Denis, Patrick Gosselin, ça change ds chansons paillardes classiques.
En avril 1997 l’Association occitane d’Anglet « Ací Gasconha » me sollicita pour que je leur fasse parvenir tous les texte du CD ainsi que la musique de « tostemps seguir » et d’une autre chanson, comme nous le verrons un peu plus loin. Leur lettre se terminait par les remerciements gascons et par « croyez que nous ferons le meilleur usage de vos deux chansons ».

2. Ací l’amor t’apèra (ici l’amour t’appelle).

Date et lieu : Naissance de la chanson (pour l’idée générale du moins) le 15 mars 1991, dans le métro parisien (je n’ai pas relevé dans quelles stations). Elle se termina le 05 avril 1991.
Thème : La séparation de deux amants à cause du travail (ou du manque de travail au pays) oblige l’un(e) d’eux à en chercher ailleurs.
Refrain : Ací l’amor t’apèra / Tà la vita sancèra.
Ici l’amour t’appelle / Pour toute la vie.
Résumé : Promesses d’argent, promesses de vent, tu as trop rêvé à un ailleurs doré. Chez toi tu as perdu ton travail et tu as cru en retrouver un plus loin.
Répétitions : On en compte 34 pour cette chanson.
Représentations : Camin Casa a interprété « ací l’amor t’apèra » sur scène en quatre occasions. Le 27 mars 1993 pour le cinquième anniversaire de la Revue « lo Shiulet » et le 29 mai 1993 lors d’un Concert commun avec « los deus remparts » de Navarrenx, les deux fois rue de Nantes à Paris. Le 14 septembre 1996 à Prunay-sur-Essonne pour une fête familiale chez les Gayral et le 19 septembre 1998 lors du repas des 7èmes rencontres vocales pyrénéennes d’Aramits (18ème année du Concours des chiens de berger).
Commentaire : Dans un premier temps les paroles s’appuyaient sur la musique de … Lili Marlène. Facile à vérifier, les dites paroles s’accordent très bien avec cet air. Nos quatre amis de Saint-Pée participent à ce chant.

3. Mon país qu’ei la montanha (mon pays c’est la montagne).

Date et lieu : La lecture des brouillons disponibles donne à penser que les deux premiers paragraphes de la version béarnaise (voir plus loin) datent du 08 juillet 1990. Pour les deux suivants il fallut attendre mars 1992.
Aucune indication relevée sur le lieu d’origine.
Thème : inspiré de la chanson du Québécois Gilles Vigneault (mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver). C’est grâce à cet auteur-compositeur, ainsi qu’à son compatriote Félix Leclerc, que je tombai amoureux du Québec, au point d’y vivre 18 mois dans les années 1972-73. Un peu plus tard, en septembre 1982 je finissais de composer, par mimétisme, en Français, « mon pays c’est la montagne » avant d’adapter le texte en Béarnais presque 10 ans plus tard, à partir de juillet 1990.
Résumé
Mon pays c’est la montagne et ses sommets majestueux, sentinelle de l’Espagne, siège de torrents, senteurs et pâturages, de bergers à fière allure et d’animaux multiples en liberté comme les brebis, les isards, les marmottes, les vautours, l’ours et le labrit.
Répétitions : Cette chanson détient, avec un autre titre, le record des répétitions : 94.
Représentations : « mon país qu’ei la montanha » a été chanté en huit occasions. sur scène. Le 14 septembre 1996 à Prunay-sur-Essonne pour une fête de famille chez les Gayral. Le 28 septembre 1996 à Siros lors du 30ème festival de la chanson béarnaise. Le 19 septembre 1998 à Aramits, pour les 7èmes rencontres vocales pyrénéennes. Le 06 novembre 2002 à Neuilly-sur-Marne, dans le cadre d’un club de voile local. Le 27 mars 2005 à Pomponne pour les 50 ans de l’ami Jean-Claude Arrieux. Le 23 juin 2006 dans la Maison des Pyrénées Atlantiques  (avenue de l’Opéra à Paris) pour la fête de fin de saison de l’Estancada. Le 27 décembre 2008 à l’Eglise du Départ d’Orthez, au profit de la Calandreta. Le 14 mai 2009 dans la Maison des Pyrénées Atlantiques (avenue de l’Opéra à Paris) pour la soirée promotion de notre CD 2.
En plus de ces représentations de « mon país qu’ei la montanha » avec Camin Casa cette chanson fit partie du répertoire des Saint-Péens, que j’accompagnais, le 11 décembre 2010, à la maison de retraite du Parc Pommé d’Oloron. Elle fut également chantée sur la Péniche « le Mistral« , sur le Canal de Saint-Denis, jouxtant le Stade de France, après une finale du Championnat de France de rugby, par les copains de Camin Casa et du SDUS (club de St Denis), le 06 juin 2009. 
Commentaire  : Cette chanson est la seule qui figure sur les deux CD de Camin Casa : 1996 et 2008. Par rapport à 1996 un couplet supplémentaire a été ajouté en 2008, apparaissant en dernière position. Sa création débuta le 21 septembre 1996 … encore dans le métro. « Mon país qu’ei la montanha » garde la préférence de nos amis de Saint-Pée Jean et Angèle qui l’ont entamé en plusieurs occasions dans des soirées animées, tout comme Laurent Pedelaborde.

4. Melinà (Mélina).

Date et lieu : Le 18 août 1993 , dans la voiture nous ramenant d’Oloron à Vitry-sur-Seine, en présence de nos deux filles Aurélie et Séverine, je fredonnais l’air du futur refrain et une ébauche de ses paroles. La chanson fut pratiquement achevée, après plusieurs étapes, en septembre 1993.
Thème : La conquête de l’être aimé (ou espéré) peut parfois se réaliser grâce à  l’aide de l’alcool.
Refrain : Melinà, au còrn de ton còr guarda ua plaça/Melinà, que vam vàder vielhs amassa.
Mélina, garde-moi une place dans le coin de ton cœur/Mélina, nous allons vieillir ensemble.
Résumé : L’histoire de chaque couple reste gravée dans la mémoire. On ne peut pas leur voler. Pour nous c’est une boisson autorisée, mais dont il ne faut pas abuser dit-on, qui permit de franchir une barrière paraissant jusque là infranchissable.
Répétitions
: Pas mal aussi : 63 répétitions pour « Melina ».
Représentations : En deux occasions le groupe Camin Casa a interprété « Melinà » devant un public. Le 29 janvier 1994, au Foyer PTT rue de Nantes, pour une fête de l’Estancada lors de laquelle était organisée un débat sur le Tunnel de la Vallée d’Aspe. Le 14 septembre 1996 à Prunay-sur-Essonne pour une fête de famille chez les Gayral.
« Melinà » fut également interprété par les Saint-Péens à la Maison de Retraite du Parc Pommé d’Oloron le 11 décembre 2010 ainsi que le 06 juin 2009 sur la péniche « le Mistral » aux abords du Stade de France, par Camin Casa et quelques copains de l’équipe de rugby de Saint-Denis, regroupés sous l’étiquette de Cantoval.
Signalons aussi
 que deux formations béarnaises ont inclus « Melinà » dans leur production : « los remparts de Navarrenx » dans un CD et Arraya, dirigé par Didier Fois, dans un DVD. 
Commentaires
: Au départ on apprécie une musique créée par un copain africain qui se joignait à nous lors de certaines soirées de l’Estancada. J’ai ensuite adapté le refrain et modifié la mélodie des couplets. Le choix du prénom Mélina ne fut pas immédiat : les brouillons font apparaître Agata, Alicia, Elisa, Cristina, Irena ….
Finalement je gardai Mélina, prénom d’une nièce argentine de Graciela, qui devait avoir autour de 5 ans à l’époque. Des amis proches ne comprirent pas que je négligeai les prénoms de ma propre famille : Hélène, Aurélie, Séverine.
Les quatre Saint-Péens interviennent dans cette chanson, chanson qu’en plusieurs occasions Angèle et Jean Fourcade entamèrent au milieu des textes de Nadau ou Pagalhós – merci !

5. Mau de còr (mal de cœur).

Date et lieu : Débuts de cette chanson (mélodie et au moins le premier couplet) le mercredi 28 août 1991 à la Mouline, au pied de la Montée Impossible à Arette. Fin des vacances scolaires, à la veille de remontée sur Paris, personne au bord du Vert d’Arette, les vacanciers et touristes ont déjà quitté la région. Nous sommes tous les quatre seuls à bénéficier de cet après-midi ensoleillé : Hélène et moi avec nos deux filles Aurélie (8 ans) et Séverine (5 ans). De suite me vient l’envie de chanter le bonheur de se trouver ainsi en famille dans ce cadre idyllique, au bord de l’eau, en pleine montagne. Joie intérieure, extase, et pourtant chanson plutôt … mélancolique, d’où son titre.
Le texte fut achevé en septembre 1991 à Vitry.
Thème : Encore un hymne à la montagne, car elle est capable de transformer la peine du moment en l’espoir de retrouver la joie de vivre. 
Résumé : Si lo còr que hè tròp de mau/Ua musica me jumpa/L’arridèr d’ua mainada/O lo gorgolh deu gave (premier couplet).
Quand le cœur a trop mal/Une musique me berce/Le rire d’une enfant/Ou le « glouglou » du gave.
Pour la traduction du « gorgolha » du gave on pourrait trouver mieux que « glouglou ».
Répétitions : Un bon score pour cette chanson : 46 répétitions.
Représentations : Pas moins de dix représentations en public pour « mau de còr ». Le 09 novembre 1991 pour une fête de l’Estancada rue de Nantes à Paris, au Foyer PTT. Le 29 février 1992 à Saint-Denis (Bourse du Travail)  dans le cadre des Elections Régionales, en soutien à la liste Entau  Païs, menée par David Grosclaude. Le 28 mars 1992 pour le 4ème anniversaire de la revue de l’Estancada lo Shiulet au Foyer PTT de la rue de Nantes. Le 27 mars 1993 pour le 5ème anniversaire du Shiulet au Foyer PTT rue de Nantes. Le 29 mai 1993 lors de la réception du groupe de Navarrenx los remparts, au Foyer PTT. Le 29 janvier 1994 pour la fête de l’Estancada et le débat sur le Tunnel de la Vallée d’Aspe, au Foyer PTT. Le 26 novembre 1994 à l’issue de l’Assemblée Générale de l’Estancada, rue de Nantes. Le 25 mars 1995 à Noisy-le-Grand (Maison pour tous) dans le cadre de la journée occitane de l’IEO. Le 27 mai 1995 pour les 10 ans de l’Estancada, rue de Nantes. Le 18 novembre 1995, rue de Nantes, pour une soirée cabaret organisée par l’Estancada.
Commentaire : chanson préférée de Jean-Claude Larco, un professionnel de la chanson française, dans le show-biz quoi, de quoi flatter mon ego.

6. Atau qu’ei la vita (ainsi est la vie).

Date et lieu : En juillet 1982, à Avignon, naquit « atau qu’ei la vita », sur les bords du Rhône, en présence d’Hélène. Musique traditionnelle du Chili, rapportée par mon frère Alain après ses séjours en Amérique latine. Refrain de suite adopté et adapté ainsi que  les têtes des paragraphes – montagne, gave, plaine, animaux de ferme. Pour le moment les couplets sont complétés par lalalalala, avec en plus dans chaque cas l’opposition entre le positif et le négatif. Les autres étapes de la chanson datent de l’été 1984 et une ultime version en juin 1990.
Thème : La vie est faite de hauts et de bas (rapports amoureux, aléas financiers, santé … ) à l’image des soubresauts de la nature.
Refrain : Atau son mas amoretas/Pleas de navèras suspresas/Atau qu’ei la vita/Un còp haut un còp baish/Qu’ei com ua dança /Pè dret e pè gauche.
Ainsi sont mes amours/Pleines de nouvelles surprises/Ainsi est la vie/Une fois vers le haut, une fois vers le bas/C’est comme un pas de danse/Pied droit puis pied gauche.
Résumé : La montagne passe du sommeil au grondement, le gave du cours calme au torrent, la plaine de la lumière à la misère …
Voici quelques paroles de la chanson chilienne inspiratrice : Esta mujer està loca, quiere que la quiero yo, la quiere el su marido, el tiene l’obligacion.
Répétitions : On grimpe encore : 49 répétitions.
Représentations : En quatorze occasions (record) Camin Casa a interprété « atau qu’ei la vita » devant le public. Le 29 juin 1991 pour l’Assemblée Générale de l’Estancada, au Foyer PTT des Lilas rue de Nantes à Paris. Le 09 novembre 1991 pour une fête de reprise de l’Estancada rue de Nantes. Le 29 février 1992 à la Bourse du Travail de Saint-Denis en soutien de la liste Entau Païs de David Grosclaude aux Elections Régionales. Le 28 mars 1992 pour le 4ème anniversaire du Shiulet rue de Nantes. Le 18 avril 1992 au Palais des Sports de Saint-Denis à l’occasion d’une journée internationale de basket. Le 26 mai 1992 au restaurant Les Muses de la rue Saint-Honoré à Paris, sur invitation du Lion’s Club du 9ème arrondissement (vous avez bien lu). Le 27 juin 1992 à la fête de l’Ecole Diderot de Vitry (Aurélie et Séverine élèves). Le 27 mars 1993 pour le 5ème anniversaire du Shiulet, rue de Nantes. Le 29 janvier 1994 pour la fête de l’Estancada et son débat sur la Vallée d’Aspe, au Foyer PTT. Le 07 mai 1994 à l’occasion d’une brocante Place Saint-Louis à Choisy-le-Roi. Le 26 novembre 1994 pour l’A.G. de l’Estancada rue de Nantes. Le 25 mars 1995 à la Maison pour Tous de Noisy-le-Grand (journée occitane de l’I.E.O.). Le 27 mai 1995 pour célébrer les 10 ans de l’Estancada rue de Nantes. Le 18 novembre 1995 pour une soirée cabaret de l’Estancada rue de Nantes.
À l’occasion d’une finale de Championnat de rugby on a chanté (Camin Casa et les copains de l’équipe de Saint-Denis, groupe Cantoval) « atau qu’ei la vita » sur une Péniche du Canall de St Denis le 06 juin 2009.
Avec mon frère Alain (qui nous accompagnait à la guitare) nous avons interprété « atau qu’ei la vita » au Festival de la Chanson béarnaise de Siros en septembre 1984.
Avec Alain et Joël Sourbet nous avons chanté ce tube à la fête annuelle du Réveil Basco Béarnais de Paris le 04 décembre 1984 et enfin, encore avec Alain, à la fête patronale d’Eysus l’été 1985.
Commentaire : Il arrive que l’expression « atau qu’ei la vita » soit employée dans la conversation de tous les jours. Chanson préférée d’une copine de l’Estancada, Hélène Manaud.

7. Paísans de noste (paysans de chez nous).

Date et lieu : Pour le moment (février 2019) aucune trace de brouillon indiquant l’origine de la chanson mais je sais que c’est certainement un de mes plus anciens textes écrits, entre 1965 et 1968.
Origine de la musique : traditionnel Limousin. Les deux sœurs Rosina et Peirina (j’ai oublié leur nom de famille) ont bâti une chanson sur cette musique. Je leur ai demandé l’autorisation (obtenue) de conserver l’air mais mes paroles n’ont aucun rapport avec les leurs.
Thème : Dans les années 70 politiquement agitées, voici une des chansons dites « engagées » qui voulait sortir des thèmes traditionnels du berger et de la bergère. À l’écoute du milieu paysan dans lequel je baignais durant mes séjours en Béarn, principalement évidemment sur Saint-Pée d’Oloron, je résumai les problèmes de l’époque du monde agricole, en les schématisant quelque peu pour apparaître plus percutant. La situation a-t-elle vraiment changé ?
Résumé : Alors que moutons et veaux, toujours aussi forts, sont payés moitié prix, dans nos villes le prix de la viande a doublé. Hier nous faisions du maïs, aujourd’hui du lait, demain un peu de tout, jamais ce que nous voulons, toujours ce que nous devons, maintenant ça suffit !
Répétitions : 31 occasions de répéter « paisans de noste »
Représentations : Pour « paísans de noste » je relève cinq représentations  en public. Le 09 novembre 1991 pour une fête de l’Estancada au foyer PTT des Lilas. Le 29 février 1992  à la Bourse du Travail de Saint-Denis lors d’un meeting sur les Élections Régionales (liste Entau País). Le 28 mars 1992 pour le 4ème anniversaire du Shiulet rue de Nantes. Le 18 avril 1992 au Palais des Sports de Saint-Denis pour une journée internationale de basket. Le 27 mars 1993 pour le 5ème anniversaire du Shiulet, rue de Nantes.
Commentaire : Dans les années 70, avec Marti dans le Sud-Est et los de Nadau (leur nom à l’époque) en Gascogne – mais d’autres groupes sévissaient comme los Pagalhós ou los de Larvath en Béarn – fleurissait la chanson engagée avec comme thèmes  la langue occitane ou l’économie, sacrifiées en Occitanie. Los de Nadau se produisirent à Aramits par une douce soirée estivale. À l’issue de leur concert nous les retrouvâmes dehors et, avec les Saint-Péens présents et mon frère Alain, nous leur avons chanté « paísans de noste ». Johan Nadau sembla apprécier et nous encouragea à continuer, trouvant le texte un peu « fort ». Même si à ce moment là le groupe n’avait pas encore la notoriété qu’il allait acquérir, en Occitanie mais aussi dans d’autres contrées de France, nous étions fiers de recevoir leur compliment.

8. La cançon de Guilhem (la chanson de Guilhem).

Une des deux chansons du groupe Nadau. J’avais préalablement demandé l’autorisation de l’inclure dans notre CD à Johan Nadau. Pour une fois nous ne nous sommes pas contentés des deux traditionnelles voix – la haute et la basse – mais Graciela nous arrangea une troisième voix qui nous obligea à sortir du train train habituel.
Thème : Le « simplet » du village mérite le respect car c’est un poète dont les yeux crient la solitude.
Résumé :  Que’n vas com ua randoleta/Qui descobreish lo primtemps/Boca ubèrta en har l’aleta/Com tà t’engolir lo temps.
Tu t’en vas comme une hirondelle/Qui découvre le printemps/Tournoyant, la bouche ouverte/Comme pour engloutir le temps.
Répétitions : 44.
Représentattions : En onze occasions nous avons interprété « lo Guilhem ». Le 27 mars 1993 pour le 5ème anniversaire du Shiulet au Foyer PTT rue de Nantes. Le 29 mai 1993 lors d’un concert commun avec le groupe « los deus remparts » de Navarrenx, rue de Nantes. Le Le 29 janvier 1994 à propos d’une fête de l’Estancada précédée d’un débat sur le Tunnel du Somport de la Vallée d’Aspe, au Foyer PTT. Le 07 mai 1994, place Saint-Louis à Choisy-le-Roi à l’occasion d’une brocante. Le 05 juin 1994 au restaurant « le contre-poids » de Choisy-le-Roi,pour la journée musicale de l’Esquisse. Le 26 novembre 1994 pour l’A.G. de l’Estancada rue de Nantes. Le 25 mars 1995 à la Maison pour Tous de Noisy-le-Grand dans le cadre de la journée occitane de l’IEO. Le 27 mai 1995 pour les 10 ans de l’Estancada, rue de Nantes. Le 18 novembre 1995 pour une soirée cabaret de l’Estancada rue de Nantes. Le 14 septembre 1996 à Prunay-sur-Essonne pour un anniversaire dans la famille Gayral. Le 06 novembre 2002 à Neuilly-sur-Marne à l’occasion d’une fête du Club de Voile local.

 

Images des années 60

Images des années 60 est le titre d’une exposition que j’ai parcourue le 09  janvier 2019 à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, avenue des Gobelins, Paris 13.
Deux parties séparées : l’une présentant du matériel ancien du début du cinéma, l’autre de grandes affiches à la gloire de Pathé  ou en présentation de films très connus des années 60.

Quelques vues d’appareils datant des premières années du cinémascope.


Seul à parcourir cette pièce où sont exposés des appareils du début du cinéma je  savoure la présence de ces objets antiques grâce auxquels prirent naissance une infinité de films et je me laisse bercer par leurs noms évocateurs, relevés dans la liste qui suit :
phonographes, caméras variées, projecteurs, visionneuses, appareil à tirer les positifs, métreuses, enrouleuses, chronos, boîtes de films, générateur d’électricité, lanterne de projection, moto-caméra, valise filmathèque, tireuse, matériels et produits de développement, poste de projection …

Tout d’abord des affiches publicitaires épatantes sur … Pathé.

Affiches des films des années 60.

Pour chaque film je rappelle la date de sortie, les noms du réalisateur et  de quelques acteurs.

Zazie dans le métro

1960Louis Malle (d’après le roman de Raymond Queneau) – Catherine Demongeot, Philippe Noiret …


La femme et le pantin

1959Julien Duvivier – Brigitte Bardot, Antonio Vilar, Daniel Ivernel, Dario Moreno …


Le guépard

1963Luchino Visconti – Claudia Cardinale, Burt Lancaster, Alain Delon, Terence Hill …


Le déjeuner sur l’herbe

1959Jean Renoir – Paul Meurisse, Charles Blavette, André Brunot …


Les sorcières de Salem

1957Raymon Rouleau – Simone Signoret, Yves Montand, Mylène Demongeot …


Il gattopardo (le guépard)

Voir plus haut.

La dolce vita (la douceur de vivre)

1960Federico Fellini – Marcelo Mastoianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée, Alain Cuny, Magali Noël …

Candido de Faria

En juillet 2018 je découvrais à Paris l’exposition « Cândido de Faria : un Brésilien à Paris ». Elle se tenait à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, au 73 Avenue des Gobelins.
Cândido de Faria est le principal créateur d’affiches cinématographiques pour la Maison Pathé, affiches de plusieurs mètres en général. Je photographie rapidement (car cela circule pas mal autour de moi) uniquement  les affiches disposées verticalement, sur les murs et les panneaux.
En sous-sol j’assiste au début de la projection d’un documentaire assez remarquable sur 2 personnalités à l’origine du cinéma : Pathé et Gaumont, dont je n’ai malheureusement pas retenu les prénoms. Je découvre qu’ils vécurent à la même époque, par moments rivaux. Dans le documentaire apparaissent les noms et visages d’autres précurseurs bien connus du cinéma comme Méliès et les frères Lumière, ainsi que plusieurs films ou séquences à l’origine du septième art.
Suivent les clichés d’affiches annoncés plus haut, parfois tronqués du fait des conditions difficiles d’accès à la photographie.