Miroir du Rugby : sixième partie (6/6) (N° 151 à 180)

La sixième et dernière partie du Miroir du Rugby concerne les numéros 151 à 180, d’avril 1974 à décembre 1976. S’y ajoute un numéro séparé, le 204, paru en novembre1978.
Comme dans les précédents articles je propose la couverture du numéro du MR mais aussi quelques photos et (ou) articles de pages intérieures, principalement quand cela a trait à l’équipe d’Oloron.

N° 151 : avril (A) 1974.
                                          Ecosse- France (19-6)
Estève à la poursuite de l’arrière Ecossais Irvine

N° 152 : avril (B) – mai (A) 1974.

                                         Narbonne-Tarbes (16-9)
Match disputé à Brive dans le cadre des quarts de finale. Le Narbonnais Jo Maso au-dessus du pack tarbais.

N° 153 : mai (B) 1974.

Les demis de Béziers, le champion 1974, Cabrol à gauche (1/2 d’ouverture) et Astre à droite (1/2 de mêlée). En finale victoire de Béziers face à Narbonne.

                                                     Béziers-Narbonne.

de g à dr : Cabrol, Armand Vaquerin qui charge, Claude Spanghero, Senal, Martin, Estève.
Salut à Armand Vaquerin, que j’eus l’occasion de côtoyer plusieurs fois, entre autres au café le Mondial tenu par ses parents en haut des Allées Paul Riquet. Sa disparition tragique en bouleversa plus d’un.

N° 154 : juin 1974.


                                    Narbonne-Brive (19-10)

Claude Spanghero marque un essai devant son coéquipier Narbonnais Ferrero et le Briviste Alain Marot, lors de la finale Yves Du Manoir à Colombes le 18 mai 1974.

 

                        Equipe de France en partance pour l’Argentine

au premier rang, assis, de g à dr : Lux, Bertranne, Max Barrau, les dirigeants Jean Desclaux, Marcel Laurent, Henri Fourès, Saisset, Dourthe, Fouroux.
au deuxième rang, de g à dr : Cabrol, Etchenique, Ugartemendia, Paco, Vaquerin, Paul, Gourdon, Romeu, Droitecourt, Pécune, Desnoyers.
au troisième rang, de g à dr : Iraçabal, Dospital, Skrela, Rossignol, Senal, Bastiat, Haget, Boffelli, Lassoujade, Aguirre.

155 : octobre 1974.

                                 Gourdon face à un Perpignanais.
Jean-François Gourdon, formé au P.U.C. et révélé au Racing Club de France et au Bataillon de Joinville (sous la houlette de Michel Debet) international à l’aile des trois-quarts.

N° 156 : novembre (A) 1974.

                             Roumanie-France à Bucarest (15-10).
   Alain Estève poursuivi par Pop le capitaine Roumain.

N° 157 : novembre (B) – décembre (A) 1974.

                                     France-Afrique du Sud (8-10)
Richard Astre face aux Springboks Grobler et Fourie.

N° 158 : décembre (B) 1974.

                                             France-Afrique du Sud.
Jean-François Gourdon en débordement.

N° 159 : janvier-février 1975.

                                     Walter Spanghero (Narbonne puis Toulouse).
Le plus connu et le plus capé des 5 frères de la fratrie Spanghero, en 2ème ou en 3ème ligne, une des légendes du rugby français.

 

 XV de France du Grand Chelem de … 1968

debout, de g à dr : Greffe, Noble, Lasserre, W.Spanghero, Cester, Plantefol, Bernard Marie.
assis sur banc, de g à dr : Bonal, Dourthe, Carrère (capitaine), Maso, Campaès.
assis sur sol, de g à dr : Yachvili, Guy et Lilian Camberabero, Claude Lacaze.

N° 160 : 23 janvier 1975.

                                           France-Galles (10-25).
de g à dr : à terre Bastiat et Azarète ; debout ou accroupis Vaquerin, Boffelli, Mervyn Davies (capitaine), Price, Windsor, Estève, Saisset, Romeu ; au premier plan Faulkner offre le ballon à Gareth Edwards.

N° 161 : 6 février 1975.

                                        Angleterre-France (20-27).
de g à dr : Rives, Paco, Guilbert qui pousse encore, Cholley, Astre, avec le ballon, Claude Spanghero, Skrela.

Dans ce numéro 161 un reportage sur les clubs béarnais voisins et rivaux, Pau et Oloron, tous les deux à cette époque là en haut de l’affiche (la 1ère division comptait 64 puis 80 clubs !). Je ne peux que reproduire ces articles (même difficilement déchiffrables) et photos concernant deux clubs que je suivais de très près, en particulier quand ils s’affrontaient sur les terrains de la Croix du Prince et de Saint-Pée.


Section Paloise, en haut (pour ne pas vexer).
debout, de g à dr : Moncassin en survêt, Daniel Desclaux, Paparemborde, Etcheverry, Peys, Aurignac, Loustaudine, Tuloup, Vignolo, Gérard Lom entraîneur.
accroupis, de g à dr : Guillemot, Mariné, Denis Desclaux, Gérard Brusque (père de Nicolas futur international à Pau et Biarritz), Ollé, Basly, Carrère.
Football Club Oloronais, en bas.
debout, de g à dr : Estecahandy, Baleix, Lées, Kouider, Pierre Doumecq, Maleig, Raballo, Petuya, Hours, Soumet (président).
accroupis, de g à dr : Barthou, Tristan, Ferrando, Gazo, Micq, Sartolou, Balangué, Descoueytes.
 

 

                          Angleterre-France à Twickenham (20-27)

debout, de g à dr : Paco, Vaquerin, Rives, Skrela, Cholley, Guilbert, Claude Spanghero, Estève.
assis, de g à dr : Gourdon, Taffary, Astre, Dourthe, Pariès, Etchenique, Bertranne. 

162 : 20 février 1975.
                                              France-Ecosse (10-9).

de g à dr : au milieu des Ecossais, Astre, Ugartemendia, Rives et le ballon, Guilbert

N° 163 : 5 mars 1975.
                                              Irlande-France (25-6).

de g à dr : Rives, Astre qui transmet à Bertanne (12) sous l’œil du demi-de-mêlée Irlandais Moloney.

N° 164 : 20 mars 1975.
                                           France-Galles (10-25).
L’arrière Gallois J.P.R.Williams plaqué par son homologue Français Taffary, sous l’œil de Gourdon.

L’équipe de France contre celle d’Ecosse.

debout, de g à dr : Ugartemendia, Vaquerin, Rives, Skrela, Cholley, Boffelli, Guilbert, Claude Spanghero.
assis, de g à dr : Gourdon, Taffary, Astre, Dourthe, Pariès, Bertranne, Averous.

165 : avril 1975.

                                           Tarbes-Pau (8-3 ).
En 8èmes de finale du championnat : le 3ème ligne Tarbais Alex Martinez va marquer un essai sous les regards du Palois Lacavalerie et de son coéquipier Néo-Zélandais Mc Nicol.
Equipe du Racing C.F. vainqueur de Montferrand en 8ème de finale.
debout, de g à dr : Paillassa (originaire d’Oloron), Seemuller, Decrae, Touzard, Peron, Chevalier, Clerc, Michel et Antoine Urtizverea, Folbaum, Bonnefont.
accroupis, de g à dr : Gourdon, Saubier, Viviès, Leterre, Taffary, Forner, Labeyrie, Saubesty, Debet.

N° 166 : mai 1975.
Le XV Biterrois champion de France 1975.
debout, de g à dr : Elie Vaquerin, Teyssier, Christian Pesteil, Paco, Pratx, Armand Vaquerin, Saisset, Rousset, Sénal, Palmié, Estève.
accroupis, de g à dr : Lavagne, Casamitjana, Cosentino, Cantoni, Astre, Cabrol, Jean-Pierre Pesteil, Séguier.

N° 167 : septembre 1975.

                                            Jean-Paul Basly.
Longtemps trois-quart centre de la Section Paloise, régulateur des lignes arrières, voici Jean-Paul Basly en couverture de ce numéro 167 du Miroir du Rugby, en place des habituelles vedettes et légendes du rugby français comme du rugby britannique , néo-zélandais, sud-africain … Depuis les années 2010, c’est-à-dire … 35 ans après il m’est arrivé plusieurs fois de le rencontrer en divers endroits du Béarn (Pau, Oloron, Esquiule, Siros) pour des discussions où le rugby ne prédominait pas mais plutôt le chant et la littérature. Car J.P.Basly a troqué les crampons pour la plume (pas la chasse mais l’écriture) : en témoignent les livres écrits de sa main et aussi les revues littéraires auxquelles il participe.

Equipe de France en Tournée en Afrique du Sud durant l’été 1975.
au premier rang, assis, de g à dr : Romeu, Aguirre, Bertranne, Pesteil, Astre, le docteur Pène, les responsables de la Tournée Celaya, Batigne, Cazenave, Fouroux, Sangalli, Droitecourt, Averous, Etchenique.
au deuxième rang, de g à dr : Harize, Badin, Joinel, Haget, Jullian, Decrae, Guilbert, Cholley, Rousset, Paparemborde, Costantino.
au troisième rang, au fond, de g à dr : Dupey, Amade, Revaillier, Peron, Lassoujade, Skrela, Forestier, Yachvili, Brunet.
Le Biterrois Alain Palmié rejoignit la troupe pendant cette Tournée.

N° 168 : octobre 1975.
                Remise du Bouclier de Brenus à l’A.S.Béziers.
Deux des internationaux Biterrois : Olivier Saisset (3ème ligne) et Richard Astre (1/2 de mêlée et capitaine).

Dans ce numéro 168, photos couleur des 40 équipes du groupe A de première division (il existe aussi à ce moment là un groupe B de première division) . Je ne propose que deux formations de ce groupe A, par chauvinisme Oloron et Pau mais je cite les 40 clubs honorés : Stade Toulousain, Montchanin, Section Paloise, Lavelanet, Valence Sportif, Tulle, S.O.Chambéry, Saint-Girons, A.S.Montferrand, C.A.Brive, Aurillac, Mont-de-Marsan, Lyon O.U., La Voulte, La Rochelle, Bègles, Aviron Bayonnais, Biarritz Olympique, R.C.Nice, R.C.Toulon, Avignon, Vichy, R.C.Narbonne, F.C.Oloron, U.S.Bourg, Bourgoin-Jallieu, Racing Club de France, U.S.Dax, Romans, Marmande, F.C.Lourdes, Stado Tarbais, Stade Bagnérais, Saint-Jean-de-Luz, U.S.Montauban, C.A.Périgueux, S.U.Agen, Mérignac, Béziers, U.S.A.Perpignan. 

Pour la saison 2020-2021 ne subsistent de ces 40 formations, chez les Professionnels du Top 14 ou de la Pro D2 (avec parfois des dénominations différentes), seulement 18 équipes.
Top 14 : Toulouse, Pau, Montferrand, Brive, L.O.U., La Rochelle, Bègles, Bayonne, Toulon, Racing, Agen, Perpignan (12).
Pro D2 : Aurillac, Romans-Valence (regroupé), Mont-de-Marsan, Biarritz, Montauban, Béziers (6).

Section Paloise : debout, de g à dr : Bonnet, Hourquet, Pesqué, Paparemborde, Bonnemazou, Saux, Peys, Aurignac, Bourbon, Tuloup.
accroupis, de g à dr : Basly, Guillemot, Tafernaberry, Castagné, Bosc, Brusque, Ollé, Carrère, Fédensieu.
F.C.Oloron : debout, de g à dr : Louis Laclau, Estecahandy, Moretti, Lées, Kouider, Uthurry, Borthayre, Raballo, Maleig, Petuya.
accroupis, de g à dr : Rechencq, Micq, Tristan, Malo, Sartolou, Conderanne, Bordenave, Barthou.

N° 169 : novembre 1975.
                              France-Roumanie à Bordeaux (36-12).
de g à dr : Haget, Dumitru, Skrela, Bastiat avec le ballon, Rives, Fouroux.

N° 170 : janvier (A) 1976.
                                          Jean-Pierre Rives.
Emblématique 3ème ligne aile du Stade Toulousain (puis du RCF) et de l’équipe de France dont il fut longtemps le capitaine, Jean-Pierre Rives se lança dans la sculpture sur métal : une de ses œuvres siège dans les jardins du Luxembourg à Paris, face au Sénat.

N° 171 : janvier (B) – février (A) 1976.

       Ecosse-France (6-13)

de g à dr : Skrela, Cholley avec le ballon, Paparemborde (3), Bastiat, Rives, Palmié, Fouroux (capitaine).

XV de France vainqueur du XV d’Ecosse à Murrayfield (6-13)

de g à dr : Rives, Skrela, Haget, Paparemborde, Fouroux tenant le ballon, Palmié, Bastiat, Paco(2), Gourdon, Cholley, Romeu à moitié masqué par Dubertrand, Sangalli, Bertranne, Droitecourt.

Petit voyage à Bègles où jouaient à ce moment là les deux avants Oloronais Jean-Louis Vinao et Milo Clémente, qui reviendraient vite à Oloron pour une époque fastueuse du FCO.

 

                                                     Equipe de Bègles

debout, de g à dr : Bernadet, Swierczinski, Brouillet, Boucherie, Clémente, Vinao, Michel Geneste, Filet, Junca.
accroupis, de g à dr : Vilate, Lesbordes, Bordessoules, Bernard Geneste, Sallenave, Pedeutour, Crampagne, Berrouet, Durin, l’entraîneur Jacky Jameau.

N° 172 : février (B) – mars (A) 1976.

      France-Irlande (26-3)

N° 172 bis : mars (B) 1976.

Deux demi-de-mêlée au cours de Galles-France

Jacques Fouroux déborde le 2ème ligne Gallois Martin et Gareth Edwards le 2ème ligne Français Benoît Dauga.’
Ce numéro 272 bis ne comportait qu’un grand format replié en 4 avec une photo géante du XV de France 85×25 cm.

                                  XV de France avant France-Irlande (26-3)

debout, de g à dr : l’arbitre Anglais Mr Wellsby, Paco, Paparemborde, Rives, Skrela, Cholley, Imbernon, Palmié, Bastiat, le juge de touche Français Mr Palmade.
assis, de g à dr : Gourdon, Bertranne, Droitecourt, Fouroux, Romeu, Pécune, Averous. 

173 : mars (C) 1976.

      Galles-France (19-13)

de g à dr : Imbernon (4), Wheel qui pousse, Martin au-dessus, Evans, Skrela au-dessus, Rives, Fouroux qui ouvre sous la menace de Windsor (2).

N° 174 : mars (C) – avril 1976.

 

France-Angleterre (30-9)

de g à dr : Cotton, Bastiat, Dixon, Paparemborde (3), Cholley.

                                     Les 21 Gallois du grand chelem

Hommage à cette grande équipe qui nous émerveilla parfois, même quand elle triomphait des tricolores.
debout, de g à dr : Bevan, Knill, Price, T.Evans, Martin, Wheel, Faulkner, Windsor, David, Fenwick, Bergiers, Quinnell, E.R.Thomas.
accroupis, de g à dr : D.B.Williams, G.Davies, J.P.R.Williams, G.Edwards, M.Davies (capitaine), Bennett, J.J.Williams, Gravell. Sur cette photo il manque Cobner.

N° 175 : mai 1976.

   Montferrand-Brive (0-3)

1/4 de finale du championnat de France
de g à dr : Luciani, Badin à la passe, Dubertrand, Puidebois, Alain Marot.
Dans ce numéro 177 Oloron apparaît en plusieurs pages et je ne peux résister à les communiquer.

                                        Oloron-Avignon (13-8) en 16ème de finale

photo du haut : de g à dr : Maleig, Dubor, Raballo, Jean-Claude Petuya
photo du bas : Daniel Tristan déborde pour envoyer Bordenave à l’essai. Au centre Alain Maleig suit l’action.

                                        Oloron au printemps 1976

photo du haut : le Quinze du F.C.Oloron vainqueur d’Avignon en 16ème.
debout, de g à dr : Moretti, Estecahandy, Baleix, Lées, Kouider, Borthayre, Uthurry, Maleig, Raballo, Petuya.
accroupis, de g à dr : Louis Laclau entraîneur, Rechencq, Micq, Tristan, Denis Laclau, Sartolou, Malo, Bordenave, Balangué, Bascouert.
photo du bas : Jojo Lées ouvre sur Malo avec à l’extrême droite Bernard Uthurry, futur Maire d’Oloron.

16ème de finale : Oloron bat Avignon 13-8 à Quillan.
8ème de finale : Dax bat Oloron 14-10 à Mont-de-Marsan.

                                                     Oloron-Dax (10-14)

photo du haut : de g à dr : les Oloronais Maleig, Baleix, Lées qui vient de servir Malo , le Dacquois Brana au milieu et Raballo à l’extrême droite.
photo du bas : le centre Dacquois et de l’équipe de France Claude Dourthe (père de Richard, qui sera aussi international) perce devant Maleig et son équipier Benali, suivi de Jean-Pierre Lux au premier plan.
J’écris ces lignes le 16 décembre 2020, le lendemain de l’annonce de la mort de Jean-Pierre Lux, longtemps associé à Claude Dourthe à Dax (en provenant de Saint-Vincent-de-Tyrosse) et en équipe de France, en rivalité avec une autre paire fameuse de trois-quarts centre, Maso et Trillo.

N° 176 : juin 1976.

Agen-Béziers finale 1976 (13-10)

de g à dr : Senal, Dubroca qui charge, Lassoujade, Christian Pesteil (7)

                                        Le XV du S.U.Agen champion de France

debout, de g à dr : Ambal, entraîneur (moitié caché), Tolot, Bénésis, Solé, Dubroca, Lassoujade, Conte, Nieucel, Buzzighin, Plantefol, Mouroux.
accroupis, de g à dr : Cazaubon, Lacroix, Mazas, Morlaas, Viviès, Laclau, Bernès, Fongaro, Guidi.

N° 177 : septembre 1976.

Walter Spanghero (Narbonne puis Toulouse)

Deux équipes « rétro » dans ce numéro 177.

                                          Equipe de France de 1946

 

debout, de g à dr : Volot (Stade Français), Jean Prat (Lourdes), Eugène Buzy (Lourdes), Guy Basquet (Agen), Jean Matheu (Agen), Jean Princlary (Toulon), Robert Soro (Lourdes), Alban Moga (Bègles).
accroupis, de g à dr : Elie Pebeyre (Fumel), Michel Sorrondo (Montauban), Yves Bergougnan (Stade Toulousain),  André Alvarez (Racing Club de France), Maurice Terreau (U.S.Bourg), Louis Junquas (Saint-Vincent-de-Tyrosse), Georges Baladié (Bergerac).
En 1946, sortie de la Grande Guerre : en prélude à la reprise du Tournoi des 5 Nations, le XV de France bat les British Empire Services puis l’Irlande à Dublin puis le Pays de Galles (11-0) avant d’être battu d’un point par la Nouvelle-Zélande (3essais contre 3 essais).

                                    Equipe de Pau champion de France 1964

de g à dr, en partant du bas : 1er rang : Ruiz, Abadie, Etcheverry; 2è rang : Doumecq, Saux, Vignette; 3è rang : Cazabat, Duluc, Michou, Moncla; 4è rang : Capdouze, Rouch; 5è rang : Lhande, Piqué, Toyos, Clavé.

N° 178 : octobre – novembre (A) 1976.

                Plantefol, seconde ligne d’Agen le champion 76.
Dans ce numéro 178, les photos couleur des 40 équipes de 1ère division (on pourra comparer à la liste de 1975 donnée dans le numéro 168 du Miroir du Rugby) : Agen, Albi, Nice, Bourg, Aurillac, Beaumont, Biarritz, Mimizan, Béziers, Perpignan, Pau, La Voulte, Salles, Cahors, Le Creusot, Valence, Toulon, Dax, Racing CF, Saint-Claude, Narbonne, Carcassonne, Bègles, Bagnères, La Rochelle, Brive, Lourdes, Mont-de-Marsan, Toulouse, Avignon, Montauban, Graulhet, Romans, Montchanin, Montferrand, Castres, Saint-Jean-de-Luz, Oloron, Tarbes, Bayonne .
Ont disparu : Lavelanet, Valence, Tulle, Chambéry, Saint-Girons, L.O.U., Vichy, Bourgoin-Jallieu, Marmande, Périgueux, Mérignac,
remplacés par Albi, Beaumont, Mimizan, Salles, Cahors, Le Creusot, Saint-Claude, Carcassonne, Graulhet, Castres.
Je pioche bien sûr dans cette série de 40 équipes celle du FC Oloron :

 

                                                            Le XV Oloronais

debout, de g à dr : Capdepon, Estecahandy, Moretti, Lées, Kouider, Clémente, Uthurry, Maleig, Raballo, Louis Laclau, Jojo Chabanne.
accroupis, de g à dr : un dirigeant, Micq, Tristan, Bordenave, Denis Laclau, Malo, Bascouert, Balangué, Rénéric le soigneur.

Après le départ de l’entraîneur joueur Jean-Claude Petuya le flambeau est repris avec ardeur et réussite par les entraîneurs Louis Laclau et André Minvielle, et le nouveau leader du terrain Milo Clemente de retour de Bègles. Milo deviendra même international, tout comme son coéquipier Alain Maleig.
Photo 1 : à côté de Clémente ballon en main on reconnaît Kouider.
Photo 2 : Micq 3/4 aile et butteur.
Photo 3 : Lées, Clémente et Raballo dans la fournaise.
Photo 4 : Alain Maleig s’impose dans les airs.

N° 179 : novembre (B) 1976.
                                        France-Australie (34-6)
L’arrière tricolore Jean-Michel Aguirre échappe au 3è ligne Australien Anthony Shaw

N° 180 : décembre 1976.

                Tarbes-Montferrand

au premier plan, de g à dr : Senac, Bourdillon qui ceinture Paul ballon en main, Mc Nicol et Hopkins.

Ma collection des MR s’achève à ce numéro 180 de décembre 1976. Mais je retrouve un numéro ultérieur daté de novembre 1978, le N° 204 que voici.

N° 204 : novembre 1978.
                                    Canada-France à Calgary (24-9).
de g à dr : Gallion,Perche, Viviès (10), Maleig, Paparemborde
Dernière composition du XV de France, fac au Canada : Aguirre, Bilbao, Caussade, Bélascain, Novès, Viviès, Gallion, Joinel, Bastiat (cap), Rives, Haget, Maleig, Paparemborde, Perche, Cholley.
Remplaçants : Dospital, Forestier, Béguerie, Lafarge, Aguerre.

Dans ce numéro 204 un article décrit le nouvel entraîneur de la Section Paloise, …l’Oloronais Petuya.

                                                      Jean-Claude Petuya

Coup de chapeau à J.C.Petuya qui, en 2020, continue de s’occuper du rugby d’Oloron. Après avoir été joueur, capitaine, entraîneur, il reste un dirigeant ô combien actif, en particulier comme responsable de la buvette. Je le rencontre de temps en temps le dimanche au rugby, sur Oloron ou Aramits par exemple, mais ce sont deux souvenirs parisiens personnels dont je veux parler. Le premier date car Petuya était alors … au service militaire et était sélectionné dans l’équipe de France militaire qui rencontrait les Combined Services (équivalent britannique de notre Bataillon de Joinville). J’assistais à ce match disputé au stade Jean Bouin. JCPetuya formait la 2è ligne avec Matkowski, un Agenais plusieurs fois champion de France du temps des Zani, Lacroix, Sitjar … Petuya et Matkowski étaient supervisés dans l’optique de la grande équipe de France, celle qui dispute le Tournoi des 5 Nations. Tous les deux contribuèrent sans problème à la victoire des Tricolores mais celui qui se distingua particulièrement  et se révéla à tous les observateurs fut Benoît Dauga dont on connaît la carrière énorme qui fut la sienne, le plaçant même longtemps en recordman des sélections.
Le deuxième épisode parisien, quelques années plus tard, fut plus personnel, tourné autour de … tournées festives à quelques uns avec démonstration des inévitables chants Béarnais.

Je termine cette longue revue des Miroirs du Rugby par un reportage paru dans ce numéro 204 sur un autre Oloronais, cela va de soi, Alain Maleig, qui terminera sa carrière à Tarbes.

Fin de la sixième et dernière partie.

Miroir du Rugby : première partie (1/6) (N° 1 à 30).

De février 1961 à décembre 1976  les Editions Miroir Sprint ont édité 180 numéros du Miroir du Rugby, noté MR par la suite, publication mensuelle, sauf (en général) en juillet et août, mais avec parfois 2 numéros dans le même mois (selon l’activité rugbystique du moment). Je possède la collection complète entre les numéros 1 et 180 mais je ne  dispose pas des numéros suivants, hormis le 204.    
Dans ce blog je regroupe toutes les couvertures des MR, en plusieurs articles successifs (6) : 30 numéros par partie soit 6 x 30 = 180.
Figurent, outre le numéro de l’édition, sa date de parution, la photo de sa couverture, la légende l’accompagnant, le titre de l’éditorial de Robert Barran, le sommaire du jour et parfois le poster du mois.
A cette époque 2 organes de presse sportive se « concurrencent » :

*
 l’Equipe (quotidien) et Miroir Sprint (hebdomadaire). Cependant que Midi Olympique est l’hebdomadaire du Rugby (à XV comme à XIII, mais aussi le spécialiste national de la Tauromachie).
L’Equipe appartient au même groupe que le Parisien Libéré. Son directeur, Jacques Goddet, et quelques journalistes influents, véhiculaient des idées plutôt conformistes. Mais en son sein j’adorais les articles de rugby de Denis Lalanne, Henri Garcia, Robert Roy … Ils prônaient tous un rugby joyeux, dit d’attaque et d’initiatives, qui à l’époque séduisait même les non initiés et … embarrassait les Britanniques lors du Tournoi des 5 Nations. Leurs préférences très connues s’articulaient autour de grandes équipes et des joueurs magiques comme le FC Lourdes et les frères Prat ou le Stade Montois et les frères Boniface. Denis Lalanne écrivit en 1958 « le Grand Combat du XV de France » qui retraçait l’épopée de l’équipe du Capitaine Lucien Mias en Afrique du Sud (1 match nul et une victoire
devant les monstres Springboks), un ouvrage devenu référence.

* A la direction de Miroir Sprint on trouvait Maurice Vidal et à celle du Miroir du Rugby Robert Barran (natif d’Arudy). Ces deux revues, plus polémistes, dans la mouvance du Parti Communiste Français. MR défend et promeut le rugby de base, celui des champs et des villes moyennes, pour simplifier, mais aussi le rugby de l’étranger, et pas seulement en Europe  comme on va le voir dans le sommaire du N°1 ci-dessous.
Cette première partie balaie les numéros 1 à 30 (février 1961 à novembre 1963)

N° 1 : février 1961.

La première ligne et le Capitaine du XV de France.
de gauche à droite
: Alfred Roques (Cahors) – Jean De Grégorio (Grenoble) – Amédée Domenech (Brive) – François Moncla (Racing CF puis Pau). Première ligne et Capitaine du XV de France.

Premier édito (résumé) de Robert BARRAN :
 » MR devient mensuel au moment de la venue des Springboks en France. Il décrit la vie des clubs, grands et petits, la mise en valeur, dans le collectif, d’individualités étonnantes, comme Gachassin, l’humour avec ses personnages truculents, l’évolution technique avec appel à des spécialistes qualifiés, le souci de renseigner et de lutter pour le véritable esprit, la correction, la droiture « .
Sommaire
 :
* nos clubs : l’U.S.Dacquoise (Robert barran)
* le bréviaire de Mias (Henri Gatineau)
* Jean Gachassin, cet étonnant gamin (Claude Parmentier)
* portraits : Christian Boujet (Grenoble) et Claude Vidal (Mazamet)
* l’épreuve de vérité de l’an unique (Robert Barran)
* qu’est-ce qu’un Springbok ? (Jean Denis)
* Springboks et All Blacks (photos)
* le Docteur Danie Craven maître à penser du rugby sud-africain
* édition britannique (Angleterre, Irlande, Ecosse, Galles)
* où en est le rugby en U.R.S.S. ? Jean Nau)
* les histoires d’Adolphe Jauréguy
* croisade pour le rugby éducatif (Julien Saby)
* évolution de la mêlée (Robert Poulain)
* le coin des treize : Boldini, les deux Lacaze, R.Perez (L.Tremellat)

N° 2 : mars 1961.

Jackie Bouquet (Vienne)

Trois-quart centre de Vienne et du XV de France.
Edito :
Le bilan springbok
Sommaire
 :
* de Puget à Laudouar , une chaîne nouvelle (Robert Barran)
* le bilan springbok (Robert Barran)
* nos clubs : l’A.S.Béziers (Henri Gatineau)
* Lacroix-Danos ou l’impossible choix Robert Barran)
* qui est Jacques Muntz ?                                                         
* la désintégration du trio Sharp, Marques, Jeeps (John Reed)
* Mulligan (Irlande) et Haydn Mainwaring (Pays de Galles)
* et le rugby aux U.S.A., mister Hopp ? (Dale E. Hopp)
* faut-il brûler Jacky Bouquet ? (Jean Denis)
* évolution de la touche (Robert Poulain)

* Roland Crancée discuté … sauf à Lourdes (Claude Parmentier)
*croisade pour le rugby éducatif (René Barnoud)
* portraits : Guy Burgas (R.Tounze), Emile Rebujent (André Galy), Francis Moulian (Claude Parmentier)
* Emile Lesueur, premier essai face aux Anglais 1906 (G.de Ferrier)
* Jacky Merquey, mon « pays » de Souillac (Roger Couderc)

3 : avril 1961.

Lacombe et Domenech (Brive)

Edito :
Quand le rugby français sert d’étalon
Sommaire :
* Guy Basquet répond à nos questions
* nos clubs : le S.U.Agen (Robert Barran)
* Noël Baudry et l’arrière offensif (Robert Barran)
* édition britannique : Angleterre, Irlande, Galles, Ecosse (Jean Denis)
* l’histoire du rugby : René Lasserre (Gérard de Ferrier)
* le numéro huit (Julien Saby)
* Domenech et ses francs-tireurs brivistes (Claude Parmentier)
* Toulon aux bonnes leçons de Jean Carrère (Lino Durante)
* technique : évolution du jeu des lignes arrières (Robert Poulain)
* portraits : Daniel Camiade (André Galy), JeanRoos (André Abadie), Jean-Jacques Saby (J.Leal), Jean Ducousso Henri Gatineau)
* le rugby dans le Nord (René Deleplace)
* Boisson, le 2ème ligne de demain (Roger Tounze)
* les sept péchés capitaux du rugbyman (Deran : B.D.)
* école de rugby à Saint-Girons
* Barthe, Quaglio, Mantoulan (J.P.Dubenou)

N° 4 : mai 1961.

Pierre Danos (Béziers)

Demi-de-mêlée de Béziers et du XV de France.
Edito :
De Dublin à Auckland et à Wellington
Sommaire :
* à François Moncla (Robert Barran)
* le Rugby, sport-roi en Nouvelle-Zélande (Jean Denis)
* connaissance de la Nouvelle-Zélande
* trois générations d’arrières néo-zélandais : Népia, Bob Scott et Don Clarke
* tournoi et Springboks : cinq matches qui ébranlèrent le monde du rugby
* Raymond Barthez répond à nos questions
* Pierre Danos, le cerveau de Béziers (Robert Barran)
* Zani et Saetti, la belle deuxième ligne italienne (Claude Parmentier)
* Jean-Pierre Saux consacré en perdant du galon (André Abadie)
* le 7/8 par Julien Saby et le rôle de l’ailier par Robert Poulain
* Gérard Dufau, ce junior de 37 ans (Roger Couderc)
* Langon ou la vie d’un club de province (Gérard de Ferrier)
* essai sur le rugby français (Alban Sardin)
* les huit frères Williams (photo)
* portraits : Michel Cousinié de Mazamet (Henri Gatineau) et Gilbert Delpy de Vichy (Roger Tounze)
* Joseph Maso père et fils (André Galy)
* Roger Llanas le talonneur treiziste de l’année (E.Bouffil)

 N° 5 : juin 1961

                          Guy et André Boniface (Mont-de-Marsan)

Trois-quart centres du Stade Montois et du XV de France.
Edito :
Les gosses de Ramponneau et d’aileurs
Sommaire :
* anatomie des 4 grands : Chambéry, Mont-de-Marsan, Béziers, Dax (Robert Barran)
* Guy Calvo, ce méconnu (Jérôme Roudé)
* la promotion 61 : St Junien, Lannemezan, Albi, Côte Vermeille (Henri Gatineau et André Galy)
* le style des demi-finalistes (Alban Sardin)
* les Boniface de Montfort-en -Chalosse (Jean Denis)
* le dribling est-il périmé ? (Robert Poulain et Henri Muntz)
* Grivitza de Bucarest, le « Lourdes roumain » (D.Callimachi)
* la truelle d’Alfredou (J.P.Dubenou)
* Flamme d’Oro, premier club d’Italie (Robert Poulain)
* c’est nous les cadets de Tyrosse (J.Fayet)
* Adole et La Rochelle, deux révélations (Jean Philibert)
* Serge Plantey, le voyageur sans escale (Claude Parmentier)
* rugby de mouvement (photos)
* lecteurs, à vous la parole

N° 6 : juillet 1961.

                                        Domenech et Moncla

Edito :
On proteste à La Teste
Sommaire :
* cap sur la Nouvelle-Zélande (Robert Barran)
* qui est Bianco, pilier du F.C. Auch ? (Claude Parmentier)
* 30 essais pour les avants All Blacks en Afrique du Sud (Jean Denis)
* un avertissement de Dawson, capitaine des Lions, à Moncla, capitaine du XV de France (J.Mc Weeney)
* Colin Meads, meilleur avant du monde ?
* au pays des Maoris, de Rotorua à Napier
* Laudouar et Rollet, les « pêcheurs de balle » (Jean Denis)
* de Béziers à Mirande, tous nos champions de France : Béziers, Saint-Junien, Figeac, Castelsarrasin, Laloubère, Léon, Mirande, Racing C.F., T.O.E.C.
* les 689 points des juniors du T.O.E.C. (Henri Gatineau)
* l’histoire de Brennus et de son bouclier
* Lézignan, le fief treiziste des Corbières (J.P. Dubenou)
* le point technique de Julien Saby : redresser, oui, mais en brisant la ligne
* en guise de conclusions (Robert Poulain)
* le sens du Challenge Du Manoir
* qu’est-ce que le rugby à sept ? (John Reed)
* Salas préférait le titre

 N° 7 : août 1961.

  Albaladejo, Moncla et Briscoe un joueur de Taranaki.

 Edito :
Abondance à Rotorua et … Lyon
Sommaire :
* le rugby commence au bout du monde (Roger Couderc)
* le journal des Antipodes :
I. à Nelson, Dupuy inaugure
II. les surprises de Taranaki
III. Waikoto, connaissance de Don Clarke
IV. Whangarei, couverts de boue et d’éloges
V. Roger Couderc vous commente le test d’Auckland
VI. Rotorua, véritable baie d’abondance
VII. Napier : au milieu du peuple Maori
* quand le coq ergote (Alban Sardin)
* les mutations : Domec, Laudouar, Momméjat et Martine

 N° 8 : septembre 1961.

Pierre Lacroix (Mont-de-Marsan puis Agen)

Demi-de-mêlée et capitaine du XV de France
Edito
:
Ce qui se conçoit bien …

Sommaire :
* Jean Piqué, la fusée de Wellington (J.P. Dubenou)
* le journal des Antipodes (suite) :
VIII. Manawatu : Meynard blessé, Lefèvre éclatant
IX. dans la tempête de Wellington avec Roger Couderc
* coïncidences
* Roland Lefèvre de Brive, dans l’ombre du Duc
X. Southland : André Boniface réhabilite l’attaque
XI. Otago : Serin et Guy Camberabero s’imposent
XII. l’amertume de Timaru pendant qu’André Boniface piaffait d’impatience
XIII. Le test de Christchurch : le glas d’une grande équipe
* un tournant pour Lacroix ? (Robert Barran)
* Un reportage exclusif : Don Clarke à la ferme
* la chronique de Robert Poulain : de l’intersaison à la reprise   

N° 9 : octobre 1961.

Michel Crauste (Racing CF puis Lourdes)

3è ligne et capitaine du XV de France
Edito
:
Feuilles d’automne
Sommaire :
* Lourdes 61 : sous le signe de Crauste et … la houlette de Jean Prat (Claude Parmentier)
* opération Martine au L.O.U. (André Ribouton)
* deux demis, deux pour la Section : Maurières-Toyos (André Abadie)
* édition britannique : French, Ken Richards, Harris chez les treize (John Reed)
* apprendre le rugby (Robert Poulain)
* le beau souci des éducateurs (Jean Denis)
* pour améliorer la touche (Julien Saby)
* Yves du Manoir, rugbyman de légende (G. de Ferrier)
* Raymond Barthes : pourquoi les trois-quarts échapperaient-ils à la règle ? (Paul Roubin)
* Saint-Gaudens révélé avec Jean Barthe
* le coq beloteur (Alban Sardin)

N° 10 : novembre 1961.

Elie Gabellotto (Toulon) 3/4 aile

Edito :
Le remède et le mal
Sommaire :
* l’ailier puncheur, de Lassègue à Gabellotto (Robert Barran)
* un bel exemple : les 3 frères Claverie au T.O.E.C. (Henri Gatineau)
* et pan dans la boîte made in New-Zealand (Jean Denis)
* treize et tenu : est-ce une révolution ? (Robert Barran)
* la 2ème ligne agenaise Zani-Matkowski et l’ouvreur Hiquet (Artès Bigorre)
* Brive : un coup dur Lefèvre, un coup heureux Othats (Maurice Ragonneau)
* l’entente cordiale Vannier-Davidson à Chalon (Claude Parmentier)
* apprendre le placage (J.J. Saby)
* alerte au jeu brutal (Jean Denis)
* de Pouilhès aux frères Pujol à l’U.S.A.P. (A. Galy)
* Auch : Brouqqueyre sur la lancée de Justumus et de Barbé (G.Borda)
* petit aide-mémoire de l’éducateur (Robert Poulain)
* Toulon : la double succession d’André Herrero (Paul Dufaron)
* de Forgues à Larreguy les contradictions de l’Aviron Bayonnais (Michel Darcangues)
* Grenoble : Alberto, Greffe, Gely une étonnante 3ème ligne (J. Leal)
* Pau : cinq pour … trois en 3ème ligne avec Moncla, Marracq, Cantet, Mondeteguy, Sennes (futur joueur de Saint-Denis) (J.P. Dubenou)

N° 11 : décembre 1961.

Dupuy et Cazaux (Tarbes)

Respectivement 3/4 aile et arrière.
Edito
:
Des idées qu’il faut bannir
Sommaire :
* tous les problèmes de l’équipe de France (R.Barran et J.Denis)
* approuvée la Trinité Bouquet-frères Boniface
* Carrère et les Kiwis (Robert Barran)
* chez Rollet on est talonneur de père en fils (Jean Ricard)
* métamorphose à Montauban (Henri Gatineau)
* étonnant Graulhet (Henri Gatineau)
* à l’exemple de Mimiague Biarritz tente sa reconversion
* comme Casaux le Stadoceste Tarbais est encore  améliorable à 30% (Claude Parmentier)
* les Lions de Grande-Bretagne « enfermés » avant l’Afrique du Sud (John Reed)
* Sharp ne sera pas encore cette saison l’arrière idéal (Jean Denis)
* présentation du rugby de Paris (Alban Sardin)
* apprendre le rugby : tenue du ballon et passe (Robert Poulain)
* dans le vide (Julien Saby)
* quand Momméjat juge Combes, son associé albigeois
* Béziers meilleur ou non ? Avec Vidal, Navarro, Bernatas (J.Delors)
* les avants de fer du XIII catalan (André Galy)
* Chambéry sur l’axe Ramada Antonuccio (Robert Barran)

N° 12 : janvier 1962.

Alfred Roques (Cahors)

Pilier Du XV de France de 33 ans à 37 ans
Edito
:
Le tournoi décisif de l’an 62
Sommaire :
* avant le Tournoi des Cinq Nations :  Ecosse (Ian Osborne), Angleterre (John Reed), Galles (J.B.G. Thomas), Irlande (Paul Mac Weeney)
* les soucis tricolores (Robert Barran)
* comment naquit le Tournoi en 1871 (Jean Denis)
* Cahors, tel Roques (Claude Parmentier)
* Bègles : avec Ayphassoro et les frères Denjean (M. Lissonde)
* Romero l’homme de Bordeaux
* apprendre le rugby : les passes en courant(Robert Poulain)
* de l’Australien Rules aux Fidji (Roger Couderc)
* de Bordeaux 1957 à Bayonne 1961 comment le rugby roumain s’est adapté (René Deleplace)
* vœux pour le Coq (A.S.)
* la revue des espoirs de l’An neuf :Claude Laborde (Peyrehorade puis Racing C.F.), Philippe Sennes (Pau puis Saint-Denis), Maurice Lira (La Mure puis La Voulte), Raymond Rebujent (Perpignan), Pierre Gruppi (Villeneuve-sur-Lot puis Stade Bordelais), Robert Mata et Guy Darbas (Tarbes), Jean-Claude Olivier (Cognac), Jean Salut (T.O.E.C.), Claude Batut (Cahors), Jean-Claude Mignaçabal (Mauléon puis Romans), Pierre Puig (Toulouse)

N° 13 : février 1962.

Merkx et Marsaud (S.C. Tulle)

Deux célèbres piliers de Tulle  
Edito
:
Et après Murrayfield ?
Sommaire :
* après Murrayfield
* autour de Roques et Domenech, la ronde changeante des piliers (Robert Barran)
* la deuxième carrière de Marquesuzaa (Claude Parmentier)
* l’exemple du village de Morlaàs – 1300 habitanrs (André Abadie)
* la retraite d’André Frémaux, après 15 ans au P.U.C. (Jean Denis)
* Lilian et Guy Cambertabero, la charnière de charme (Maurice Ragonneau)
* la chronique de Julien Saby : réflexions sur la touche
* France-Ecosse 62 ou la nouvelle partie de manille (Alban Sardin)
* apprendre le rugby : le jeu au pied (Robert Poulain)
* entraînement et musculation du rugbyman
* nos clubs : Tulle, Castres, Saint-Gaudens, Carmaux (Pierre Lesmaries, Claude Parmentier, Henri Gatineau)

N° 14 : mars 1962

Bernard Momméjat (Cahors puis Albi)

Longtemps associé à Lucien Mias en 2è ligne du pack de France
Edito
:
Dans le sillage de Béziers
Sommaire :
* Momméjat, l’homme calme et presque irremplaçable (Robert Barran)
* nos clubs : La Rochelle avec son pilote Elissalde (Claude Parmentier)
* à Toulon, Carrère et Herrero espèrent (Lino Durante)
* le rugby anglais : Sharp mais aussi 1819 clubs et 150.000 joueurs (John Reed)
* l’année Lacroix
* clé écossaise dev 300 kg pour l’Afrique du Sud (Jean Denis)
* alerte au Pays de Galles  ? (J.B.G. Thomas)
* à propos de jeu offensif (Julien Saby)
* apprendre le rugby (Robert Poulain)
* la carrière exemplaire de Michel Celaya, de Biarritz au S.B.U.C. et 49 matches internationaux (Jean Ricard)
* Auguste Berasaluce, le 2ème ligne qui monte (André Abadie)
* Vigier, Leniaud, Chevallier, les mainteneurs de l’A.S.M. (Daniel Rocher)
* Ile-de-France, premier comité de France (Jean Denis)

N° 15 : avril 1962

Bouquet, Claude Lacaze, Dupuy contre l’Angleterre

Edito :
A sept et au Japon
Sommaire :
* cinq tricolores à cœur ouvert : Pierre Albaladejo, l’ouvreur aux idées saines (Jean Denis), Roger Gensane, pas si « court » qu’on le disait (Robert Barran), Jean De Grégorio, le talonneur imperturbable (J.P. Dubenou), Romero, le gladiateur de Sapiac (Henri Gatineau), Claude Lacaze s’est fait un prénom (Claude Parmentier)
* Louis Vergé, un demi de La Trivalle (Pierre Devergnes)
* Albi, fief treiziste (Pierre Romanet)
* Michel Crauste, l’homme d’acier
* Bassagaits, Bouquet, Boniface et la nouvelle vague (Alban Sardin)
* apprendre le rugby : les contrôles (Robert Poulain)
* école de rugby à Brive
* coupe de l’Avenir : le grain ne peut mourir
* le championnat du monde n’est pas pour demain (Jean Denis)
* oppose-t-on Bouquet à Boniface ?
* l’ailier palois Latapie, efficacité et élégance (André Abadie)
* figures brivistes : Domenech, Othats, les frères Besson, Madelrieux

N° 16 : avril 1962

André Boniface (Mont-de-Marsan)

L’élégance même. D’accord ?
Edito
:
La richesse profonde du rugby français
Sommaire :
* comment la « manchette » de Campbell-Lamerton sur Crauste provoqua le choc décisif à Murrayfield (Robert Barran)
* à Murrayfield une victoire qui marquait (photos)
* tableau d’honneur écossais : Ten Boss et Campbell-Lamerton
* un point technique du Tournoi (Robert Poulain)
* contre l’Angleterre l’éclat de Crauste et l’éclipse de Sharp
* tableau d’honneur anglais, quand même : Taylor et Roberts
* coup de semonce à Cardiff : huit gallois terribles et des exploits de Boniface inachevés (Jean Denis)
* au tableau d’honneur gallois : Rowlands, Nash … et les autres
* Bouquet, Boniface, Dupuy, les incompris de Cardiff
* l’Arms Park de Cardiff ce haut-lieu de l’ovale
* un final très positif contre l’Irlande : Momméjat, Claude Lacaze et Crauste signent 3 essais mémorables
* tableau d’honneur irlandais : English surtout
* souvenirs …  souvenirs … (Claude Parmentier)

N° 17 : mai 1962

Jackie Bouquet contre Bebb et le Pays-de-Galles

Edito :
Encore un Tournoi de gagné !
Sommaire :
* le Bouquet des adieux (Robert Barran)
* le XV de France de l’Avenir (Jean Denis)
* Allaire et Matkowski (Maurice Ragonneau)
* Julien Saby : simplicité dans la recherche de l’offensive
* Maurières un étonnant personnage derrière la mêlée (JP Dubenou)
* les conclusions du Tournoi 1962 : hommage particulier aux avants gallois, à Claude Lacaze et André Boniface (Robert Barran)
* dédié à André Boniface (Alban Sardin)
* apprendre le rugby : éviter la défense (Robert Poulain)
* Bourges, un exemple de décentralisation
* les 5 frères Moro de Montélimar (Claude Parmentier)
* Valence parmi les Grands (Claude Parmentier)
* Michel Bardes, espoir du XIII Catalan (André Galy)
* Lira à la tête de la vague d’avants montante

N° 18 : juin 1962.

 

1/2 finale Agen-Dax. De gauche à droite : Malbet, Lasserre, Cassiède, Cavaillès, Lagiewski, Matkowski

 Edito :
Vivre avec son temps
Sommaire :
* Agen-Béziers, discussion au sommet (Robert Barran et Jean Denis)
* Lacroix dans un ensemble complet de Sitjar à Razat (Jean Denis)
* à la découverte de Zani (Jean Denis)
* André Berilhe, 15 ans (moins six matches) au service de l’U.S.Dax (Claude Parmentier)
*Bala a échoué sur le poteau (Claude Parmentier)
* des Italiens aux Roumains, le point à faire (Robert Poulain)
* conseils d’inter-saison (Robert Poulain)
* Agen-Dax demi-finale héroïque (photos)
* Valence-Figeac, la finale de 2ème division
* le rugby botté (Alban Sardin)
* Castelsarrasin, champion de 3ème division (J.P. Dubenou)
* l’exemple du Lycée Lakanal
* rugby à sept = quinze moins huit (Jean Denis)
* Henri Marracq, encore un de Pontacq (J.P. Dubenou)
* Albi-Villeneuve à travers Bescos, Merquey (Pierre Romanet)
* le rôle du demi de mêlée (Pierre Thiers)

N° 19 : juillet 1962.

 

Le benjamin agenais Salères suivi de Sitjar 

Respectivement 3/4 centre et 3è ligne aile.
Edito
:
Hommage au S.U.Agenais
Sommaire :
* la parole à Pierre Lacroix
* trois cas particuliers agenais : Louis Echavé ou la fidélité récompensée, Claude Salères le benjamin qui rêvait de boxe, Michel Arino deuxième réalisateur national (A. Bigorre)
* quatre Agenais avec les marins de Hourtin (Claude Parmentier)
* Claude Mantoulan 24 ans après Max Rousié (Pierre Devergnes)
* hommage de Lanfranchi à Moraru (Radu Ionescu)
* images d’une grande finale Agen-Béziers
* Béziers à l’heure du choix pour préserver son unité (Jean Denis)
* les Lions en Afrique du Sud (Jean Denis)
* le Du Manoir des Boniface (J.P. Dubenou)
* les deux belles (Alban Sardin)
* challenge Béguerre de consolation pour Lourdes
* la revue des champions de France : Figeac, Castelsarrasin, Annonay, Labouheyre, Belvès, Quarante
* comment le Racing joue et gagne avec ses juniors (Jean Denis)
* le réservoir catalan de l’U.S.A.P. (André Galy)

N° 20 : octobre 1962.

Claude Lacaze et André Boniface contre l’Irlande

Edito :
L’affaire Claude Lacaze 
Sommaire :
* Claude Lacaze à Angoulême (Claude Parmentier)
* Brive : huit ans ont passé (Jean Denis)
* trois atouts pour Toulon : Maso, Mouysset, Debru (Lino Durante)
* prologue (Alban Sardin)
* le retour de Bouguyon et le Stade Toulousain (Henri Gatineau)
* la 3ème ligne de l’U.S.A.P. : les frères Pujol et Ponseille (André Galy)
* Grenoble a son triumvirat : Lienard, Baque, Belletante (J. Leal)
* opération jeunesse à Lourdes : Gilbert Prat, Latane, Doux, Dunet … (Henri Gérard)
* études du MR : Dupuy 3ème ligne et Marracq treiziste
* les XIII comptent sur les Springboks (Jean Denis)
* au 9ème stage d’éducateurs avec Ionescu, Levorato et Théo Cazenave
* le style d’Agen et son esprit (Robert Barran)
* Péré détient pour Pau les clés de l’ouverture (J.P. Dubenou)

N° 21 : novembre 1962.

Pierre Lacroix avec Crauste et Saux (5) face au Pays de Galles

Edito :
Il y a loin de Myreside.
Poster : Jean-Pierre Razat (S.U.Agen)
Sommaire :
* les problèmes de l’Equipe de France (Jean Denis) :
1.les piliers : qui après Domenech, Roques, Mas ? 2. les 2ème lignes : Momméjat ne doit pas être pivot unique 3. les 3ème lignes : avec Herrero, Lefèvre et quelques autres 4. des attaquants pour coller aux vues des Boniface
* sur la route des grands Capitaines (Robert Barran)
* les impératifs d’une bonne sélection (Alban Sardin)
* sélections et sélectionneurs : les principes et les hommes
* Maurice Lira l’homme nouveau du rugby français (M.S.)
* tous les palmarès de l’Equipe de France
* historique : première victoire à Twickenham le 24 février 1951
* le Gotha français 1962
* étude technique sur la mêlée (Robert Poulain)
* l’erreur du Major Waughan et des Lions (John Reed)
* renaissance du rugby en U.R.S.S. (A. Kouznetzoff)
* sommet d’histoire : dans le « fosse aux lions » de Johannesburg : 16 août 1958

N° 22 : décembre 1962.

Jean et Maurice Prat entourent Michel Crauste

Trois monuments du F.C.Lourdes .
Edito
:
Salut aux Pyrénées
Poster : Guy Camberabero (La Voulte)
Sommaire :
* Pau. Au rappel des champions de 28 (André Abadie)
* Oloron, Mauléon et Arudy
* Moncla et Saux, l’exemple vient d’en haut (J.P. Dubenou)
* Tarbes. Dans la lignée des grands arrières (Robert Barran)
* les cas Dupuy et Casaux (Robert Barran)
* à Nay, au temps … du cinéma muet (Alban Sardin)
* Bagnères et Vic Bigorre (G.Borda)
* Lourdes. Le record de Jean Prat (Henri Gérard)
* La comparaison Arnaudet-Vallès et Martine-Maurice Prat (Jean Denis)
* Lannemezan, Montréjeau et Lavelanet
* Saint-Girons. De Cahuc à Bonzom (Henri Gatineau)
* Foix. Avec Mognol et Pathenay
* apprendre le rugby : construction de la mêlée et talonnage (Robert .Poulain)

N° 23 : janvier 1963.

Alfred Roques aux prises avec les Ecossais Ten Boss et Campbell-Lamerton

Edito :
Nouveau départ
Poster : Alfred Roques (Cahors)
Sommaire :
* tout commença un lundi de 1871 sur un terrain d’Edimbourg (Jean Denis)
* les grands hommes du Tournoi 1962 : A.Pask, M.Campbell-Lamerton, T.Kiernan, C.Lacaze, B. Rogers (R.Barran et J.Denis)
* le chardon réactif du coq (Alban Sardin)
* formidables avants d’Ecosse (Robert Barran)
* ce que représentait Alfred Roques (Robert Barran)
* de l’essai de Billac à celui de Bréjassou (Henri Gatineau et G. Bordas)
* les enseignements de Galles-Angleterre : le règne de Richard Sharp est-il arrivé ? (John Reader)
* rugby d’Irlande à nul autre pareil
* Roe et Griffiths avant Wilcox, Mulligan et Thomson (J.P.Dubenou)
* apprendre le rugby : le jeu de la touche (Robert Poulain)

N° 24 : mars 1963.

Jacques Bouquet (Vienne)

Edito :
Une personnalité acquise
Poster : Claude Laborde (Racing C.F.)
Sommaire :
* Vienne. 40 ans avec Etcheberry et Bouquet aujourd’hui (R.Barran)
* Grenoble. Trois cas (De Grégorio, Boujet, Lanfranchi) et les champions de 1954 (J.P. Dubenou)
* Valence. La parole à Charles Peraldi ‘Jean Oddoz)
* quand Romans se traduisait Soro (Jean Denis)
* questions à Julien Saby
* La Voulte autour de l’usine et des Camberabero (Robert Barran)
* Chambéry sur un thème Tourte-Ramada (Jean Denis)
* la 2ème division : Annecy et La Mure.
* la 3ème division : Lancey, Rumilly, DomèneVillefranche-sur-Saône,
* après Twickenham, vous avez de la veine Mr Sharp !
* apprendre le rugby : la tactique de la touche (Robert Poulain)

N° 25 : avril 1963.

André Herrero (Toulon puis Nice)

Edito :
Enfin le Board !
Poster : Jean De Gregorio (F.C.Grenoble)
Sommaire :
* y a-t-il une crise du rugby catalan ? (Jean Denis)
* André Gayraud, 20 ans de fidélité à Béziers (Félix Pujol)
* Danos reste à la barre à Béziers avec Mas nouveau lieutenant (Henri Gatineau)
* la finale mémorable de 1929 Quillan-Lézignan (Alban Sardin)
* Narbonne et son espoir Spanghero (M. Aussenac)
* André Herrero, deux ans de rééducation
* Toulon : deux professeurs Carrère et Debru pour une école (Robert Barran)
* sur les traces des Brousse et des Puig-Aubert (André Galy)
* le Treize Catalan, Carcassonne, Lézignan et Limoux (A. Galy et J.P. Dubenou)
* après Angleterre-Ecosse et France-Galles (Robert Barran)
* apprendre le rugby : le jeu des arrières (Robert Poulain)
* le Tournoi 1963 : Sharp et Dupuy pour la conclusion (R.Barran)

N° 26 : mai 1963.

Matkowski (Agen) avec Dauga à droite lors de Armée française-Combined Services

Edito :
Au nom du futur.
Poster : Maurice Lira (La Voulte)
Sommaire :
* le tour de Jean-Claude Lasserre (Robert Barran)
* le XV de France que nous vous proposons (l’Oloronais Jean-Claude Petuya est cité en 2ème ligne)
* Boujet, Arnaudet, Maso, ce serait un beau trio (Robert Barran)
* le bataillon des Matkowski, Petuya et Dauga (Alban Sardin)
* il y a Boisson, Rupert et tant d’autres (Henri Gérard)
* les beaux documents de France-Italie
* rugby italien : de Levorato à Zani et à Perrini (J.P. Dubenou)
* juniors et scolaires : Mignaçabal à la tête de la relève (H. Gérard)
* les événements des seizièmes
* Quaglio de Saverdun à Roanne (Claude Parmentier)
* apprendre le rugby : le jeu des arrières (Robert Poulain)

N° 27 : juin 1963.

Les équipes de Dax et Mont-de-Marsan, finalistes 1963

Dax : debout, de g à dr : Cassiède, Labadie, Dutin, Dubois, Contis, Ch.Lasserre, Berilhe, Berho, Desclaux.
accroupis, de g à dr : C.Darbos, Wilhems, J.-C. Lasserre, Carrère, P.Albaladejo, Benedé, R.Albaladejo.
Mont-de-Marsan : debout, de g à dr : Urbietta, Martinez, Cazals, Cès, Amestoy, Hilcock, Couralet, Tignol.
accroupis, de g à dr : Darrouy, G.Boniface, Gourgues, Lestage, Alain Caillau, A.Boniface, André Caillau.

Edito :
Dax ou Mont-de-Marsan ?
Sommaire :
* Cahors battu par Batut, ce n’est pas si simple (Robert Barran)
* Chambéry et les anathèmes de Tourte (Jean Denis)
* Grenoble-Béziers, le quart sympathique (Henri Gatineau)
* Châlon et Vannier, un adieu en beauté (Claude Maydieu)
* le rugby français à l’heure landaise : les demi-finales Dax-Grenoble et Mont-de-Marsan
– Grenoble a plié devant le pack de fer de Berilhe (Robert Barran)
– la longue patience du Stade Montois pour trouver le salut face à Lourdes (Jean Denis)
* les glorieux vaincus des huitièmes : Mouysset et Toulon, Auch, Merckx et Tulle, Carrère et Tarbes (Lino Durante, Claude Parmentier, Robert Barran et Henri Gatineau)
* les deux nouveaux promus, Langon et Saint-Junien
* réflexions sur le magnétophone (Julien Saby)
* la finale des treize Lézignan-Saint-Gaudens (E.Bouffil)
* apprendre le rugby : tactique d’ensemble (Robert Poulain)

N° 28 : juillet 1963.

Pierre Albaladejo et l’équipe de Dax / André Boniface et l’équipe de Mont-de-Marsan

Edito :
Bien à sa place
Sommaire :
* si le championnat vous était conté … (Robert Barran)
* la révolte des 465 (Paul Voivenel)
* la Vierge Rouge en 1947 comme en 1912 (Henri Gatineau)
* le record d’Antoine Labazuy (Henri Gérard)
* la finale Dax-Mont-de-Marsan :
– Mont-de-Marsan champion ! Sept avants et Lestage pour une décisive reconversion (Robert Barran)
– le Stade Montois méritait la table des Princes (Jean Denis)
– Dax ou Bérilhe le colosse écroulé (Claude Parmentier)
– cette finale unique en son genre (Alban Sardin)
* la revue des autres champions 1963 : Langon, Pamiers, Beaune, Tournon, Saint-Saturnin, Sigean, Lannemezan.
* la tournée des Anglais en Nouvelle-Zélande (Jean Denis)
* rugby et cinéma : « le Prix d’un Homme » (Robert Barran)

N° 29 : octobre 1963.

Dupuy, De Gregorio, Mas, Domenech face aux Gallois

Edito :
Du regret à l’espérance
Poster : André Boniface (Mont-de-Marsan)
Sommaire :
* notre rugby est-il coupé du reste du monde ? (Jean Denis)
* Mont-de-Marsan : déjà des problèmes pour Fernand Cazenave
(Jean Denis)
* Dax : Desclaux jure qu’on ne l’y reprendra plus (Jean Denis)
* la Section Paloise : Duluc, Clavé et Lhandes pour reconstituer une attaque (André Abadie)
* Toulon : Bos et Capendeguy pour le renouveau offensif (L.Durante)
* prologue : « l’âme du rugby c’est l’audace » (Alban Sardin)
* de Mazamet (avec Petuya) à Perpignan (Robert Barran)
* Lourdes : Guy Faget prend la suite (Gérard Borda)
* Quillan : Burgas et Camiade ont fait un rêve
* Narbonne : à l’image des Spanghero et de Goar (Robert Barran)
* édition Alpes-Rhône : Grenoble, Chambéry, Valence, La Voulte, Romans (Jean Oddoz)
* édition britannique : Eric Evans sélectionneur à 38 ans ! (J.Denis)
* cinéma et All Blacks (Julien Saby)

N° 30 : novembre 1963.

Amédée Domenech entre Pierre Besson et Marcel Puget

Internationaux de Brive.
Edito
:
Des saisons et des hommes.
Poster : Pierre Albaladejo (Dax)
Sommaire :
* le rugby européen à l’heure néo-zélandaise (Jean Denis)
* la chronique d’Alban Sardin : l’indispensable conversion
* l’histoire de la 3ème ligne agenaise : Sitjar-Zani-Echavé (R.Barran)
* la chronique de Robert Poulain : les nouvelles règles
* Brive à l’heure offensive avec l’esprit de Puget (Robert Barran)
* le S.C.Tulle continue Merckx, prépare Orluc, propose Astarie (Robert Barran)
* Limoges et Saint-Junien (Jean Marc)
* l’A.S. Montferrand Michelin(Roger Tounze)
* Aurillac : un billet pour les seizièmes et la liberté pour Lefèvre (Jean Loussert)
* Vichy : son pilote Dufau et sa tour de contrôle Fort-Szymzak (J.-P. Dubenou)

Fin de la première partie (ouf !). Les parties 2-3-4-5-6 seront plus courtes puisqu’amputées de l’édito et du sommaire.

Midol et le S.D.U.S. : deuxième partie (1979 à 1983)

13 janvier 2015
Il y aura une semaine demain que débutait sur Paris, d’abord à Charlie Hebdo, une succession d’assassinats et de prises d’otages. Ces « histoires » dramatiques, traumatisantes puis mobilisatrices entraient dans l’Histoire du pays. Face à ces moments emplis de douleur mais aussi d’espoir l’article qui suit paraîtra bien désuet. Commencé en décembre dernier, je viens quand-même de le terminer, m’accordant donc une page de détente et de vide au milieu des lectures, écoutes, reportages, rassemblements, défilés (Oloron et Pau pour moi). Même Midi Olympique, cité dans mon introduction, a quelque peu bouleversé sa pagination, s’intitulant  « Charlie Olympique ».
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Comme annoncé dans la première partie « Midol et le SDUS » publiée en décembre dernier, les titres-en gras-et extraits d’articles parus dans Midi Olympique entre les années 1977 et 1983 se réduisent à quelques plaisanteries (ou qui se voudraient telles) ou jeux de mots, en abordant très peu les contenus techniques ou statistiques de ces articles.

Saison 78-79.(suite)

Après l’offense … l’offensive.
Offense : celle ressentie par l’équipe fanion, ne parvenant pas à se qualifier pour la phase finale du championnat.
Offensive : celle de cette même formation, en Challenge Delaud, délivrant au public dionysien de chatoyants mouvements. Offensive aussi  : celle des dirigeants du club, décidés à  compléter leur formation par de nouveaux éléments, déjà essayés lors des matches amicaux de ce mois ; en avril, ne te découvre pas d’un fil … mais découvre-toi plus d’un … fils venu agrandir la famille du S.D.U.S.
Bravo à la sympathique équipe de Josbaigt (Béarn) où instrumente l’ex Dionysien Serge De Coninck, qui manque d’un souffle la montée en Fédérale, mais dont la devise mérite d’être citée : « Victoire ou défaite, à Josbaigt, le rugby c’est toujours la fête« .

Saint-Denis reçoit un … Avril favorable.
Mois d’avril en effet favorable aux équipiers séniors, vainqueurs successivement des Finances (en Delaud) et de diverses équipes de Vincennes, du Métro, du P.U.C. (en amical).
Puisse le mois de mai voir nos deux formations poursuivre leur série victorieuse et confirmer l’adage : le S.D.U.S. au printemps pratique un rugby content ; le S.D.U.S. au printemps sème des essais tant et tant.

Saint-Denis : le Delaud tombe à l’eau.
Chaque année le S.D.U.S. connaissait des hauts en … Delaud (challenge). Cette saison ce furent plutôt des bas, et même des ébats dans l’eau car le Delaud n’eut pas son halo habituel, le mauvais temps contrariant souvent les galops des 31 acteurs..

Du sang neuf en (mille) neuf cent … 80 à Saint-Denis.
La saison s’achève par quelques matches amicaux et déjà les responsables du S.D.U.S. scrutent l’horizon de la prochaine. Dédé Le Magouarou met le point final à une carrière ô combien remplie, quelques juniors vont changer de catégorie, on va retrouver avec plaisir le deuxième ligne Jeannot Pol, de retour au club après 3 saisons passées à Clamart : sa robustesse et son engagement apporteront du tonus aux avants que lancera Michel Rogel. Mais ce dernier ne retrouvera pas Alain Berdot à l’ouverture puisque l’ancien capitaine du S.D.U.S.  « remettra » ça pour une année au Mexique où il entretiendra la forme du mieux qu’il peut.
Une sélection d’Ile de France disputait ces derniers dimanches des matches de propagande lors desquels Saint-Denis offrit le concours de quelques uns de ses meilleurs éléments de la saison : Serge Solana, Claude Fillol et Gilbert Léger. Sympathique récompense pour nos trois valeureux garçons, ravis de participer à des rencontres au rythme plus élevé qu’habituellement.

Saint-Denis : des nouveaux … et du renouveau.
Les rencontres amicales du printemps fleurissent souvent d’anecdotes et de curiosités. Ainsi, il ne se passe pas de match sans que le 2ème ligne René Ballin n’inscrive son essai, narguant ses camarades de l’arrière. On connaissait Alain philosophe, voici Ballin file au but.
Quant au jeune Ripoll, il étrennait d’un … 7ème poste contre Soisy : trois-quart aile, venant après ceux de pilier, talonneur, 3ème ligne aile, demi de mêlée, demi d’ouverture, centre. Être à la fois Paparemborde, Gallion et Gourdon, faut l’faire !

Songes (rugbystiques) d’une nuit d’été.
La saison 78-79 à peine terminée, les équipiers dionysiens préparent déjà la prochaine … dans leur sommeil.
Dans leurs rêves, les piliers D.Ballin, J-J.Dhieux, D.Solana enfoncent la muraille de Chine : de quoi faire rire … jaune les futurs dragons adverses.
Les talonneurs Devaux, G.Gay, S.Ripoll observent que leurs crampons se prolongent de longues dents métalliques propres à ratisser des ballons consommables : c’est l’pied (prolongé dans un certain état … long).
Les 2ème lignes T.August, R.Ballin, C.Hanicot, Doumenjou expérimentent des chaussures munies de ressort, survolent les touches et … volent quelques touches dans l’assistance féminine.
Les 3ème lignes aile H.Barrera, M.Blavy, J-F.Démery, P.Fillol, M.Garcia dévoilent un moteur neuf dans leur organisme, qui leur permet de tisser un, deux, trois rideaux.
Le 3ème ligne centre S.Solana, plébiscité par tout un peuple, se demande s’il mérite tant d’honneurs : comme dirait Claude de Narbonne, il se fait du mauvais sang, héro.
Les demis de mêlée M.Rogel et D.Roques se transforment en anguilles agiles et se glissent à travers les mailles d’un filet à demi-emmêlé.
Les demis d’ouverture G.Léger et L.Solana deviennent des plaques tournantes et distillent avec harmonie et sans parcimonie leur manne à des équipiers voraces.
Les centres E.Bavière, P.Leray, Montolio se munissent d’un accélérateur foudroyant qui les propulse dans des trous d’épingle : les voici troubadours, maîtres de trous balourds.
Sur les trois-quarts-aile Carriquiriborde, J.Coulon, L.Malivert, O.Tomaier croissent des ailes grâce auxquelles ils s’engouffrent dans d’étroits couloirs qui mènent au paradis, délimité par une ligne blanche transversale : la foule est ravie et les ailiers ailés hélés.
Les arrières C.Fillol et S.Guillot se découvrent des doigts aimantés … aimant attirer à eux cet étrange objet ovale qui dérive dans le ciel.
Les « anciens » F.Añon et D.Le Magouarou remettent ça pour un an.
Le Président G.Barreau se voit pousser une troisième main, nécessaire pour pour distribuer toutes les demandes de mutation, réclamées par les nouvelles recrues.
Les entraîneurs J.Dubrana et C.Dubot disposent d’une pelouse verdoyante à l’année longue, d’un joug rutilant, et doivent sélectionner les éléments désireux de participer à l’entraînement car les vestiaires ne suffisent plus.
Le préposé au tableau d’affichage exige une 3ème case pour placer ses chiffres.
Les dirigeants des juniors R.Raluy et C.Hendryziak restent écoutés et suivis de leurs poulains, toujours à la une et à la hune du club.
Les responsables de l’École de Rugby G. et M.Léger, J-Y.Périssel se multiplient pour satisfaire leurs ouailles attentives et avides d’apprendre.
Les réservistes se bousculent chaque dimanche pour former une, deux, trois équipes.
Le trésorier L.Solana tempête contre les bénéfices trop élevés et difficilement comptabilisables.
Le responsable aux équipements I.El Harim dispose de maillots infroissables, indéchirables, insalissables, indéboutonnables.
Les supporters et amis s’usent leurs mains encornées à force d’encourager et applaudir leurs favoris.
Entre ces rêves de l’été et la réalité de septembre, quelques semaines de repos, de voyages, de soleil. Bonnes vacances à toutes et tous.

Saison 79-80.

Bons débuts à Saint-Denis.
Le premier match de Challenge Delaud contre Soissons permettra d’étalonner sérieusement la formation dionysienne. Si les pluies de cette fin d’été persistent on pourra, à l’occasion de ce Challenge … Delaud, noyer le … Soissons.

Retours au sein du nid … à Saint-Denis.
Pour son troisième match de la saison face à l’A.C.B.B. en Challenge Delaud, le S.D.U.S. retrouvait son demi de mêlée Michel Rogel, le centre Éric Bavière et l’inusable Francis Añon. Le coach Dubrana disposera bientôt de tout son monde puisque, par rapport à l’an passé, seuls manquent encore à l’appel … le militaire Leray, Blavy, Malivert et les frères Ballin, sans compter Dédé Le Magouarou et Luis Solana, dont l’intention serait de raccrocher les crampons ; mais sait-on jamais avec le démon du rugby : ce démon est parfois merveille.

Saint-Denis avant l’ouverture.
Au moment où son Sud-Ouest natal est survolé par les palombes, il ne fait pas … l’ombre d’un doute que l’entraîneur Dubrana  espère, en ce nouveau championnat, voir son équipe survoler le haut du classement de la … poule.

Saint-Denis fiévreux à … Évreux.
Hélas, pour la reprise du championnat, ce ne fut pas la fièvre du … dimanche après-midi : les Dionysiens n’étaient pas survoltés comme Travolta et il n’était pas question que Saint-Denis défit … Évreux.
Ce résultat négatif n’empêchera pas le sursaut attendu lors des prochaines confrontations. Ainsi, Le Havre rendant visite à nos séniors, il devrait venir du port, le salut, cependant qu’en recevant les Nordistes d’Arras, nos juniors prouveront qu’ils ne sont pas encore trop … harassés et qu’ils n’en ont pas encore … Arras le bol du rugby.

La plus « grande » 3ème ligne de 3ème division ?
L’entraîneur Jean Dubrana dispose à présent de quatre 3ème lignes d’au moins 1m90, avec Doumenjou, Patrick Fillol, Guignon et Serge Solana. Mais le tonique Michel Garcia, de retour contre Le Havre, postule lui aussi à une place de flanker, à condition que cheville et clavicule  répondent.

Neuf visages … neufs à Saint-Denis.
La série noire continue à Saint-Denis, noire comme la boue des terrains actuels, noire comme la Toge que revêtiraient les esprits du mal du rugby. Contre Courbevoie le pack dionysien était privé des cinq joueurs chevronnés et athlétiques que sont Serge Solana, Patrick Fillol, René Ballin, Doumenjou et Garcia, sans compter le militaire Blavy, cependant que dans les lignes arrières faisaient défaut Roussel, Carriquiriborde et Tomaier. Devant cette épidémie de blessures, l’entraîneur Jean Dubrana n’a d’autres choix que de lancer dans le grand bain de nouveaux éléments : pas moins de neuf depuis le début de championnat, par rapport à l’équipe habituelle de la saison passée. Il s’agit des nouvelles recrues Montolio, Doumenjou, Roussel, de l’ancien junior Guignon, de l’actuel junior Périssel, de l’ancien réserviste Ripoll (qui assure la succession de Le Magouarou), de Daniel Roques (homme protée des lignes arrières), de Bernède et Kiss, les piliers, dans tous les sens du terme, de l’équipe II.

Après la bile … le bilan.
On connaît les soucis rencontrés depuis le début de saison par les responsables dionysiens pour faire face aux nombreuses et sérieuses défections, dues à des fractures (Serge Solana, Michel Rogel, Pacha),  des opérations(René Ballin, Roussel), ds indisponibilités de longue durée (Doumenjou, Tomaier, Garcia, Carriquiriborde). Si bien que lors des neuf matches de cette phase aller, pas moins de 31 joueurs revêtirent au moins une fois le maillot de l’équipe fanion.

Vœux de poule.
La situation difficile dans laquelle se trouve le S.D.U.S. à la fin ses matches aller n’engendre tout de même pas trop de morosité chez ses sociétaires qui croient au renouveau de 1980. A l’aube de cette nouvelle année, assemblons pêle-mêle, dans le même panier, les vœux de la poule 2, aux participants de laquelle Saint-Denis souhaite des joutes à venir emplies de sportivité et de … réussite.
Meilleurs vœux donc à Évreux, Le Havre, Saint-Pol, Pontoise, Courbevoie, Les Mureaux, Suresnes, Puteaux et le S.C.U.F.
Afin de remonter sans tarder vers les sommets on attend du S.d.u.s. qu’il emprunte les chemins les plus droits menant au succès, mais aussi, s’il le faut, une Courbe … voie. Alors, aucun obstacle ne saura le détourner, ni les « Murs … hauts » qui dominent la Basse Seine, ni Suresnes qui voudrait pourtant devenir, c’est sûr, reine de la poule. Puis, avant de faire ses adieux à Chevalier et son équipe, il faudra ressortir le vieux slogan : « Puteaux mourir qu’être vaincu ». Il restera à affronter les vieux amis du S.c.u.f. au cours d’une troisième mi-temps « homér … hic ! » et conclure : »ça S.c.uf. … fit » pour cette saison.

Désespoir et des espoirs.
Les jeux sont faits. Suite à sa défaite (10-22) au Havre, le S.d.u.s. ne peut plus espérer échapper à la descente en division Honneur. Dure réalité pour ce club qui manqua de nombreuses fois la montée en deuxième division, parfois de fort peu, la dernière occasion se présentant en 1976, avec, comme rescapés actuels : Hanicot, Serge Solana, Claude Fillol, Rogel, Démery, Bavière, Malivert, Léger. Pour l’instant Saint-Denis accuse le coup et finit sa saison en incorporant des juniors qui amènent un peu de dynamisme et de fraîcheur. Après Desruissaux à la mêlée et Périssel au talonnage, voici Brousse à l’arrière puis à l’ouverture, et Morel à l’aile. Avec de tels espoirs, pas question que Saint-Denis cède au désespoir d’autant que la réserve de Démery (quand celui-ci n’instrumente pas en équipe fanion) progresse et dispose d’un effectif qui gonfle en fin de saison.

Saint-Denis : bilan et bile an 80.
A l’issue du championnat de France 1979-1980 Saint-Denis termine neuvième de sa poule, qui ne fut donc pas une poule aux œufs d’or.

A la une …  les juniors de Saint-Denis.
Depuis le début de saison, cinq juniors ont instrumenté en équipe I : Pascal Brousse à l’arrière, Alain Chollié au centre, Éric Desruissaux à la mêlée, Bidou Morel à l’aile et Jean-Yves Périssel au talon ou en troisième ligne.
Ces juniors méritent donc la une, puisque, placés à la hune du vaisseau dionysien, ils en font la présente fortune. Grâce à eux, le S.d.u.s. contourne les dunes ensablées érigées par l’adversaire. Que ne feraient pas nos jeunes pour aguicher quelques brunes opportunes qui, des tribunes, suivent du regard les tuniques des « bleus et blancs » ? Sans vouloir viser la lune, ni se considérer comme uniques en leur genre, ils veulent sortir leur club et Gérard Barreau, leur Président, du tunnel de la division honneur. Pour cela, point besoin de leur verser quelques tunes, ils jouent pour des prunes … sans en distribuer, exhibant ainsi des qualités communes à bon nombre de jeunes de notre univers rugbystique.

Saison 81-82.

Les familles du rugby dionysien.
A Saint-Denis officient trois frères Solana en équipe première : le pilier Didier, le troisième ligne centre Serge (meilleur marqueur d’essais avec quatre actuellement) et l’ouvreur Luis (le buteur auteur de 25 point pour l’heure). Il convient d’ajouter leur père Luis : trésorier du club de Gérard Barreau et des vice-présidents Dubot et Périssel. Fait encore plus rare, on vit opérer face à Ris-Orangis, en réserve, le père Francis et le fils Didier de la famille Añon.
S’il appert que la paire, guère éperdue père-fils, perd, dans son repère, ce match (10-14), les conseils réitérés du père (sévère) feront progresser le fils. Ce dernier, après des fêtes de fin d’année à la mer, découvre l’amère défaite. S’il n’est pour l’instant guère épais (comme disait Tolstoï), Didier commence tôt son apprentissage rugbystique, prêt à suivre les traces encore chaudes de son père Francis et celles de ses oncles Jean-Pierre et Alain, qui instrumentèrent aussi au S.d.u.s. voici quelques années. [ Remarque  : quelques années plus tard Francis et sa femme Colette devinrent responsables de la buvette du club, située alors sous les tribunes].
Ce même jour se produisirent les frères Djelloul au centre de la ligne de trois-quarts, et les cousins Morel au sein de la ligne d’avants.
On a coutume de parler de la grande famille du rugby ; on peut lui associer le rugby en famille.

Saison 82-83.

Saint-Denis au paradis.
Après trois saisons de purgatoire en honneur, le club de Gérard Barreau et Jean Périssel retrouve le paradis de la troisième division, grâce à sa victoire contre Tourcoing, à Soissons (12-3). Ce jour de gloire tant attendu depuis quelques années, on le doit à des joueurs qui entrent dans le gotha du rugby à Saint-Denis, à leur tour. Avec leur entraîneur Éric Blanc, ils méritent d’être cités, ces quinze vaillants : Desruissaux (capitaine), Malivert, Chollié, Brousse, Hameau, A.Berdot, Rogel, Doumenjou, S.Solana, Périssel, Le Gal, Hanicot, D’Hieux, Chambon, Bernède, auxquels on ajoutera ceux qui n’auront manqué que ce match : Léger et Leligné ainsi que les remplaçants Thierry et Marc Gaignard, Francis Añon, Alibert et Dubié.

Saint-Denis : un qualifié mais aussi un cas.

Pour terminer, deux photos des équipes I et II du SDUS de cette époque. Malheureusement quelques noms me manquent, ainsi que quelques prénoms (et quelques orthographes douteuses). J’espère que l’un d’entre vous me les communiquera ou les corrigera. Je m’aperçois aussi que certains cadres de l’équipe fanion de ces mêmes années ne figurent pas dans ces deux clichés : Luis Solana, Michel Rogel, Alain Berdot, Jean-François Démery, Dédé Le Magouarou, Serge De Coninck, Éric BAVIÈRE  … J’essaierai de les retrouver sur d’autres photos. 

img034Équipe I.
Debout, de gauche à droite : Stéphane RIPOLL, Claude DUBOT (Président), Didier SOLANA, Christian HENDREZIAK (entraîneur), Jean-Jacques D’HIEUX, Marc BLAVY, René BALLIN, Claude HANICOT, Jean-Luc CIAIS, Serge SOLANA.
Accroupis, de gauche à droite : Éric DESRUISSAUX, Jean-Jacques (?) CARRIQUIRIBORDE, Alain CHOLLIÉ, Gilbert LÉGER, Laurent MALIVERT, X, Pascal BROUSSE.
Équipe II.
Debout, de gauche à droite : Michel BERDOT (dirigeant/presse), Alain BERNÈDE, (?) SCHLACHTER, Jean-Marie LELIGNÉ, Jean-Yves PÉRISSEL, Franck LE-GALL, Thierry ou Marc (?) GAIGNARD, Patrick (?) LELIGNÉ, Pascal DESRUISSAUX, Jean PÉRISSEL (dirigeant)
Accroupis, de gauche à droite : Francis AÑON, (?) MONTOLIO, Didier ROQUES, Jean-Yves (?) POURIAS, Alain CANDAU-TILH, Alain ROUILLÉ, Jean-Jacques HAMEAU

Midol et le S.D.U.S. : première partie (1977 à 1979)

Correspondant du S.D.U.S. (club de rugby : Saint-Denis Unions Sports) à l’hebdomadaire toulousain du rugby Midi Olympique (Midol pour les habitués), de 1977 à 1995, j’ai conservé la plupart de mes articles. Au début leur parution était très fréquente car j’entretenais de très bons rapports avec le chef de la rubrique Île de France au Midol :  l’Ariégeois Jeannot Castelnau. On échangeait même des impressions sur les célèbres fêtes d’Esquiule et on se croisait au restaurant d’un autre enfant de la Soule, Pierrot Lephaille. Cette connivence favorisa donc la parution régulière de mes commentaires  et encouragea mes envies d’écriture. Peu à peu, au fil de la réorganisation du Midol et du départ de Castelnau, l’importance des correspondants locaux baissa d’un cran et les articles se raréfièrent sur la fin. Comme je relisais récemment ces « papiers » de naguère il m’a pris l’envie de faire revivre quelques uns des titres d’articles ou, à défaut, quelques commentaires qui se voulaient humoristiques. J’épargne au lecteur les articles plus « sérieux » ainsi que les statistiques dont j’étais coutumier à l’époque, en n’utilisant que la feuille et le stylo. Bien sûr ce qui suit risque de n’intéresser que des anciens joueurs et dirigeants de Saint-Denis. Pour ne pas alourdir l’ensemble ne figurent pas les dates de chaque écrit mais elles sont disponibles pour toute demande. Je précise simplement l’année de la saison qui correspond. Les caractères gras sont utilisés uniquement pour les titres des articles. Pour la raison évoquée plus haut les extraits relevés s’arrêtent à l’année 1983. Néanmoins la longueur de certains textes me pousse à partager  en deux parties cette revue d’articles : de novembre 77 à avril 79 (première partie) et d’avril 79 à mai 83 (deuxième partie).

Saison 77-78

Michel Rogel : le demi … bien frais de Saint-Denis
.
Il s’agit du demi-de-mêlée du S.D.U.S., également responsable de l’Ecole de Rugby du club et plus tard entraîneur de l’équipe fanion.

Dans l’équipe II, qui est enfin sortie … de sa réserve, figurent les anciens équipiers premiers Mollet et Démery, qui savent étaler leur science du jeu et cacher leur âge.

Le calme … et l’espoir après les bouleversements.
Parmi les départs signalons celui, pour le Mexique, du capitaine de l’équipe I, Alain Berdot, emportant avec lui ses grigris … et ses chansons pas grises du tout.

A noter, en équipe II, la paire de demis la plus âgée (66 ans … à eux deux) et la plus myope (une paire de lunettes chacun, en dehors du terrain). Nous tairons le nom de cette charnière qui se refuse à grincer – 37 ans après on peut révéler qu’il s’agissait de Francis Añon et de votre serviteur.

Un entraîneur qui connaît la musique.
A St-Denis le rugby n’est pas la guerre mais demeure un jeu, avec les aléas que cela comporte. Aussi n’essaie-t-on pas de motiver les joueurs à l’aide de chants martiaux ou de musiques guerrières. L’entraîneur Dubrana, dont on savait déjà qu’il avait bon œil et bon nez, considère qu’il faut prendre le rugby par le bon bout de …  l’oreille. Ainsi, lors des minutes précédant une rencontre importante, il inonde le vestiaire de musiques choisies pour leur effet stimulateur , ce qui ne veut pas dire belliqueux, et leurs vertus de concentration.
Ainsi, lorsqu’un Dionysien pénètre sur le terrain, il ne fixe dorénavant que le SOL sans se soucier de l’adversaire, de l’état de la pelouse, ou de l’aMI de la tribune. Il se gale déjà des FAbuleux exploits à venir et SI, hélas, LA malchance est au rendez-vous, il sait DOminer sa rage et attendre les jours meilleurs.

Saint-Denis ou Cinq-Denis ?
Le chiffre 5 caractérise la saison du S.D.U.S. En fin de championnat le club se classe en 5ème position de sa poule à … 5 points des seconds (Viry, Lorient, Trignac), après avoir remporté 5 victoires à l’extérieur et concédé 5 défaites sur son herbe, la remontée au classement s’effectuant à partir du moment où le pack retrouva son 5 de devant au complet. Outre les équipiers Le Magouarou, D’hieux, Léger et Godet, qui ont participé aux 18 rencontres, un 5ème élément, René Ballin, n’a manqué qu’un seul match.

Fin du rugby hivernal. Place au rugby printanier.
Les bourgeons recroquevillés éclatant en ce printemps naissant préfigurent une mêlée, courbée sur son ouvrage, qui soudain libère un ballon d’offensive. Celui-ci rebondit de branche en branche, comme un message que chaque joueur se transmettrait. Parvenu en bout de ligne, il s’en revient vers ses créateurs, infirmant l’adage selon lequel un ailier prend « racine » dans sa solitude. Lorsqu’il s’égare dans quelque recoin de verdure pour y reprendre souffle, quelqu’un, toujours, le redonne en pâture à deux rangées de huit arbres alignés et dressés, avides de cueillir cette offrande ovale, formant au creux de leurs paumes un nid douillet et chaleureux. Une fois de plus le ballon a fait une touche.

Saison 78-79.

Un capitaine … neuf à Saint-Denis : le demi de mêlée Michel Rogel.
L’indéracinable talonneur Dédé Le Magouarou comptait passer la main (et le talon) cette saison. Mais tout un chacun espère que cette retraite ne se fera que progressivement, compte-tenu des indisponibilités passagères qui contrarient la stabilité du cinq de devant. Lui succède au capitanat de l’équipe fanion, le talentueux demi de mêlée numéro 9, Michel Rogel, au club depuis sa plus tendre enfance, éducateur de notre école de rugby, et dont la forme précoce de ce début de saison constitue un encouragement et un stimulant pour tous. Que chacun se rallie à ce nouveau panache flamboyant et ondoyant, aussi Breton que son prédécesseur.

Saint-Denis a D’HIEUX  pour lui et aussi JÉSUS.
On connaît la Basilique de Saint-Denis et ses tombeaux de Rois de France. On sait aussi que parmi les effectifs du S.D.U.S. figurent le pilier de l’équipe première D’Hieux, dont il ne faudrait pas croire qu’il multiplie … les pains sous la mêlée, et un dirigeant-joueur de la réserve, surnommé Jésus, 33 ans cette année justement, dont les miracles se font pourtant attendre.

Sur les 18 équipiers premiers déjà utilisés, 15 sont issus des juniors du club. Parmi eux, les 3 frères Solana (Luis, Serge, Didier), fils du trésorier Luis Solana, qui n’est donc pas avare pour fournir du matériel … humain au club.

Saint-Denis « new-look ».
Durant le long séjour de l’hiver le S.D.U.S. a quelque peu modifié son aspect, ce qui nous vaut de … nouveaux visages en son sein … de nid. Le départ à l’armée du capitaine (déjà !) et demi de mêlée Michel Rogel, respecté de ses partenaires et adversaires, permet l’incorporation de l’ancien ouvreur-droppeur Luis Solana.

Saint-Denis : les souhaits, en attendant les … suées de la reprise.
Longue période de repos forcé, en championnat, mais non à l’entraînement ; profitons de cette coupure pour émettre les souhaits usuels à l’orée d’une nouvelle année.
Au pilier D’HIEUX : mettre à genoux son opposant direct, au talonneur LE MAGOUAROU garder l’envie de dire :  » jouer au talon dans cette équipe, c’est l’pied ! « . Au pilier Daniel BALLIN : sortir, si le talonneur adverse abuse du trapèze, un … triangle d’interdiction. Au tracteur René BALLIN : ne jamais tomber en panne … d’aisance. Au 2ème ligne HANICOT : continuer l' »éducation » de ses jeunes coéquipiers. Au 3ème ligne DEMERY : se régaler de plaquages, encore et en … corps. Au n° 8 Serge SOLANA : renouveler, chaque dimanche, sa cueillette de ballons. Au junior BLAVY : persévérer dans l’apprentissage du jeu subtil de 3ème ligne. Au Basque GARCIA : retrouver l’usage de son épaule et … conserver sa « tchatche ». Au demi de mêlée ROGEL : ne pas avoir à souffler dans le ballon … ovale, pour le refroidir quand sa mêlée le lui livre trop chaud. A l’ouvreur Luis SOLANA : ne pas laisser tomber … ses coups de pied tombés. Au centre LEGER : ne pas déranger son père de soigneur pour un jet d’éponge. Au malchanceux LERAY : vite retrouver son style guilLERAY d’avant blessure. Au centre BAVIERE : réaliser des « scènes de chasse » fructueuses en terre adverse. A l’ailier TOMAIER : après sa grave blessure, retrouver un Tom … meilleur. Au rapide MALIVERT : considérer le repos forcé de ce long HIVER comme un moindre MAL. A l’arrière FILLOL : continuer de jouer l’anguille jamais prise par le filet adverse.
Aux jeunes GUILLOT, CARRIQUIRIBORDE, ROQUES, Didier SOLANA, RIPOLL, GAY : instrumenter de nouveau parfois en équipe I. A l’ancien Francis AÑON : servir longtemps encore d’exemple aux jeunes pousses. Au nouveau DOUMANJOU : se consoler bien vite de ses déboires du début de saison. A l’équipe réserve : sortir de sa …  réserve sur le terrain, avant de déguster une vieille … réserve hors du terrain. A l’entraîneur DUBRANA : recueillir enfin le fruit de ses efforts. A l’équipe junior : vaincre en s’amusant et s’amuser en apprenant.  A leur entraîneur RALUY : rester fier de ses poulains sur et en dehors du terrain. Aux jeunes de l’Ecole de rugby : bénéficier de la compétence et du dévouement  de leurs mentors. A leurs éducateurs ROGEL, LEGER frères, COULON : bénéficier de l’engouement et de l’enthousiasme de leurs jeunes élèves. Au Président Gérard BARREAU : retrouver peu à peu un XV fanion brillant comme il y a quelques lustres. A tous les accompagnateurs, dirigeants, supporters, bénévoles, à toutes et à tous : consolider l’esprit du club et prendre toujours plaisir à se retrouver.

A Saint-Denis les bons … contes font les bons amis.
Lors de son premier match contre Vierzon, Saint-Denis récita très mal sa leçon, apprise aux entraînements, et en perdit même parfois son latin : en quelque sorte une mauvaise Vierzon latine (20-26), si bien que peu de Dionysiens, fiers sont ressortis du terrain. Après cette défaite à domicile, et avant  le premier déplacement de la saison, l’entraîneur Dubrana décrète : « A Auxerre, on serre les rangs ! » puis « A Auxerre, chacun au ser … vice des autres, tous au ser … vice de chacun ». Aussi fut remportée une victoire (16-8) digne d’Auxerre … litz. Mais la semaine suivante, quel affront … Yerres nous fit en triomphant (0-10) au stade Auguste Delaune ! Et certain humoriste de conclure : « Aujourd’hui, Yerres, à deux mains, a su saisir sa chance ! ». Le dimanche d’après, changement de décor : finis les couacs dans l’harmonie dionysienne. Pas de canard non plus. Seulement quelques Sarcelles dans l’escarcelle (33-9). Le leader Coulommiers  reçu à Saint-Denis, avec la mention très bien n’y était pas venu pour « se la couler douce », au contraire des fromages du même pays. Commentaire entendu après le match : « A Coulommiers ça coule au mieux« . Si le club de La Charité en manqua un peu envers le S.D.U.S. (10-27) nul doute que sur son herbe Saint-Denis la lui rendra. Contre Nevers, seuls quatre coups de pied permirent de garder le contact (12-12) : une fois de plus « la botte de Nevers » a atteint son but. A l’issue de ce match les responsables du S.D.U.S. ne ver … sent plus dans la crainte, du fait des progrès enregistrés : Nevers, mine de rien, a servi de révélateur. Confirmation avec la venue de Châteauroux, battu (9-6). Il s’agissait pourtant d’un pacha de la poule, mais d’un pacha tôt roulé dans les mailles des filets dionysiens, desquels il ne put se dépêtrer. Enfin, sitôt la rencontre contre le S.C.U.F. terminée (12-14) et alors que fleurissaient déjà les supputations concernant les matches retours, on entendit une voix sage s’élever : « Foin de pronostics ! A chaque match S.C.U.F. …fit sa peine ! » Ainsi se termine la phase Aller et ses … aléas. Place au Retour … de manivelle.

A Saint-Denis le couloir … au pouvoir.
Michel Rogel absent quelque temps, Serge Solana, 3ème ligne centre de l’équipe, en devient le nouveau roi, en prenant … les rênes du capitanat. Plaque tournante du pack, du fait de ses prises de balle en touche et de ses qualités techniques dans le jeu, le grand Serge se trouve à présent investi des responsabilités d’organisation et de conduite du jeu. Nul doute qu’avec son frère Luis, promu demi de mêlée, il ne s’en acquite avec brio.

Rugby en famille à Saint-Denis.
Ces dernières années de nombreux tandems fraternels *  ont instrumenté en équipe fanion. Outre les célèbres frères August, Eric ** (présentement lieutenant de Bastiat à Dax) et Gérald, citons Jean-Claude et Michel Morlaès (cousins du Président actuel Montois), Francis et Alain Añon, Eric et Gérard Bavière, Jean-Pierre et Henri Speckens .., Cette saison, Daniel et René Ballin assurent la cohésion du cinq de devant, le capitaine Serge Solana opère avec son aîné Luis et son cadet Didier, et Claude Fillol, lors de ses relances de l’arrière, peut escompter retrouver son troisième ligne de frère Patrick.
Commentaires de 2014 :
*  dans les années 90 on vit aussi père et fils Hanicot (Claude et Christian) porter ensemble le maillot dionysien.
** quelques années après 1979, année de l’entrefilet ci-dessus, Eric August disparut prématurément. Ses fils connurent eux aussi une carrière remarquée, en particulier Benoît , talonneur du Stade Français puis de Biarritz, champion de France en plusieurs occasions avec ces deux clubs, International comme son père et actuellement entraîneur du Biarritz Olympique
.

Saint-Denis : juniors en pointe, seniors mal en point.
Pour reprendre une formule connue, on peut dire qu’à l’issue de leurs poules respectives, les juniors du S.D.U.S. sont OK (3ème) et les seniors KO (8ème). Pour les premiers nommés voici un résultat fort encourageant quand on songe que nos jeunes étaient encore pour la plupart cadets l’an passé, dirigés par leur actuel mentor Roger Raluy.

Du fait de nombreux changements de joueurs l’équipe II  souvent improvisa dans sa composition cette année. Ainsi à Coulommiers dut-elle aligner une charnière de 75 ans d’âge (au total seulement) qui profita des bains de boue debout, qu’offrait la pelouse (!?), pour se refaire une cure de jouvence.

Terminons par des histoires plus militaires … à terre : après le départ pour l’armée du capitaine de la 1ère Michel Rogel, c’est au tour d’un cadre … de réserve, Tonio Gilliung, de revêtir l’uniforme. Souhaitons à chacun de pouvoir se libérer souvent le dimanche, afin de livrer d’autres batailles, avec d’autres chaussures au pied.

Après le rugby d’hiver, le rugby diver … tissant de Saint-Denis.
Comme chaque année, l’arrivée du printemps annonce l’éclosion du rugby dionysien. Éliminé de la suite du Championnat de France, le S.D.U.S. est engagé en Challenge Delaud avec Yerres, Plaisir et Finances. Contre ce dernier club, St-Denis l’a emporté (58-4), enfin libéré de toute contrainte, laissant libre cours à son imagination. De chaque coin de la pelouse éclatèrent les bourgeons de l’offensive, de chaque bande de terrain déferlèrent les vagues incessantes de l’allégresse et du rugby champagne, enivrant à sou … hait. Derrière la ligne blanche adverse furent déposés avec grâce 11 ballons aboutissement d’arabesques chatoyantes. Contre les Finances, le S.D.U.S. ne fut guère…  avare d’efforts et de réussite. Merci à la sympathique équipe visiteuse, dont la terrible 3ème mi-temps fait regretter sa prochaine disparition de 3ème division.

Rencontres rugbystiques Aramits/Saint-Pée au siècle dernier

A l’époque de la médiatisation outrancière et de l’information immédiate, il y a encore des événements qui gardent tout leur secret, comme si les pouvoirs publics craignaient leur divulgation et leur diffusion. Ainsi, pourquoi et comment oublier qu’il y a 45 ans se déroula, dans la plaine de Féas, une confrontation rugbystique entre deux villages situés de part et d’autre de Féas : Aramits (vallée de Barétous) et Saint-Pée (quartier sud d’Oloron Sainte-Marie). En effet, durant les étés 1969 et 1970 s’affrontèrent, sur des prés aimablement prêtés par des agriculteurs locaux, de Féas puis d’Aramits, deux équipes non officielles constituées d’habitants (ou issus) de ces deux villages proches. La première formation, Aramits, était composée de jeunes gens d’Aramits et de Lanne en Barétous, alors que la seconde équipe, Saint-Pée, résultait de la fusion des deux parties du village, le Haut et le Bas, ainsi que de deux Parisiens originaires du lieu, en vacances scolaires en ces moments là. Avant de décrire et commenter ces deux rencontres on reviendra quelques années en arrière afin de gravir les marches menant à la formation d’une équipe de rugby de quartier.

Naissance et développement d’un esprit d’équipe.
Famille, quartier, village, formation d’une équipe. Étapes successives dans le temps qui vont nous amener à la première manche du derby barétounais.
Famille Estrate.
Paragraphe personnel qui peut ne pas intéresser mais qui me permet de revivre quelques années de jeunesse en Béarn. Je remonte à mes grands-parents maternels : Angélique (1883-1957) et Pierre Estrate (1879-1949). Ils vécurent la grande partie de leur vie dans la ferme Estrate située à Saint Pée de Haut, sur la route d’Arette. De leur union naquirent Jeanne (1908-1989), Louis (1909-1968), Marie (1912-2008).
Avec Jean Berdot (1908-2001) Jeanne Estrate donna naissance à 5 enfants : Simone, disparue à l’âge de 5 ans et quatre garçons, mes frères et moi (Pierre, Jean-Louis, Michel, Alain). La maison Berdot est située à 150 m de la ferme Estrate, c’est maintenant mon lieu de vie. La famille Berdot et leurs enfants vécurent en région parisienne. Louis Estrate épousa Madeleine Casenave (1912-1994) mais le couple n’eut pas de descendance. Il tint le fameux café Estrate situé juste en face de la ferme du même nom, café qui fut le creuset de très nombreuses discussions, casse-croûtes, apéritifs, noces ou communions, animations en tout genre et principalement parties de belote ou de manille et bien sûr chants béarnais et français. Enfin, Marie Estrate épousa Bernard Oscamou (1913-1999) et mit au monde 3 enfants : Jean (3ème génération à travailler dans la ferme), Henri et Françoise. Un compte rapide mène donc à 6 garçons et une fille qui gardent jusqu’à aujourd’hui des liens très forts entre eux.
Durant toute leur enfance les 4 « Parisiens » passaient leurs vacances d’été dans la maison Berdot et s’échappaient régulièrement dans la ferme Estrate rejoindre leurs cousins. Selon l’âge du moment les occupations et amusements variaient. Baignade dans le Vert, cachettes dans les arbres ou dans les granges, construction de cabanes dans les tilleuls ou dans le champ de topinambours, batailles rangées à coups de cabelhs (épis de maïs égrenés), quelques coups de main lors de la fenaison (quand la mécanisation n’était pas encore prépondérante les citadins aidaient leurs cousins à mettre le foin en meules ou en andins, dans l’esprit aussi de les libérer plus vite pour pouvoir se consacrer aux jeux avec eux). Aux bœufs Houchet et Rouillet succéda le tracteur que les « vacanciers » furent parfois autorisés à conduire, suprême valorisation.
Quartier Saint-Pée de Haut.
Dans les années 60 le rugby en Béarn restait le sport le plus populaire, en temps que pratiquant ou/et spectateur. Si le football réunissait   parfois  les six cousins c’est plus souvent vers le rugby que les Berdot et les Oscamou se tournaient pour le défoulement de fin de journée. Mais d’autres enfants du quartier se joignaient à eux pour constituer des équipes à l’effectif suffisant : les Lacanette (Jojo, Jeannot, Emile), les Pérez (Tony, Albert), et, plus épisodiquement, Chabanne, Larroudé, Husté, Lapuyade, Rousseau, Bédécarrats, Mouchet, Anger. Les rencontres se déroulaient « sous ls pommiers » de chez Oscamou : pré coincé en fait entre un champ de pommiers et la route. On marquait les lignes avec de la chaux achetée chez Yus ou chez Blet à Oloron et on se ravitaillait dans le bois de Saint-Pée pour confectionner  les poteaux. Il me semble encore ressentir les odeurs de la terre et de l’herbe qui nous entouraient, alors que la nuit tombait toujours trop rapidement. Parfois nous traversions la route pour nous rafraîchir dans le café Estrate : limonade ou menthe à l’eau au début puis panaché puis bière quand l’âge le permettait.
Quartier Saint-Pée de Bas.
Parallèlement à nous se réunissaient près du Pont Noir (parcours santé actuel) les jeunes de Saint-Pée de Bas : les frères Bergeras (Constant et Eloi), les frères Fourcade (Jean et André), les frères Bersans (Jean-Louis , Bernard et André), Lacazette, Laborde, Sartolou, Poutous, Maysonnave … Eux aussi exerçaient leur dextérité sur des petits terrains où ils développaient un esprit d’équipe qui servirait plus tard.
Formation d’une équipe.
Il arriva ce qui devait arriver : faisant fi des rivalités entretenues par certains, les jeunes de Saint-Pée de Haut et ceux de Saint-Pée de Bas, après quelques affrontements herbeux, mélangèrent leurs troupes pour mieux se connaître et s’apprécier. « Sous les pommiers » vit croître d’année en année une équipe soudée et solidaire, esprit de nos jours conservé. Compte tenu des différences d’âge entre les acteurs du pré, les « grands » se plaquaient entre eux et plaquaient les « petits » mais les « petits » se contentaient de toucher les « grands » qui, à ce contact, devaient libérer le ballon à la main ou au pied. Autre évolution au fil des ans concernant les boissons d’après-match : au panaché s’ajouta bientôt le blanc limé (nous ne connaissions pas encore à ce moment là le blanc de Jurançon, les futurs amis de Monein ou de Chapelle de Rousse n’étant pas encore entrés dans notre cercle) puis le pernod tomate pour les plus affirmés. L’esprit d’équipe évoqué plus haut se consolidait à la moindre occasion comme lors des fêtes locales ou dans les tribunes du stade de Saint-Pée pour soutenir le FCO. Si bien qu’un jour l’idée d’affronter les juniors d’Aramits, affiliés à la FFR, fit son chemin – il faudrait mener une enquête pour retrouver les initiateurs de cet événement.

Été 1969.
A part la photo d’avant-match, ci-dessous, nous ne disposons pas de trace imagée ni écrite de la première confrontation qui eut lieu en août 1969 à Féas, dans le cadre des fêtes de ce village, sur un pré jouxtant le camping. Pour l’instant, certaines questions demeurent sans réponse mais la lecture de ce texte réveillera peut-être quelques souvenirs. Chez qui germa l’idée de ce match ? Qui l’arbitra ? Quelle était la composition du XV d’Aramits (nous en connaissons toutefois plusieurs acteurs) ? Quels furent les marqueurs des deux équipes (à part les auteurs des essais de Saint-Pée) ? L’entraînement des Saint-Péens fut assuré par Bernard Laborde, futur cadre technicien du FCO. Je participai à tous ces entraînements sauf … au dernier car j’eus la malencontreuse idée de me mêler, sur la route du Pic d’Anie, à  deux chiens en train de se bagarrer férocement : le mien, Moujik, et un autre qui nous suivait depuis notre passage au refuge de l’Abérouat. Au lieu de leur jeter de l’eau ou d’utiliser un bâton je pensai les séparer avec mes mains pour écarter leurs crocs ! Plusieurs doigts de la main droite s’en trouvèrent déchirés, l’un assez profondément, qu’il fallut soigner à la clinique et revêtir d’un pansement. Bien sûr cet état m’empêcha de participer à la rencontre de fin de semaine : je ne pouvais même pas m’en mordre les doigts, c’était déjà fait ! Mon frère Alain représenta bien la famille puisqu’il aplatit trois essais, Bernard Bersans en marquant un autre avant. Victoire assez nette de Saint-Pée (24-3) mais la rencontre se joua avec une certaine âpreté, sous les acclamations de nos supporters usant du clairon et hissant pancartes et drapeaux dont les couleurs évoquaient les « événements » récents de Mai 68. Inutile d’ajouter que la fête qui suivit fut à la hauteur et le repas chez Poutous des plus animés.
Composition de l’équipe de Saint-Pée: Sartolou – E.Bergeras Jo Lacanette A.Berdot Labourdette – (o) T.Pérez (m) Lacazette – C.Bergeras Lacasta Oscamou – J.L.Bersans B.Bersans- A.Pérez Fourcade Laborde.
Ont participé pour Aramits : Iralde Lembeye Mouret les frères Lapeyre Cardassay Begochéa Laher Léride Lacassie …
Sur la photo qui suit apparaissent, au milieu des joueurs, quelques un(e)s de nos supporters : hélas six d’entre eux nous ont depuis quittés.


Debout, de gauche à droite : Marie-Claire Bersans – Bernard Laborde – Albert Pérez – André Fourcade – Jean Fourcade – Jean-Louis Bersans – Jean Oscamou – Constant Bergeras – Frédéric Chabanne – Pipo Lacasta – Bernard Bersans.
Accroupis, de gauche à droite : Pierre Vittel – Jean-Pierre Maysonnave – Emile Lacanette – Henri Labourdette – Jojo Lacanette – Bernard Lacazette – Jean Sartolou – Toni Pérez – Eloi Bergeras – Alain Berdot.
Plusieurs de ces éléments jouaient déjà ou allaient plus tard jouer dans divers clubs : FCO, Escou, Asasp, Saint-Denis.

Pâques 1970.
Un peu moins d’un an après, à Pâques 1970, c’est à Aramits que se joua la deuxième manche, sur un terrain situé face à la fromagerie actuelle, de l’autre côté de la route. Nouveau mais difficile succès de Saint-Pée (nous ne nous rappelons plus du score étriqué) : affrontements plus rudes que ceux de l’année passée avec quelques saignements dont les origines restent inconnues car le replay n’existait pas encore. Jean Sartolou, insuffisamment remis d’une blessure, officiait comme arbitre. Le seul essai du match provient de Jean Fourcade qui, blessé sur l’action, dut céder sa place à Frédo Chabanne. La soirée se poursuivit au restaurant Chilo de Barcus. La tristesse en fut exclue.
Composition de l’équipe : Lacazette – E.Bergeras Bedecarrats (puis Laborde) M.Berdot Laborde (puis Chabanne) – (o) T.Pérez (m) Lacanette – C.Bergeras Lacasta Oscamou – J.L.Bersans B.Bersans – A.Pérez Fourcade (puis Bedecarrats) Larroudé.

Debout, de gauche à droite : Frédéric Chabanne – Albert Pérez – Jeannet Sartolou – Jean Fourcade – Eloi Bergeras – Constant Bergeras – Jean Oscamou – Pipo Lacasta – Jean-Louis Bersans – Bernard Bersans – Daniel Larroudé.
Accroupis, de gauche à droite : Bernard Laborde – Toni Pérez – Jojo Lacanette – Alain Bédecarrats – Bernard Lacazette – Michel Berdot.
Quelques remarques sur ces deux matches .
Ils sont 12 à avoir participé aux deux rencontres : Toni et Albert Pérez, Jean-Louis et Bernard Bersans, Eloi et Constant Bergeras, Jojo Lacanette, Bernard Lacazette, Bernard Laborde, Jean Oscamou, Pipo Lacasta, Jean Fourcade.
Sur ces 12 on observe que 9 ont gardé le même poste : la 3ème ligne (C.Bergeras, Lacasta, Oscamou), la 2ème ligne (J.L. et B.Bersans), 2 de la 1ère ligne (A.Pérez et Fourcade), et seulement 2 des lignes arrières (l’ouvreur T.Pérez et l’ailier E.Bergeras).
Deux postes ont été occupés par 2 joueurs : Lacazette (demi-de mêlée et arrière) et Jojo Lacanette (demi de mêlée et trois-quart centre).
Enfin un joueur a tenu 3 postes : Bernard Laborde (pilier, trois-quart aile et trois-quart centre)

Et maintenant, en 2014 ?
Quarante cinq ans après (vous avez bien lu !) ces joutes homériques plusieurs Saint-Péens vont soutenir régulièrement l’équipe actuelle d’Aramits qui bataille en Fédérale 2 et reste intraitable sur son herbe. Ils retrouvent ainsi autour de la buvette leurs ex adversaires (c’est un grand mot !) et applaudissent sur le terrain les fils de ceux-ci, comme Lapeyre et Bengochéa.
Remarque : depuis 2015 le club d’Aramits-Asasp opère en Fédérale 3.
Je me suis même permis de composer un chant, en Béarnais, en l’honneur du club et de son environnement (voir ci-dessous avec sa traduction) mais pour l’instant cette chanson est en sommeil dans les cartons. À suivre.
Aràmits en davant
En davant, Varetons, vienguts ací que son tots.
En davant, Aràmits, que son ací los amics.
Arrepic : Varetons, cap e tot, Aràmits, tots hardits.
En davant, los avants, tostemps ganhar la veishiga.
En davant, los tres-quarts, jamei càder la veishiga.
Ací, cada vilatge ajuda eths jogadors.
Varetons mas amors, ací cantan a tot adge.

En avant Aramits
En avant, Barétous, ils sont tous venus.
En avant, Aramits, les amis sont ici.
Refrain : Barétous, de la tête au pied, Aramits tous hardits.
En avant les avants pour toujours ganer le ballon
En avant les trois-quarts pour jamais faire tomber le ballon.
Chaque village ici aide les joueurs
Ils chantent à tout âge » Barétous mes amours ».

Les n° 8 du XV de France

De quoi ? Il s’amuse à récapituler les troisièmes lignes centres (portant le n° 8 dans le dos) du XV de France !? Vraiment rien d’autre à faire !
Hé oui ! On vit au présent, on réfléchit aux taches et sorties de l’avenir et on revient de temps en temps sur le passé qui nous a inspirés et nourris. Amusement d’un soir, effectivement, sans intérêt historique, sans utilité pour quiconque, histoire de se repasser quelques films dans la tête, de se souvenir de ces visages qui marquèrent notre enfance, en communion avec le père, les frères et combien de cousins et amis (avec de plus en plus de femmes qui se mirent à partager notre passion). Amusement, donc, à parcourir la liste des 1038 joueurs qui portèrent au moins une fois le maillot tricolore, de Henri Amand en 1906 à Jonathan Pélissier en novembre 2013.
Parmi eux, je me suis seulement intéressé aux n° 8, uniquement depuis les années 1950, car la plupart des noms me sont connus à partir de ces années-là. Je pense d’ailleurs avoir vu évoluer au moins une fois presque tous ces rugbymen que je cite, à la télé ou dans un Stade (Yves du Manoir à Colombes, Parc des Princes à Paris, Stade de France à Saint-Denis).
Petit aparté sur le Stade de Colombes qui, comme son nom ne l’indique pas, ne fut pas toujours porteur de paix lors des joutes franco-britanniques. Sans leur crier : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! », les Tricolores ne se tiraient pas toujours correctement du guêpier tissé par leurs adversaires du jour. En effet, la première place occupée, seule, par l’Equipe de France, lors du Tournoi des Cinq Nations, ne date que de 1959, avec Lucien Mias sous le Capitanat, avant que le Palois-Racingman François Moncla (né à Louvie-Juzon en Vallée d’Ossau) prenne les rênes. Il nous arriva plusieurs fois de nous rendre en famille à ce Stade mythique, en vélo parfois car nous habitions à quelques kilomètres. Je ne suis pas certain que l’antivol s’imposait alors. Après le match on pouvait rencontrer les acteurs dans la grande mais unique buvette du Stade ou dans les allées avoisinantes, leur faire signer des autographes et, pourquoi pas, si l’âge le permettait boire un coup avec nos idoles. Pour reprendre le titre d’un de mes précédents articles du blog, on vivait alors à l’époque du rugby « cassoulet » où l’argent n’avait pas encore gangréné notre sport, son élite du moins.
Schéma d’une équipe de rugby constituée de 8 avants (la mêlée) et de 7 lignes arrières :

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Le 3ème ligne centre, numéro 8, cale la mêlée. C’est une plaque tournante importante. Il trie les ballons et protège son demi de mêlée (n°9), lequel oriente le jeu quand le ballon sort de la mêlée. La photo qui suit provient du Stade de Twickenham pour Angleterre-France (20-27) du 01 février 1975.

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Ballon en main : le demi de mêlée Richard Astre (Béziers, n°9). Troisième ligne déployée autour de lui, de gauche à droite : Jean-Pierre Rives  (Toulouse, n°6), Claude Spanghero (Narbonne, n°8), Jean-Claude Skrela (Toulouse, n°7). Relevés de la mêlée : Alain Paco (Béziers, n°2), Gérard Cholley (Castres, n°1). Les deuxièmes lignes qui poussent encore : Alain Guibert (Toulon, n°4), Alain Estève (Béziers, n°5). Caché devant : Armand Vaquerin (Béziers, n°3).

Dans la liste d’un peu plus d’une cinquantaine de noms qui suit apparaissent quelques rugbymen de notre région : les Oloronais Clémente et Maleig (ce dernier terminant sa carrière à Tarbes), le Basco-Tarbais Arthapignet, et Harinodorquy (Pau puis Biarritz). Quelques oublis seront sûrement à déplorer et les lecteurs avisés m’en informeront. L’astérisque  *  qui suit le nom signifie que le joueur a pu être International à un autre poste (2ème ligne ou troisième ligne aile). Entre parenthèses figurent les années de son premier et de son dernier match en Équipe de France.
Et maintenant, place à un peu de nostalgie, de Michel Celaya (1953) à Antoine Claassen (2013) : 60 ans !

Celaya * (53-61) ; Barthe (54-59); Crancée (60-61); Echavé (61); Lefèvre (61); Roméro(62-63); Lira(62-63); Fabre(63-64); Fite (63); A.Herrero(63-67); Dauga * (64-72); W.Spanghero * (64-73); Greffe(68); Dutin(68); Billère(68); Viard(69-71); Bastiat(69-78); Buonomo(71-72); C.Spanghero * (71-75); Rousset(75-76); Joinel(77-87); Clémente(78-80); Maleig * (79-80); Malquier(79); Cristina(79); Erbani * (81-90); Rodriguez * (81-90); Carminati(86-95); Cecillon * (88-95); Arthapignet(88); Melville(90-91); Benazzi * (90-01); Deslandes(90-92); Van Heerden(92); Cigagna(95); Juillet(95-01); Dispagne(96); Labrousse(96); T.Liévremont(96-06); Mallier(99-00); Chabal * (00-11); Tabacco(01-05); Vermeulen(01-08); F.Ntamack(01); Hall(02); Harinordoquy * (02-12); Bonnaire * (04-12); Chouly(07-13); Picamoles(08-13); Lakafia(11); Claassen(13)

On peut terminer par un petit jeu entre initiés : dresser la liste alphabétique de ceux que vous considérez comme les quinze n° 8 qui vous ont le plus marqué (jeunes s’abstenir). Pour ma part je sélectionne :
Celaya, Barthe, A.Herrero, Dauga, W.Spanghero; Bastiat, Joinel, Rodriguez, Cecillon, Benazzi, T.Liévremont, Chabal, Harinordoquy, Bonnaire,Picamoles.
S’il fallait s’arrêter à dix, je serais bien embêté !

Vive le rubgy cassoulet

Alors que la nouvelle saison rugbystique est bien entamée, quelques commentaires personnels sur l’évolution de ce sport et l’engagement de certains d’entre nous à le suivre ou le servir.

Comme il paraît loin le temps où même l’Équipe de France ne disposait pas d’entraîneur, la tactique du jour étant élaborée par le Capitaine et ses lieutenants, de même philosophie en général, quelques jours seulement avant d’affronter les équipes britanniques. Lors de la fameuse Tournée de 1958 en Afrique du Sud le seul Serge Saulnier faisait office de sélectionneur-conseiller-soigneur peut-être, laissant au soin des Mias, Celaya, Moncla, Danos… la motivation et l’entraînement de leurs équipiers. Sûrement quelques primes de match en guise de salaire, du vin rouge et de la bière en guise de dopage. Et des joueurs victorieux (à la surprise générale) des gigantesques Springbocks, revenant au pays en toute humilité, sans les lumières des caméras et les louanges effrénés de la Presse écrite (à part Denis Lalanne dans l’Équipe et son livre référence « Le Grand Combat du XV de France »).

Jusqu’aux années 70 on se souvient des noms des joueurs, de leurs « leaders », et seulement parfois des sélectionneurs quand certains joueurs subissaient leur ostracisme, pour des raisons de politique ou d’esthétisme, comme André Boniface, Moncla, Maso plus tard. A partir de Raoul Barrière et son armada biterroise, l’entraîneur devint le personnage clé de toute formation. Peu à peu, pas simplement en France, leur importance grandit, leur salaire aussi, et, les résultats devant suivre, la notion de plaisir (pour les joueurs comme pour les spectateurs) et de risque s’effaça devant ledit résultat. Puis vint le professionnalisme, concernant Top 14 et Pro D2, qui aggrava comme on peut s’en douter la situation.

Finies les agapes d’après-match où joueurs et supporters se mêlaient, buvaient un (?) coup ensemble, refaisaient le match ou préparaient le suivant, puis chantaient parfois a capella, autour des buvettes ou des cafés disponibles (à l’époque point de « Club House » que d’aucuns appelleront « Maison du Rugby »). Le « rugby cassoulet » est d’un autre temps, clament ceux qui dirigent notre sport : FFR bien entendu, responsables de club, journalistes de l’écrit ou de la télé… Il y a des sous en jeu il ne faut plus de saouls en semaine. Et bien non, Mesdames et Messieurs Tristes ! Le « rugby cassoulet » survit encore mais, bien sûr, il ne concerne que les divisions et séries « inférieures », inférieures dans hiérarchie, certes, mais pas dans l’esprit. Ce n’est pas une vue du passé mais une vie du présent. Nombreux demeurent les clubs pour lesquels la convivialité reste la base sur laquelle se bâtit la marque du club. Nombreux aussi sont les bénévoles qui s’efforcent d’inculquer et de pérenniser un état d’esprit loin des surenchères financières et de la gloriole médiatique. Bien sûr que la condition physique doit être surveillée mais le vécu collectif hors du terrain, même avec certains excès, vaut bien quelques séances de tableau noir.

Non au Rugby Tristounet ! Oui au Rugby Cassoulet ! Le premier disparaîtrait si l’argent devait faire défaut, le second y résisterait.

Pour ma part je ne fréquente pas les tribunes chaque  dimanche, mais je me partage entre 3 clubs, la liste n’étant pas exhaustive : Escou*(série), Aramits**(fédérale 2), Oloron (fédérale 1). Ce sont maintenant les fils – bientôt les petits-fils ! – d’anciens joueurs ou amis de ma génération qui portent les couleurs du club. Le bâton a bien été transmis. Quoi de plus enchanteur, alors, que d’entonner ensemble, quel que soit le résultat, des chants qui, eux aussi, traversent les générations.
* En 2017, reprise de cet article paru en 2013, Escou a rejoint la division Honneur.
** En 2017 Aramits joue en fédérale 3.