Parcours Santé de Saint-Pée

Marche, footing, relaxation, rencontres … De nombreux visiteurs parcourent le site bien signalé sur les D 919 et D 24, attirant des sportifs d’Oloron et des environs mais aussi des promeneurs qui accompagnent leur animal favori, des amateurs de pique-nique au bord de l’eau, des enfants s’initiant aux divers jeux proposés, des lecteurs et des écrivains, des pêcheurs mais point de chasseurs. Comme nous allons le découvrir, des panneaux en bois renseignent sur les dangers et les conséquences des inondations du Vert mais aussi sur la nature de la flore environnante, d’autres proposent des exercices physiques. Des tables de pique-nique et des bancs dispersés dans le site voisinent avec des tables de ping-pong ou des jeux pour enfants.

Après quelques panonceaux présentant le Parcours Santé et des vues générales on découvrira les 22 espèces d’arbres qui le peuplent, les possibilités de pêche qu’offre le Vert (Gave de Saint-Pée), mais aussi ses réactions pas toujours attendues, les coins détente et exercices.

Sur les départementales 919 et 24 et les chemins qui traversent Saint-Pée plusieurs panneaux signalent l’existence du Parcours Santé. En voici deux.
DSC07604intersection Route de Barétous et Chemin des Charrois (St-Pée-de-Haut)
DSC07623intersection Chemin du Pont Noir et Chemin des Charrois (St-Pée-de-Bas)

1.Vues générales sur le Parcours Santé.

On commence par 3 panneaux permettant d’introduire le promeneur dans les lieux.

Situation géographique du site.
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les 32 randonnées du piémont oloronais
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le parcours sportif
.

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Quelques clichés sur une vue d’ensemble du site.
DSC07589 DSC07558Sur la photo du haut apparaissent le Pont Noir, le Vert, quelques tables de pique-nique et la ferme Miramon.

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le Vert au Parcours Santé, vue vers l’aval, avec de l’autre côté le chemin reliant Pont Noir et Pont Lavigne.
DSC07627du même endroit, vue vers l’amont avec un coude de 90° pour le Vert

2.Les arbres du Parcours Santé.
Les photos qui suivent, prises en hiver, auraient dévoilé des arbres dénudés et se ressemblant par conséquent tous ou presque. Je me contente donc de transmettre des panneaux indiquant, pour l’espèce considérée, des renseignements sur son origine, la forme de sa feuille, sa taille, son utilisation … Au printemps prochain il se peut que je m’intéresse à l’aspect feuillu de ces mêmes arbres. La lisibilité de certaines affiches, altérées par le temps, laisse à désirer. Quant aux annonces illisibles, je ne livre que le nom de l’espèce. Pour tout cliché un plein écran s’impose pour une visibilité correcte.

chêne des marais.
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aulne incana.
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épicéa.
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pin weymouth.
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chêne pédonculé.
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aulne glutineux.
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la ronde des sapins.
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érable plane.
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sorbier des oiseleurs.
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tulipier de Virginie.
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chêne vert.
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aulne cordata.
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frêne commun.
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châtaignier.
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tilleul argenté.
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chêne rouge d’Amérique.
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if.
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cèdre de l’atlas.
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tilleul à grandes feuilles.
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orme
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cyprès chauve
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Les inscriptions d’un panneau ont disparu : celles concernant le séquoia. 

3.Autour du Gave de Saint-Pée : le Vert.
Le Vert offre certes la possibilité de se baigner, autour du Pont Noir par exemple, ou de pêcher, mais ses « caprices » ne doivent pas être ignorés (crues et inondations), comme l’expliquent divers avertissements cités ici.

Informations sur le Vert.

le cycle de l’eau et les pollutions de l’eau
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coupe d’un cours d’eau et les plantes aquatiques
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connaissance des inondations
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mémoire des inondations

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prévention des inondations
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les caprices du Vert
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La pêche dans le Vert

informations sur la pêche en eau douce
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les deux parties du parcours pêche
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parcours de pêche réservé aux jeunes et aux handicapés

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détails sur le parcours pêche : réglementation et espèces de poissons
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éléments du parcours pêche jeunes et handicapés
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4.Détente dans le parcours santé.
Certaines structures concernant les exercices proposés, au sol ou en l’air, ont subi les outrages du temps. Parfois n’en subsistent que quelques parties. Mais les enfants, principalement, trouvent encore matière à exercer leur sens de l’équilibre ou à comparer leur force musculaire. Des lieux de détente, plus calmes, illustrent le paragraphe à venir.
espaliers
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échelle inclinée
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saut de haies
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barre d’équilibre
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force musculaire (avec vue arrière sur les … toilettes du Parcours)
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pas de géant
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saut
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barre d’équilibre, table de pique-nique et banc d’observation du Vert
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table de ping-pong et table de pique-nique
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panneau d’annonce d’une aire de jeux
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aire de jeux, Vert, tables, ferme Miramon
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Saint-Pée sympa (deuxième partie)

La première partie de « Saint-Pée sympa » traitait du Quartier Saint-Pée-de-Haut. Avant de s’intéresser à la deuxième partie traitant de Saint-Pée-de-Bas on peut revenir à l’introduction générale qui concernait quelques considérations personnelles et familiales, la vie administrative du village, sa situation géographique, ses principaux cours d’eau … Pour ceux qui n’auraient pas parcouru cette première partie, je me permets finalement un « copier/coller » (en italique)

Depuis juillet 2011 Hélène et moi vivons à l’année longue (comme on dit au Québec) à Saint-Pée d’Oloron. Mais les souvenirs de ce village, et un certain vécu, datent pour moi de ma tendre enfance puisque mes frères et moi y passions les vacances scolaires d’été. Deux précédents articles de ce blog font déjà référence à Saint-Pée : « marches dans les environs d’Oloron », paru le 16/01/14 et « rencontres rugbystiques  Aramits/Saint-Pée au siècle dernier », paru le 30/08/14, sans compter quelques histoires entendues ou vues à l’époque dans les bistros du village, histoires contées dans les cinq épisodes des « réparties de campagne » , entre le 29/11/13 et le 29/08/14.
Dans ce qui suit j’énumère les activités actuelles du village, artisanales ou agricoles, ainsi que ses sites, curiosités, bâtiments. Puis je reviens sur les activités ou sites disparus ces dernières années. Dans ce récit porté par la mémoire peuvent se glisser des oublis et imprécisions, voire des erreurs, et je souhaiterais que les uns et les autres me soient communiqués.
Avant tout je rappelle que Saint-Pée est un quartier de la ville d’Oloron-Sainte-Marie. Il y a quarante ans prairies et cultures séparaient nettement le village de la ville mais peu à peu les constructions les rapprochent- maisons d’habitation, clinique, gendarmerie … La population, majoritairement rurale dans le temps, se diversifie de plus en plus. On comptait une vingtaine de producteurs de vaches laitières il y a 20 ans, ils ne sont plus que quatre dans le village, chiffres en accord avec ceux donnés récemment par la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques : entre 2004 et 2014, dans le département, les diminutions sont au nombre de 14000 vaches laitières , 45 millions de litres (lait de vache) et 800 élevages (vaches).

Saint-Pée n’a pas d’administration propre mais dépend de la mairie d’Oloron. Pour l’anecdote signalons l’existence éphémère, dans les années 60, d’une organisation qui se voulait plus humoristique que politique : le MAS (mouvement pour l’autonomie de St Pée). Les affiches accrochées au tilleul situé en face de l’église invitaient en fait les gens qui sortaient de la messe dominicale à venir assister au match de rugby programmé l’après-midi « sous les pommiers »   (voir article cité plus haut). Les votes pour les élections, réelles, se déroulent dans l’ancienne école du bourg : pour les plus récentes de mai 2014 on comptait 366 inscrits.

Dans les différents lieux et curiosités signalés de Saint-Pée pas trace des noms et emplacements des nombreuses palombières juchées dans les chênes des bois du village : cette passion mériterait plus qu’un paragraphe car les anecdotes autour de la chasse à la palombe foisonnent, des drôles et des moins comiques. Je ne cite pas non plus les endroits où fleurissent les champignons, principalement cèpes et girolles, on comprendra facilement pourquoi je garde le secret.

Poursuivons avec les cours d’eau sillonnant le village. Je ne ferai qu’évoquer les nombreux rus qui parsèment le bois de Saint-Pée (en citant toutefois le plus connu d’entre eux, le Bélandre : il coupe la départementale 919 non loin de la ferme Bouenou-Bédécarrax et se jette dans le Vert au niveau de la station de pompage ; ces divers éléments apparaissent dans la carte tracée plus bas) avant de nommer les deux principaux courants. Le plus important est bien sûr le Vert (qu’on pourrait surnommer en ce passage  le Gave de Saint-Pée) par rapport auquel on distingue les deux parties de Saint-Pée : Saint-Pée-de-Haut (en amont) et Saint-Pée-de-Bas (en aval). Le Vert provient de la confluence, à Aramits, du Vert de Barlanès et du Vert d’Arette. Lui-même se jette après Moumour dans le Gave d’Oloron avant de rejoindre le Gave de Pau puis l’Adour puis l’Océan. Dans notre enfance les piscines n’existaient pas encore et le Vert nous proposait ses eaux rafraîchissantes l’été, du côté du Pont Noir (voir une des cartes à venir) ou de la digue de Moumour. Si les écrevisses et les anguilles ont pratiquement disparu des rus et du Vert, ce dernier garde toujours en son sein plusieurs variétés de poissons comme la truite ou le goujon et les pêcheurs cuissardés se risquent encore dans le mitan de son lit.

La Mielle constitue le deuxième cours d’eau conséquent, entre Moumour et Saint-Pée-de-Bas et aussi en limite de séparation entre Saint-Pée-de-Haut et Oloron. Si bien qu’on utilise plutôt le pluriel, les Mielles, pour désigner l’ensemble de ces ruisseaux. La Mielle, issue du bois de Buguangue, au-dessus du village d’Ance, se scinde en deux parties principales, juste avant d’arriver au Camping Municipal. Un bras rejoint Légugnon mais devient sous-terrain à hauteur du lycée Supervielle et de la CAPA. L’autre bras (voir schéma) longe le terrain de rugby du Stade de Saint-Pée et l’ancienne ferme Jacob avant de tourner vers Saint-Pée-de-Bas pour rejoindre le Vert après le village de Moumour. Dans ce stade évolue l’équipe fanion oloronaise du FCO, et  le nom de la Mielle était bien connu des arbitres à l’époque car lorsque les spectateurs n’adhéraient pas à leurs décisions, certains leur promettaient un bain spectaculaire dans le cours d’eau pourtant paisible qui serpente derrière les tribunes : « l’arbitre à la Mielle » ponctuait les vociférations d’alors en espérant troubler l’homme au sifflet qui ne se doutait pas que le « fleuve » évoqué avait moins d’un mètre de profondeur. Plusieurs petits ruisseaux accompagnent les chemins des Mielles, servant autrefois d’irrigation pour les prairies attenantes.

Comme je l’ai fait pour St-Pée-de-Haut, j’énonce quelques « célébrités » de Saint-Pée-de-Bas, soit comme conseillers municipaux, soit comme sportifs portant les couleurs d’Oloron. Dans la première catégorie : Constant Bergeras, sa fille Maryline, Bernard Laborde, Valérie Sartolou (dans le Conseil actuel), Bernard Uthurry, ancien Maire, domicilié près de la Polyclinique, qu’on annexera donc à St-Pée. Dans le deuxième groupe : encore Bernard Laborde, qui continue de s’occuper de la préparation physique et de la musculation des joueurs du F.C.O. rugby, encore Bernard Uthurry qui appartint à la grande équipe de Milo Clémente, soit en 2ème soit en 3ème ligne, Victor Sartolou, pilier, Champion de France avec l’équipe de Marestin, son fils Jean, arrière du F.C.O. de longues années, ses petits-enfants Nicolas, actuel capitaine du F.C.O. football, et Valérie, déjà citée plus haut, handballeuse à Bordes et qui appartint au staff du F.C.O. rugby, Bernard Lacazette, lui aussi arrière du F.C.O. rugby, Jean Fourcade talonneur des juniors, Pierre Susbielle, Champion de France de Nationale B en même temps que les Lees, Vignau, Kouider … en 1985.

Le quartier Saint-Pée-de-Bas commence à l’École et l’Église du village (Chemin des Charrois) et s’étale tout au long de la Départementale 24 , entre le quartier Pondeilh d’Oloron et le village d’Esquiule, porte de la Soule, une des trois provinces basques du Nord.
Sur la carte de Saint-Pée-de-Bas à suivre sont mentionnées les abréviations : F (fermes, exploitations agricoles, même quand il ne s’agit pas de la seule activité), E (entreprises, artisanat, commerce), S (sites, bâtiments, curiosités), C (chemins, routes, impasses).
Remarques : seuls figurent les axes routiers (goudronnés ou carrossables), par des traits droits, donc sans tenir compte des virages ; aucune échelle n’est utilisée. Afin de ne pas surcharger de chiffres, un commentaire ou une photo peut accompagner l’intitulé du chemin ou du site .

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schéma de Saint-Pée-de-Bas

Chemins C.

Dans le précédent article (première partie de Saint-Pée sympa) je proposais une traduction (arrevirada) en Béarnais de ces divers chemins.

1
. Chemin du Vert : du Pont Lavigne (St-Pée-de-Haut) au Pont Noir (St-Pée-de-Bas)il passe devant la ferme Bédécarrax puis traverse le Bois de Saint-Pée en longeant la rive gauche du Vert pour terminer vers le Parcours Santé. Marche, footing, VTT, ce chemin ne manque pas de présences sportives.

6. Chemin des Charrois : la plus longue artère de Saint-Pée puisqu’elle traverse tout le village, reliant les deux départementales D 919 et D 24. Les automobilistes venant d’Esquiule pour se rendre en vallée de Barétous l’empruntent, ce qui leur permet d’éviter Oloron.
Quelqu’un surnomma un jour ce Chemin « Quartier Latin » de St-Pée car il donne accès à l’École et à l’Église.

12. Chemin de Bascou. Il mène à la ferme Poutous-Bascou et à l’ancienne ferme Toulas.

13. Chemin du Saliga. Il donne sur le Chemin des Charrois et sur le Chemin du Pont Noir, à l’entrée du Parcours Santé. Il dessert deux habitations.
DSC07608chemin du Saliga : vue prise à partir du Chemin des Charrois

14. Chemin du Pont Noir. Partant du Pont Noir il monte vers la ferme Miramon et deux autres anciennes exploitations agricoles, et permet l’accès à divers bois et prairies. En le quittant sur la gauche on peut retomber sur le Chemin du Vert après avoir traversé le bois et rencontré une palombière.
DSC07609photo prise du Chemin des Charrois avec en contre-bas, successivement : Parcours Santé, Chemin du Vert, le Vert, Chemin du Pont Noir, maison Miramon, Monbalou

15. Chemin du Moulin. Il conduit à la ferme Labourdette.

16. Camin deths Sotous (Chemin des Sotous). De la départementale 24 il permet de rejoindre les Mielles puis le village de Moumour, en passant d’abord devant la ferme Larrieu. Ce Chemin rejoint une route qui, vers la droite permet d’atteindre la Quartier Pondeilh d’Oloron, et vers la gauche se dirige vers Moumour. La Mielle et un dérivé qu’on peut appeler la Miellotte confluent au croisement de ces deux chemins.
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DSC07490photo du haut : eth camin deths sotous qui va rejoindre la D 24.
photo du bas : le chemin de gauche se dirige vers Moumour.

17. Chemin du Pont du Gouat. C’est en fait la partie de la D 24 traversant Saint-Pée-deBas. Les deux panneaux d’entrée dans le village aux extrémités de cette rue sont identiques, comme on le constate sur les deux photos ci-dessous, mais ils diffèrent de ceux de l’entrée dans Saint-Pée-de-Haut (voir précédent article).
DSC07383panneau d’entrée à Saint-Pée-de-Bas en arrivant d’Oloron.

DSC07488panneau d’entrée à Saint-Pée-de-Bas en venant d’Esquiule.

Avant de passer aux sites du quartier, encore
une photo de la chaine pyrénéenne, prise depuis Saint-Pée-de-Bas.

DSC07384un observateur averti reconnaîtra les maisons de Saint-Pée-de-Haut au loin et la chaine pyrénéenne à l’horizon avec ses indéboulonnables Pics d’Anie et d’Arlas.

Sites S.

Les trois premiers sites cités sont déjà décrits dans la première partie puisqu’il s’agit de l’École, de l’Église, du Chemin karstique, dont chaque quartier peut revendiquer l’appartenance : pas question de les départager. Je me livre de nouveau à un « copier-coller ».

1. Ancienne École de Saint-Pée. Ma mère et mon père la fréquentèrent. Comme la plupart des enfants de l’époque ils durent « oublier » leurs langues maternelles respectives, le Béarnais et le Basque, et se virent imposer le Français. Mon frère aîné Pierre y séjourna durant une année lors de la dernière guerre mondiale. A la fin des années 90 l’école ferma en tant qu’établissement scolaire mais elles reste utilisée pour des réunions publiques ou privées, après demande à la mairie d’Oloron. En particulier la réunion de quartier impulsée par la mairie d’Oloron se tient en ces locaux. Une collation peut être délivrée après une cérémonie d’obsèques dans l’église qui fait face. Durant la fête du village un chapiteau est dressé dans la cour de l’école et un repas villageois servi à l’intérieur le vendredi soir. DSC07375DSC07373

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plusieurs photos de l’École de Saint-Pée : si on voulait exagérer on dirait que cette belle pelouse verte fut parfois lieu de confrontations entre ceux du Haut et ceux du Bas, sans aucune connotation de classe sociale.

2. L’Église de Saint-Pée n’accueille pas les fidèles chaque dimanche comme cela était le cas jadis quand le village disposait de son propre curé vivant dans le presbytère non loin. Des messes y sont célébrées de temps en temps en alternance avec d’autres paroisses voisines. Les cérémonies du culte catholique s’y déroulent bien sûr, qu’il s’agisse de baptême, mariage, enterrement. DSC07377 DSC07376 l’Église de Saint-Pée et  le cimetière attenant DSC07378
en sortant du Cimetière , de l’autre côté de la rue (Chemin des Charrois) apparaît en fond l’École et devant le tilleul cité dans l’introduction de cet article.

Pour simplifier, nous dirons que la « frontière » entre St Pée-de-Haut et St Pée-de-Bas est une ligne fictive reliant École et Église.

14. Chemin karstique.
Déjà signalé dans la première partie concernant St-Pée-de-haut, on dira que ce site est frontalier aux deux quartiers. Je renouvelle donc la présentation sommaire de ce Chemin karstique.
Une collection de 7 grottes est dispersée dans le bois reliant St Pée à Féas. Leur exploration n’est autorisée qu’en certaines périodes, sous accompagnement de spéléologues avertis. L’abondance et l’intérêt de ce sujet expliquent qu’il fera l’objet d’un article particulier de mon blog. Ci-dessous le panneau de signalisation à l’entrée du parcours avec les premières explications et une situation géographique de l’ensemble. DSC07463 le chemin karstique entre Saint-Pée et Féas DSC07365 photo du panneau d’entrée du chemin karstique

15. Polyclinique de Saint-Pée. Ancienne Clinique Olçomendy, du nom d’un de ses fondateurs en 1975, disparu quelques années plus tard. Depuis 2013 la Clinique est rattachée à l’hôpital d’Oloron, malgré les craintes de fermeture définitive, statut reconnu grâce à la lutte et la mobilisation du personnel et des élus. Subsistent dans le site la radiologie et la maternité. Sur les pancartes de la ville elle est signalée dorénavant par « C.H. Saint-Pée« .

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deux vues avant et une vue arrière de la Polyclinique, dénommée maintenant Centre Hospitalier d’Oloron Sainte-Marie Site de Saint-Pée.

16. Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM). Installé dans l’ancienne dépendance Lacazette-Jacob on ne compte pas ses interventions dans la montagne proche, tant l’hiver que l’été, suite à des accidents très variés. Le bal de ses hélicoptères survole en ronronnant les habitations du village.

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gendarmerie de Haute Montagne de St-Pée, avec des animaux paissant devant : photo prise de la D 24
DSC07611PGHM : même photo sans les animaux, une semaine plus tard ; un des véhicules ne semble pas avoir changé de place

17. Le Pont Noir. Autour du Pont Noir qui surplombe le Vert abondent les activités et moments de repos. Outre le Parcours Santé détaillé un peu plus loin, plusieurs randonnées pédestres ou en VTT  démarrent de cet endroit. Ainsi on peut poursuivre le Chemin du Vert jusqu’au Pont Lavigne puis Féas ou le Soum de Tèse. Ou alors, grâce au Chemin du Pont Noir, on peut s’élever vers des bosquets abritant cèpes et châtaignes.

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deux clichés du Pont Noir : en haut à partir de la rive gauche avec aperçu du Parcours Santé, en bas à partir de la rive droite avec aperçu de Monbalou.

18. Le Parcours Santé. Marche, footing, relaxation, rencontres … De nombreux visiteurs parcourent le site bien signalé sur les D 919 et D 24, attirant des sportifs d’Oloron et des environs mais aussi des promeneurs qui accompagnent leur animal favori, des amateurs de pique-nique au bord de l’eau, des enfants s’initiant aux divers jeux proposés, des lecteurs et des écrivains, des pêcheurs mais point de chasseurs. Des panneaux en bois renseignent sur les dangers et les conséquences des inondations du Vert mais aussi sur la nature de la flore environnante, comme le montrent les photos à suivre. Pour ne pas trop surcharger le sujet, je ne livre ici qu’une ou deux photos par « thème » du Parcours Santé, conservant la majorité d’entre elles pour un article indépendant ne concernant que ce site.
* un des panneaux de présentation du Parcours de Santé.
DSC07586* deux vues d’ensemble du Parcours
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*
une des pancartes concernant le Vert
DSC07582* informations sur une des espèces d’arbres du Parcours.
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DSC07576Outre l’érable et le sapin, on rencontre dans le Parcours Santé : le pin Weymouth, le sorbier des oiseleurs, le tulipier de Virginie, le chêne rouge d’Amérique, le tilleul à grandes feuilles, le frêne commun, le séquoia, l’orme, l’if, le cyprès chauve, le châtaignier, le cèdre de l’Atlas, le tilleul argenté, l’aulne glutineux, le chêne des marais, l’aulne incana, le chêne vert, l’épicéa, l’aulne cordata, le chêne pédonculé (soit 22 espèces)
* deux exemples des possibilités de loisir ou de sports offertes
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19. Station de pompage. Située sur la rive gauche du Vert, accessible par le Chemin du Vert. Elle ravitaille en eau nos robinets.

20. Le Pont du Gouat. On va considérer que le Vert quitte le territoire de Saint-Pée à cet endroit pour ensuite traverser les terres de Moumour avant de se jeter dans les bras du gave d’Oloron à la minoterie Bessoneau. Les falaises dans lesquelles s’encaisse le Gave sont constituées de pierres plates, les gouats. Autre dénomination pour ce site : Pont du Vert (le Pont du Gouat désignant alors une ancienne passerelle privée proche du moulin Labourdette)

photo du Pont du Gouat (à venir)

21. Transformateur électrique. Sans intérêts certes, sauf pour GEDF quand ils ramassent les factures, mais pour l’info étonnante qui nous apprend qu’une personne loge par moments dans ce transfo.
DSC07529transformateur, de l’autre côté de la polyclinique, presque en face

Entreprises E.

10. Charcuterie Bergeras. Depuis un peu plus de 2 ans Frédéric et sa sœur Florence proposent tous les dérivées du porc, élevé dans la ferme de leurs parents : conserves, viande fraîche …

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panneau de l’entrée de la charcuterie Bergeras en venant d’Oloron
DSC07614charcuterie Bergeras en venant d’Esquiule

Fermes F.

9. Lesponne. La première exploitation de Saint-Pée-de-Bas après l’Église, tournée vers l’élevage des vaches à viande.
DSC07381photo de la ferme Lesponne prise du Chemin des Charrois
DSC07548photo de la ferme Lesponne, sur la hauteur, prise du Parcours Santé
DSC07607entrée de la ferme Lesponne sur le Chemin des Charrois

10. Poutous. Un peu en retrait du Chemin des Charrois, la ferme Poutous-Bascou jouxte l’ancienne ferme Toulas. Jean-Pierre et Yvette sont responsables d’un troupeau de vaches laitières.
DSC07380l’ensemble Poutous-Bascou-Toulas

11. Miramon. Pour le troupeau de brebis de Michel Miramon, côtoyer la foule des humains devient habituel. Chaque mois de juin il participe aux feux de la Saint-Jean, avant que le brasier n’illumine la nuit noire oloronaise. Au mois de septembre dernier le même troupeau fut médiatisé lors de sa descente de l’Estive d’Arran (voir le reportage figurant dans un article de ce blog intitulé « transhumances »).
DSC07589aire de pique-nique, Pont Noir et ferme Miramon de l’autre côté du Vert

12. Susbielle. Au-dessus du Parcours Santé, Pierre s’occupe de laitières et de Blondes … d’Aquitaine.
DSC07354hè oui, voilà notre champion de France de Nationale B (rugby) en 1985 du côté du Pont Noir : ses chiens refusent de conduire le tracteur
DSC07621camion de ramassage de lait, séchoir à maïs : pas de doute, Pierre Susbielle est un agriculteur
DSC07622de droite à gauche la ferme Susbielle, l’ancienne ferme Fourcade où demeure toujours André, la maison Bersans

13. Lacazette-Coudure. Enseignant à la retraite Bernard continue de faire vivre la ferme initiale de ses parents et contribue à l’entretien de sa propriété.
DSC07610ferme Coudure , entre Bersans et la D 24

14. Larrieu. La maison Balluhet implantée depuis des lustres est maintenant dirigée par Jean Larrieu et sa femme Maryse, succédant à Pierre, une des voix reconnues dans le creuset de St-Pée-de-Bas. Le fils Christophe, le dimanche, porte les couleurs du XV d’Escou, comme le firent avant lui B.Bersans, C.Bergeras, J.Oscamou, P.Lacasta, les frères Lagarde … Sa sœur Séverine instrumenta aussi dans un grand club féminin de rugby de la région, Lons, et reste dans le giron agricole avec son mari éleveur d’ovins, ceci s’ajoutant à l’élevage de vaches laitières.
DSC07619habitation et granges Larrieu, de chaque côté du Chemin des Sotous, sous la protection du patou.

15. Labourdette. En plus de sa propre exploitation Robert s’occupe des terres de l’ancienne ferme Coussau de St-Pée-de-Haut.
DSC07531vue de la ferme Labourdette, en contre-bas du Chemin des Charrois

16. Fourcade. Après avoir arrêté la traite des vaches laitières puis le gavage de canards Jean conserve quelques chevaux et entretient les abords et les champs de la propriété. La ferme initiale tenue par ses parents Pierre et Victorine jouxtait celle de la famille Susbielle. Avec Jean les souvenirs abondent d’expériences et aventures communes. Randonnées en montagne, spectateurs ou acteurs de matches de rugby avec les St-Péens et, pour lui seulement, avec les juniors du FCO, participation en tant que chanteurs à diverses manifestations : festival de Siros, fête des bergers d’Aramits, cantèras dans des bars, premier CD de Camin Casa en 1996, diverses animations … Bien entendu, sa femme Angèle, née Bergeras, qui l’accompagna dans la plupart de ces occasions, reste et restera toujours présente pour nous tous, avec nous tous, à chaque retrouvaille. On la retrouve un peu plus loin dans ce texte.
DSC07620maison Fourcade avec en premier plan l’avant du vélo enfourché d’étape en étape pour photographier les différents sites, malgré le vent, la pluie, la bourrasque, à la limite de l’ouragan parfois.

17. Sartolou. Leur petite fille Valérie poursuit le travail de la ferme de Victor et Juliette. Aussi sportive que son père Jeannet ou son frère Nicolas, elle tint un rôle important au sein de l’équipe de handball de Bordes et participa à la mise en condition physique du XV oloronais.
DSC07612maison Sartolou, au croisement du Chemin des Charrois et du Chemin du Pont du Gouat

18. Bergeras. L’élevage de porcs constitue maintenant la principale activité de Jeannette et Éloi (ce dernier perpétue l’esprit combattif et innovateur de son père Henri et son frère Constant), ces porcs ensuite transformés par leurs enfants Florence et Frédéric dans la charcuterie attenante (voir plus haut). Il y a quelques années ils cultivèrent le maïs de semence puis le tabac.
Constant, Eloi, Angèle, constituèrent une fameuse équipe avec Jean Fourcade et on ne saura jamais assez les remercier pour les moments fabuleux, chaleureux (on pourrait prolonger la liste) qu’ils surent nous prodiguer. Les voici réunis lors de la sortie du CD « tostemps seguir » de Camin Casa en 1996.
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derrière la grange Berdot, photo d’Odile Malagane en mai 1996
de gauche à droite en arrière plan : Éloi Bergeras, Graciela Villanueva, Michel Berdot, Gilles Gayral, Constant Bergeras, Angèle Fourcade.
de gauche à droite au premier plan : Philippe Labarère, Joëlle Peyriller, Servais Severien, Jean Fourcade, Alain Sibé, Alain Berdot
DSC07613ferme Bergeras avec la porcherie en fond

19. Magendie. Chez les Sartolou-Magendie, Jean, le père, et Henri, le fils, entretiennent un troupeau de brebis et un troupeau de vaches à viande.
DSC07617le chemin visible sur la photo relie la D 24 à la ferme Sartolou-Magendie, à gauche du cliché ; à droite bâtiments du PGHM

20. Puchin. Installé dans l’ancienne ferme Rey, l’élevage de brebis et de vaches constitue la principale activité.
DSC07618bâtisse Rey-Puchin en restauration actuellement

Terminons par « ce qui a disparu« , en activité seulement, car les locaux demeurent.
Un rempailleur s’était installé il y a quelques années entre les fermes Lesponne et Poutous mais il a quitté le village.
De plusieurs anciennes exploitations agricoles il ne subsiste que l’habitation car les terres ont été soit vendues soit cédées à d’autres agriculteurs du village : Mon, Palas, Ricoutet, Laborde, Toulas.
DSC07615de droite à gauche : domaine Bergeras puis anciennes fermes Laborde, du même côté de la D 24, et Ricoutet, en face.

Midol et le S.D.U.S. : première partie (1977 à 1979)

Correspondant du S.D.U.S. (club de rugby : Saint-Denis Unions Sports) à l’hebdomadaire toulousain du rugby Midi Olympique (Midol pour les habitués), de 1977 à 1995, j’ai conservé la plupart de mes articles. Au début leur parution était très fréquente car j’entretenais de très bons rapports avec le chef de la rubrique Île de France au Midol :  l’Ariégeois Jeannot Castelnau. On échangeait même des impressions sur les célèbres fêtes d’Esquiule et on se croisait au restaurant d’un autre enfant de la Soule, Pierrot Lephaille. Cette connivence favorisa donc la parution régulière de mes commentaires  et encouragea mes envies d’écriture. Peu à peu, au fil de la réorganisation du Midol et du départ de Castelnau, l’importance des correspondants locaux baissa d’un cran et les articles se raréfièrent sur la fin. Comme je relisais récemment ces « papiers » de naguère il m’a pris l’envie de faire revivre quelques uns des titres d’articles ou, à défaut, quelques commentaires qui se voulaient humoristiques. J’épargne au lecteur les articles plus « sérieux » ainsi que les statistiques dont j’étais coutumier à l’époque, en n’utilisant que la feuille et le stylo. Bien sûr ce qui suit risque de n’intéresser que des anciens joueurs et dirigeants de Saint-Denis. Pour ne pas alourdir l’ensemble ne figurent pas les dates de chaque écrit mais elles sont disponibles pour toute demande. Je précise simplement l’année de la saison qui correspond. Les caractères gras sont utilisés uniquement pour les titres des articles. Pour la raison évoquée plus haut les extraits relevés s’arrêtent à l’année 1983. Néanmoins la longueur de certains textes me pousse à partager  en deux parties cette revue d’articles : de novembre 77 à avril 79 (première partie) et d’avril 79 à mai 83 (deuxième partie).

Saison 77-78

Michel Rogel : le demi … bien frais de Saint-Denis
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Il s’agit du demi-de-mêlée du S.D.U.S., également responsable de l’Ecole de Rugby du club et plus tard entraîneur de l’équipe fanion.

Dans l’équipe II, qui est enfin sortie … de sa réserve, figurent les anciens équipiers premiers Mollet et Démery, qui savent étaler leur science du jeu et cacher leur âge.

Le calme … et l’espoir après les bouleversements.
Parmi les départs signalons celui, pour le Mexique, du capitaine de l’équipe I, Alain Berdot, emportant avec lui ses grigris … et ses chansons pas grises du tout.

A noter, en équipe II, la paire de demis la plus âgée (66 ans … à eux deux) et la plus myope (une paire de lunettes chacun, en dehors du terrain). Nous tairons le nom de cette charnière qui se refuse à grincer – 37 ans après on peut révéler qu’il s’agissait de Francis Añon et de votre serviteur.

Un entraîneur qui connaît la musique.
A St-Denis le rugby n’est pas la guerre mais demeure un jeu, avec les aléas que cela comporte. Aussi n’essaie-t-on pas de motiver les joueurs à l’aide de chants martiaux ou de musiques guerrières. L’entraîneur Dubrana, dont on savait déjà qu’il avait bon œil et bon nez, considère qu’il faut prendre le rugby par le bon bout de …  l’oreille. Ainsi, lors des minutes précédant une rencontre importante, il inonde le vestiaire de musiques choisies pour leur effet stimulateur , ce qui ne veut pas dire belliqueux, et leurs vertus de concentration.
Ainsi, lorsqu’un Dionysien pénètre sur le terrain, il ne fixe dorénavant que le SOL sans se soucier de l’adversaire, de l’état de la pelouse, ou de l’aMI de la tribune. Il se gale déjà des FAbuleux exploits à venir et SI, hélas, LA malchance est au rendez-vous, il sait DOminer sa rage et attendre les jours meilleurs.

Saint-Denis ou Cinq-Denis ?
Le chiffre 5 caractérise la saison du S.D.U.S. En fin de championnat le club se classe en 5ème position de sa poule à … 5 points des seconds (Viry, Lorient, Trignac), après avoir remporté 5 victoires à l’extérieur et concédé 5 défaites sur son herbe, la remontée au classement s’effectuant à partir du moment où le pack retrouva son 5 de devant au complet. Outre les équipiers Le Magouarou, D’hieux, Léger et Godet, qui ont participé aux 18 rencontres, un 5ème élément, René Ballin, n’a manqué qu’un seul match.

Fin du rugby hivernal. Place au rugby printanier.
Les bourgeons recroquevillés éclatant en ce printemps naissant préfigurent une mêlée, courbée sur son ouvrage, qui soudain libère un ballon d’offensive. Celui-ci rebondit de branche en branche, comme un message que chaque joueur se transmettrait. Parvenu en bout de ligne, il s’en revient vers ses créateurs, infirmant l’adage selon lequel un ailier prend « racine » dans sa solitude. Lorsqu’il s’égare dans quelque recoin de verdure pour y reprendre souffle, quelqu’un, toujours, le redonne en pâture à deux rangées de huit arbres alignés et dressés, avides de cueillir cette offrande ovale, formant au creux de leurs paumes un nid douillet et chaleureux. Une fois de plus le ballon a fait une touche.

Saison 78-79.

Un capitaine … neuf à Saint-Denis : le demi de mêlée Michel Rogel.
L’indéracinable talonneur Dédé Le Magouarou comptait passer la main (et le talon) cette saison. Mais tout un chacun espère que cette retraite ne se fera que progressivement, compte-tenu des indisponibilités passagères qui contrarient la stabilité du cinq de devant. Lui succède au capitanat de l’équipe fanion, le talentueux demi de mêlée numéro 9, Michel Rogel, au club depuis sa plus tendre enfance, éducateur de notre école de rugby, et dont la forme précoce de ce début de saison constitue un encouragement et un stimulant pour tous. Que chacun se rallie à ce nouveau panache flamboyant et ondoyant, aussi Breton que son prédécesseur.

Saint-Denis a D’HIEUX  pour lui et aussi JÉSUS.
On connaît la Basilique de Saint-Denis et ses tombeaux de Rois de France. On sait aussi que parmi les effectifs du S.D.U.S. figurent le pilier de l’équipe première D’Hieux, dont il ne faudrait pas croire qu’il multiplie … les pains sous la mêlée, et un dirigeant-joueur de la réserve, surnommé Jésus, 33 ans cette année justement, dont les miracles se font pourtant attendre.

Sur les 18 équipiers premiers déjà utilisés, 15 sont issus des juniors du club. Parmi eux, les 3 frères Solana (Luis, Serge, Didier), fils du trésorier Luis Solana, qui n’est donc pas avare pour fournir du matériel … humain au club.

Saint-Denis « new-look ».
Durant le long séjour de l’hiver le S.D.U.S. a quelque peu modifié son aspect, ce qui nous vaut de … nouveaux visages en son sein … de nid. Le départ à l’armée du capitaine (déjà !) et demi de mêlée Michel Rogel, respecté de ses partenaires et adversaires, permet l’incorporation de l’ancien ouvreur-droppeur Luis Solana.

Saint-Denis : les souhaits, en attendant les … suées de la reprise.
Longue période de repos forcé, en championnat, mais non à l’entraînement ; profitons de cette coupure pour émettre les souhaits usuels à l’orée d’une nouvelle année.
Au pilier D’HIEUX : mettre à genoux son opposant direct, au talonneur LE MAGOUAROU garder l’envie de dire :  » jouer au talon dans cette équipe, c’est l’pied ! « . Au pilier Daniel BALLIN : sortir, si le talonneur adverse abuse du trapèze, un … triangle d’interdiction. Au tracteur René BALLIN : ne jamais tomber en panne … d’aisance. Au 2ème ligne HANICOT : continuer l' »éducation » de ses jeunes coéquipiers. Au 3ème ligne DEMERY : se régaler de plaquages, encore et en … corps. Au n° 8 Serge SOLANA : renouveler, chaque dimanche, sa cueillette de ballons. Au junior BLAVY : persévérer dans l’apprentissage du jeu subtil de 3ème ligne. Au Basque GARCIA : retrouver l’usage de son épaule et … conserver sa « tchatche ». Au demi de mêlée ROGEL : ne pas avoir à souffler dans le ballon … ovale, pour le refroidir quand sa mêlée le lui livre trop chaud. A l’ouvreur Luis SOLANA : ne pas laisser tomber … ses coups de pied tombés. Au centre LEGER : ne pas déranger son père de soigneur pour un jet d’éponge. Au malchanceux LERAY : vite retrouver son style guilLERAY d’avant blessure. Au centre BAVIERE : réaliser des « scènes de chasse » fructueuses en terre adverse. A l’ailier TOMAIER : après sa grave blessure, retrouver un Tom … meilleur. Au rapide MALIVERT : considérer le repos forcé de ce long HIVER comme un moindre MAL. A l’arrière FILLOL : continuer de jouer l’anguille jamais prise par le filet adverse.
Aux jeunes GUILLOT, CARRIQUIRIBORDE, ROQUES, Didier SOLANA, RIPOLL, GAY : instrumenter de nouveau parfois en équipe I. A l’ancien Francis AÑON : servir longtemps encore d’exemple aux jeunes pousses. Au nouveau DOUMANJOU : se consoler bien vite de ses déboires du début de saison. A l’équipe réserve : sortir de sa …  réserve sur le terrain, avant de déguster une vieille … réserve hors du terrain. A l’entraîneur DUBRANA : recueillir enfin le fruit de ses efforts. A l’équipe junior : vaincre en s’amusant et s’amuser en apprenant.  A leur entraîneur RALUY : rester fier de ses poulains sur et en dehors du terrain. Aux jeunes de l’Ecole de rugby : bénéficier de la compétence et du dévouement  de leurs mentors. A leurs éducateurs ROGEL, LEGER frères, COULON : bénéficier de l’engouement et de l’enthousiasme de leurs jeunes élèves. Au Président Gérard BARREAU : retrouver peu à peu un XV fanion brillant comme il y a quelques lustres. A tous les accompagnateurs, dirigeants, supporters, bénévoles, à toutes et à tous : consolider l’esprit du club et prendre toujours plaisir à se retrouver.

A Saint-Denis les bons … contes font les bons amis.
Lors de son premier match contre Vierzon, Saint-Denis récita très mal sa leçon, apprise aux entraînements, et en perdit même parfois son latin : en quelque sorte une mauvaise Vierzon latine (20-26), si bien que peu de Dionysiens, fiers sont ressortis du terrain. Après cette défaite à domicile, et avant  le premier déplacement de la saison, l’entraîneur Dubrana décrète : « A Auxerre, on serre les rangs ! » puis « A Auxerre, chacun au ser … vice des autres, tous au ser … vice de chacun ». Aussi fut remportée une victoire (16-8) digne d’Auxerre … litz. Mais la semaine suivante, quel affront … Yerres nous fit en triomphant (0-10) au stade Auguste Delaune ! Et certain humoriste de conclure : « Aujourd’hui, Yerres, à deux mains, a su saisir sa chance ! ». Le dimanche d’après, changement de décor : finis les couacs dans l’harmonie dionysienne. Pas de canard non plus. Seulement quelques Sarcelles dans l’escarcelle (33-9). Le leader Coulommiers  reçu à Saint-Denis, avec la mention très bien n’y était pas venu pour « se la couler douce », au contraire des fromages du même pays. Commentaire entendu après le match : « A Coulommiers ça coule au mieux« . Si le club de La Charité en manqua un peu envers le S.D.U.S. (10-27) nul doute que sur son herbe Saint-Denis la lui rendra. Contre Nevers, seuls quatre coups de pied permirent de garder le contact (12-12) : une fois de plus « la botte de Nevers » a atteint son but. A l’issue de ce match les responsables du S.D.U.S. ne ver … sent plus dans la crainte, du fait des progrès enregistrés : Nevers, mine de rien, a servi de révélateur. Confirmation avec la venue de Châteauroux, battu (9-6). Il s’agissait pourtant d’un pacha de la poule, mais d’un pacha tôt roulé dans les mailles des filets dionysiens, desquels il ne put se dépêtrer. Enfin, sitôt la rencontre contre le S.C.U.F. terminée (12-14) et alors que fleurissaient déjà les supputations concernant les matches retours, on entendit une voix sage s’élever : « Foin de pronostics ! A chaque match S.C.U.F. …fit sa peine ! » Ainsi se termine la phase Aller et ses … aléas. Place au Retour … de manivelle.

A Saint-Denis le couloir … au pouvoir.
Michel Rogel absent quelque temps, Serge Solana, 3ème ligne centre de l’équipe, en devient le nouveau roi, en prenant … les rênes du capitanat. Plaque tournante du pack, du fait de ses prises de balle en touche et de ses qualités techniques dans le jeu, le grand Serge se trouve à présent investi des responsabilités d’organisation et de conduite du jeu. Nul doute qu’avec son frère Luis, promu demi de mêlée, il ne s’en acquite avec brio.

Rugby en famille à Saint-Denis.
Ces dernières années de nombreux tandems fraternels *  ont instrumenté en équipe fanion. Outre les célèbres frères August, Eric ** (présentement lieutenant de Bastiat à Dax) et Gérald, citons Jean-Claude et Michel Morlaès (cousins du Président actuel Montois), Francis et Alain Añon, Eric et Gérard Bavière, Jean-Pierre et Henri Speckens .., Cette saison, Daniel et René Ballin assurent la cohésion du cinq de devant, le capitaine Serge Solana opère avec son aîné Luis et son cadet Didier, et Claude Fillol, lors de ses relances de l’arrière, peut escompter retrouver son troisième ligne de frère Patrick.
Commentaires de 2014 :
*  dans les années 90 on vit aussi père et fils Hanicot (Claude et Christian) porter ensemble le maillot dionysien.
** quelques années après 1979, année de l’entrefilet ci-dessus, Eric August disparut prématurément. Ses fils connurent eux aussi une carrière remarquée, en particulier Benoît , talonneur du Stade Français puis de Biarritz, champion de France en plusieurs occasions avec ces deux clubs, International comme son père et actuellement entraîneur du Biarritz Olympique
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Saint-Denis : juniors en pointe, seniors mal en point.
Pour reprendre une formule connue, on peut dire qu’à l’issue de leurs poules respectives, les juniors du S.D.U.S. sont OK (3ème) et les seniors KO (8ème). Pour les premiers nommés voici un résultat fort encourageant quand on songe que nos jeunes étaient encore pour la plupart cadets l’an passé, dirigés par leur actuel mentor Roger Raluy.

Du fait de nombreux changements de joueurs l’équipe II  souvent improvisa dans sa composition cette année. Ainsi à Coulommiers dut-elle aligner une charnière de 75 ans d’âge (au total seulement) qui profita des bains de boue debout, qu’offrait la pelouse (!?), pour se refaire une cure de jouvence.

Terminons par des histoires plus militaires … à terre : après le départ pour l’armée du capitaine de la 1ère Michel Rogel, c’est au tour d’un cadre … de réserve, Tonio Gilliung, de revêtir l’uniforme. Souhaitons à chacun de pouvoir se libérer souvent le dimanche, afin de livrer d’autres batailles, avec d’autres chaussures au pied.

Après le rugby d’hiver, le rugby diver … tissant de Saint-Denis.
Comme chaque année, l’arrivée du printemps annonce l’éclosion du rugby dionysien. Éliminé de la suite du Championnat de France, le S.D.U.S. est engagé en Challenge Delaud avec Yerres, Plaisir et Finances. Contre ce dernier club, St-Denis l’a emporté (58-4), enfin libéré de toute contrainte, laissant libre cours à son imagination. De chaque coin de la pelouse éclatèrent les bourgeons de l’offensive, de chaque bande de terrain déferlèrent les vagues incessantes de l’allégresse et du rugby champagne, enivrant à sou … hait. Derrière la ligne blanche adverse furent déposés avec grâce 11 ballons aboutissement d’arabesques chatoyantes. Contre les Finances, le S.D.U.S. ne fut guère…  avare d’efforts et de réussite. Merci à la sympathique équipe visiteuse, dont la terrible 3ème mi-temps fait regretter sa prochaine disparition de 3ème division.

Le chemin karstique de Saint-Pée

Le chemin karstique est évoqué dans le précédent article « Saint-Pée sympa : première partie ». On entre ici dans plus de détails, illustrés de photos : les panneaux descriptifs et quelques entrées de grottes. La lecture des panneaux demandera un grandissement de l’image.
Le chemin karstique, constitué de 7 stations (grottes, labyrinthes, puits, cheminées, espace boisé) peut s’atteindre par la route empierrée carrossable démarrant du pont Lavigne à Saint-Pée et rejoignant la ferme Rousseu à Esquiule. La carte ci-dessous situe cet ensemble (en vert) encore souvent méconnu , découvert  et mis en valeur réellement après la deuxième guerre mondiale.

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localisation du chemin karstique à l’Ouest de Saint-Pée

Dans le précédent article cité dans l’introduction je plaçais le chemin karstique dans le territoire de Saint-Pée-de-Haut bien qu’une pancarte indique « bois de Saint-Pée-de-Bas » à un km avant de rejoindre le parking d’où démarrent les sentiers menant aux grottes. Ces chemins se présentent parfois avec une certaine pente , sur un sol qui peut glisser car la traversée s’effectue en sou-bois. Pour les emprunter on peut donc conseiller bottes ou chaussures de montagne. En partant du parking, compter 1 h 30 de randonnée, mais la durée totale dépend évidemment du temps consacré à la lecture des 7 indications et à la prise de photos. Le chemin est bien balisé avec des traits de peinture jaune sur les troncs d’arbre et une croix de même couleur pour signaler un chemin à éviter.

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les sept stations du chemin autour du parking

Les stations représentées, chacune par un panneau d’ explications, sont proposées par ordre de numéro croissant qui n’est pas obligatoirement l’ordre de leur  visite. Chaque affiche reconduit la même structure : numéro de la station – description du site avec des explications – deux coupes de la grotte ou caverne : une vue de-dessus et une vue de profil – une ou plusieurs photos – une fenêtre différente selon la station donnant des informations plus générales sur le phénomène karstique.

Panneau général à l’entrée du site
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comme pour toute photo proposée, un agrandissement de celle-ci s’impose pour sa lecture

Station 1
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Station 2.

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les entrées, comme celle-ci, ne payent pas de mine car elles ne sont pas dégagées. On a du mal à imaginer le relief sous-terrain auquel elles donnent accès.

Station 3.

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Station 4.

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Station 5

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Station 6

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Station 7

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pas d’exploration sous terre pour la dernière station mais des renseignements sur la flore du bois de
Saint-Pée

Bilan.
Si on additionne les contributions de chaque station au dénivelé et à la longueur on arrive au total suivant :
dénivelé:     135 m
longueur : 1544 m

Deux derniers clichés pris dans la zone du chemin karstique : l’une montre les restes d’une ancienne palombière, l’autre la chaîne des Pyrénées avec les habituels pics d’Anie et d’Arlas.

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