Les coulisses de Camin Casa

En 2014 Aurélie et moi avions créé (surtout elle) le site de Camin Casa (groupe de chant de l’Association occitane de Paris, l’Estancada), site alors accessible sur camincasa.fr. Hélas, le suivi n’a pas  … suivi. Si bien que ce site, pourtant bien approvisionné en textes, tableaux, photos, a été supprimé par l’hébergeur du fait d’un paiement tardif. Négligence ! J’avais confectionné les diverses parties alimentant l’ouvrage avant de les envoyer par mail à Aurélie qui bâtissait ensuite ledit ouvrage. Je sauvegardais la plupart de ces écrits dans une clef USB, si bien qu’un bon nombre d’entre eux vivent encore. Je me propose donc de reformuler ces documents retrouvés et de rechercher d’autres originaux de documents disparus lors de la dissolution du site. Je compléterai par des commentaires supplémentaires, reviendrai sur des articles antérieurs du blog concernant Camin Casa et évoquerai un projet éventuel de reprise du groupe, souhait qui ne concerne pas que ma seule personne.
Remarque : on distinguera nettement 2 types d’écriture dans ce qui suit. Une police concerne celle de la rédaction directe sur le blog, la présente, l’autre provient de textes issus de l’ancien Site de Camin Casa recopiés puis numérisés puis inclus dans l’article présent du blog.


Historique de l’Estancada et de Camin Casa.

L’Estancada
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C’est en 1984 que naquit l’Estancada (la Halte). Association regroupant des Occitans de la région parisienne ainsi que des sympathisants vivant au « pays ». On ne peut énoncer tous les adhérents qui s’impliquèrent et firent progresser l’Estancada, lui accordant même une certaine notoriété dans le Sud de l’Hexagone. On citera toutefois les noms des quatre principaux artisans de cette initiative : Dominique Pivot (Villeneuve-sur-Lot), Alain Sibé (Campan, Bigorre), Yves Salanave-Péhé et Philippe Labarère (tous deux de Monein, Béarn). Autour d’eux s’activaient des personnalités engagées, natives de l’ensemble occitan : Landes, Var, Béarn, Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Tarn, Limousin , de la Corse, du pays catalan et aussi des ami(e)s non occitans mais intéressés par la démarche de l’Estancada et sa culture ouverte vers l’extérieur. Sans compter les visiteurs d’autres provinces ou même parfois de l’étranger.
La devise de l’Association, « Occitans faidits« , indiquait sa vocation à accueillir et soutenir les jeunes travailleurs de toutes ces contrées occitanes, venus chercher un emploi, et parfois un habitat, dans la région parisienne. Tout ce beau monde se retrouvait chaque vendredi soir, dans un premier temps dans un local aimablement prêté par la famille Salanave.
Parmi les secteurs d’activité de l’Estancada figuraient des Ateliers, souvent hebdomadaires : danse, cuisine, chant, volley-ball. De temps en temps certains membres participaient à des émissions de radio (Radio-Païs de Paris)et d’autres proposaient une ébauche de Calandreta organisée autour des enfants de l’Association. En plus du Liguet  (le Lien) mensuel qui rendait compte des activités passées et du calendrier, l’Estancada publia durant plusieurs années une revue trimestrielle bilingue, lo Shiulet (le Sifflet), qui pouvait aborder des thèmes généraux intéressant les abonnés de la Revue, pas seulement sur Paris, et aussi quelques pages humoristiques. Un groupe de chant, los Tinhos (les Teigneux), sous l’impulsion de Dómé Pivot, animait les rencontres, débats, conférences, projections, soirées caritatives. Son répertoire se constituait de chants folkloriques de Gascogne et du Sud Est principalement, ainsi que des œuvres de compositeurs contemporains comme Claude Marti.
Après le départ de plusieurs membres de ce groupe, une deuxième entité vocale fut mise sur pied autour des « survivants » : on l’appela Camin Casa (le chemin de la maison), à connotation phonétique symbolique puisque prononcé « kami kaso » (nous n’avions pas anticipé l’apparition et l’essor des futurs kamikazes).

Camin Casa.

L’histoire de Camin Casa se divise en deux périodes.
La première de ces périodes débuta dans les années 90 et se paracheva par l’édition d’un premier CD, noté CD 1 par la suite. Les participants travaillaient encore presque tous dans la région parisienne. Répétitions et représentations sont décrites sommairement un peu plus loin ainsi que la constitution du groupe. L’ensemble reste plutôt vocal, s’appuyant sur un nombre restreint d’instruments de musique : guitare, flûte à bec, piano, percussions simples. En avril 1996, pour l’enregistrement de CD 1, Camin Casa reçut l’aide de quatre amis de Saint-Pée d’Oloron (64), de la même famille, pour un tiers des chansons.
A l’origine de la deuxième période annoncée plus haut, différents événements qui bouleversèrent la composition du groupe : disparition de deux chanteurs, retour au « pays » de trois membres de Camin Casa, arrivée sur Paris de quatre nouveaux jeunes Béarnais, apportant leurs voix, leur tonus mais aussi quelques instruments supplémentaires (clarinette, percussions …), apport de deux autres musiciens vivant déjà à Paris (guitare, flûte traversière). Même si de nouvelles mutations peu à peu scindèrent la collectivité en deux parties (ceux du Nord et ceux du Sud, pour simplifier), l’envie de travailler et de faire connaître de nouveaux textes ne se démentit pas, se concrétisa par quelques prestations, sur Paris et en Béarn, et aboutit à l’enregistrement de CD 2 en mai 2008.
Nous pouvons maintenant détailler dans ce qui suit la composition du groupe, ses productions, son fonctionnement, ses projets éventuels.

Constitution du groupe Camin Casa.

Nous donnons d’abord les noms des 18 acteurs des deux CDs du groupe, ainsi que leur type de participation, vocale ou (et) instrumentale (musicale).

Sébastien ARRIEUX (voix, trompette) : CD 2
Yannick ARRIEUX (voix) : CD 2
Alain BERDOT (voix, guitare) : CD 1 et CD 2
Graciele BERDOT-VILLANUEVA (voix, piano, percussions) : CD 1 et CD 2
Michel BERDOT (voix) : CD 1 et CD 2
Séverine BERDOT (voix, flûte traversière) : CD 2
Jean-Pierre BERGÉ (voix, percussions) : CD 2
Constant BERGERAS (voix) : CD 1
Éloi BERGERAS (voix) : CD 1
Angèle FOURCADE-BERGERAS (voix) : CD 1 et CD 2
Jean FOURCADE (voix) : CD 1
Gilles GAYRAL (voix, flûte à bec) : CD 1 et CD 2
Sylvain GAYRAL (guitare) : CD 2
Philippe LABARÈRE (voix) : CD 1 et CD 2
Christian MAYSONNAVE (voix, saxophone, clarinette, basse) : CD 2
Joëlle PEYRILLER (voix) : CD 1
Servais SÉVERIEN (percussions) : CD 1
Alain SIBÉ (voix) : CD 1

Citons ensuite les noms des quelques amis qui eurent l’occasion de nous accompagner lors de quelques représentations : Michel Géraut, Jean-Mathieu Canniccioni, Henri Bousquet (guitare), Jean-Michel Haritchabalet, Bruno Bigué, Jean Traille, Laurent Pédelaborde.

Parmi les 18 membres de Camin Casa certain(e)s ont collaboré simultanément ou antérieurement ou continuent de collaborer avec d’autres bandas, chorales, ensembles vocaux ou musicaux …
Gilles Gayral, Michel Berdot et Alain Sibé  sont issus des Tinhos de l’Estancada, Joëlle Peyriller provient d’une chorale gasconne de Paris. Dans les années 1970 à 1980 les frères Berdot eurent la chance de participer avec le groupe de Saint-Pée d’Oloron (mené par les Bergeras et Fourcade) au festival de Siros de la chanson béarnaise, à des émissions de Radio Oloron et à des fêtes villageoises. Jean-Pierre Bergé percute également chez les Pagalhós depuis pas mal d’années ainsi que chez les Copains d’abord à l’époque. Christian Maysonnave s’investit entre autres chez les Eclectics.
Si on se projette à l’an 2020 on trouve Jean Fourcade et Éloi Bergeras à Évada, Séverine Berdot à la Famil’ Óc et à la Chorale de Barétous, Michel Berdot à Passatge.
Terminons ce paragraphe par un hommage plein d’émotion à quatre disparus du groupe : Constant, Joëlle, Angèle et Gilles. L’écoute de nos deux CDs permet de les garder définitivement avec nous.

Fonctionnement.

Ce qui suit appartenait à l’ancien Site de Camin Casa.

Résumé des représentations.

Tableau extrait de l’ancien Site de Camin Casa.

Au tableau précédent des représentations il convient d’ajouter un oubli : le 28 septembre 1996 participation au 30éme Festival de la chanson béarnaise de Siros.
Ami(e) lecteur qui aime les chiffres, en voici touchant aux répétitions. J’en ai comptabilisé autour de 280, en 16 lieux différents. Je ne vous inflige que les premiers de la classe, avec au moins 50 répétitions : apleguem-nse (94), mon país qu’ei la montanha (94), lo taulèr (80), Melinà (63), Nònò (58), atau qu’ei la vita (51).

Discographie
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Nous reproduisons les deux listes de l’ancien Site de Camin Casa, suivies d’un ajout succinct.


Remarques : 
Les participants provenaient soit de Paris et sa banlieue, soit de plusieurs villages du Béarn. En ces deux occasions on ne put se réunir que pour une fin de semaine (et à chaque fois travailler et enregistrer 15 chants)
Entre ces deux productions de 1996 et 2008 on peut observer quelques évolutions qui concernent la composition du groupe et sa structure musicale, comme indiqué dans un paragraphe précédent.

Les pochettes de CD 1 et 
CD 2


A gauche, CD 1.
Sur la photo : Accroupis, de gauche à droite Graciela Villanueva, Michel Berdot, Philippe Labarère.
Debout, au premier plan, de gauche à droite Servais Séverien, Jean Fourcade, Joëlle Peyriller, Constant Bergeras, Angèle Fourcade, Alain Berdot.
En arrière plan, de gauche à droite Gilles Gayral, Éloi Bergeras, Alain Sibè.
 A droite, CD 2.
Sur la photo de gauche à droite : Yannick Arrieux, Séverine Berdot, Sylvain Gayral, Philippe Labarère, Michel Berdot, Gilles Gayral, Graciela Villanueva, Jean-Pierre Bergé, Sébastien Arrieux, Christian Maysonnave, Angèle Fourcade, Alain Berdot.

Compléments sur les chansons
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D’autres textes sur Camin Casa ont déjà agrémenté ce blog. Après un « retour sur Camin Casa » publié le 04 mars 2014, je reviens en détails sur la genèse de toutes les chansons de chaque CD, en précisant la date et le lieu de démarrage de la chanson, parfois sa motivation. Pour CD 1 articles publiés les 14 et 22 février 2019, pour CD 2 les 05 et 27 mai 2019. Je complète par l’histoire des textes non parus et pour certains totalement inédits, les 08 et 23 avril 2020.

Les chants interprétés : titres et nombre d’interprétations.

On s’intéresse ici aux chansons interprétées par Camin Casa  lors des 36 prestations citées plus haut, donc celles figurant dans les listes des deux CDs (26) mais aussi celles de compositeurs externes au groupe et 2 autres personnelles hors CD.
En plus des chants exclusivement béarnais la liste comprend un chant basque très connu, Hegoak, et une chanson traditionnelle en Français, « où vas-tu de ce pas Nicolas ? » que le groupe de Saint-Pée avait interprété à Siros en … 1970.
Bon nombre des textes du CD 2 n’apparaissent pas dans les concerts car le CD sortit en mai 2008 et le groupe cessa de se produire en 2019.
Nous mettons en évidence les chants interprétés autour ou plus de 10 fois.

Atau qu’ei la vita (CC) 16 – Sonque l’enveja de marchar 5 – Marterór (CC) 2 – Pescaire de lua 16 – Que soi partit 1 – Jan 9 – L’Estancada (CC) 5 – L’Immortèla 14 – Nònò 17La mar 5 – Paisans de noste (CC) 6 – Apleguem-nse (CC) 15 – Montanhas sus montanhas 11 – Mau de còr (CC) 12 – Tostemps seguir (CC) 2 – Lo desbrombat (CC) 7 – T’on vas ? 5 – Nosta lenga (CC) 11 – Ací l’amor t’apèra (CC) 5 – Lo Guilhem 13 – Amistat 1 – La nòvia 7 – Melinà (CC) 6- Coheta 2 – Color dolor (CC) 1 – Que’t vau parlar (CC) 2 – Mon país qu’ei la montanha (CC) 14 – Baptista (CC) 1Lo taulèr (CC) 9 – Cecila, Miquèu, Nicolau 3 – Praube de tu (C) 2 – Hegoak 2 – Lo desertor (CC) 2 – Aqueras montanhas 1 – Qu’es pertot (CC) 4 – Aimar (CC) 1 – Cap a Cap Nòrd (CC) 1 – Cap a Cap Sud (CC) 1 – Lo monde arrevirat (CC) 4 – Los tres motociclistas (CC) 1 – Comunicacion (CC) 1 – Canta beròia (CC) 1 – Encontre (CC) 2 – Mainada (CC) 1 – L’entròpia (CC) 1 Où vas-tu de ce pas Nicolas ? 1.
Cela donne un total de 46 titres : 29 de CaminCasa, 3 de Pagalhós, 8 de Nadau et 6 d’auteurs différents.

Les refrains des chants personnels.

Dans les 26 textes personnels de CD 1 et CD 2 seuls 15 comportent un refrain. Nous en livrons l’inventaire.
Ací l’amor t’apera. Ací l’amor t’apera, tà la vita sancèra (Ici tappelle l’amour, pour toute la vie).
Aimar. Qu’ei conjugat lo vèrbe aimar, per tots los temps, per tots los lòcs – Qu’ei conjugat lo vèrbe aimar, dab lo ton còs, dab lo ton còr (J’ai conjugué le verbe aimer, par tous les temps, par tous les lieux – J’ai conjugué le verbe aimer, avec ton corps, avec ton cœur).
Atau qu’ei la vita. Atau son mas amoretas, pleas de navèras suspresas – Atau qu’ei la vita, un còp haut, un còp baish – Qu’ei com ua dança, pè dret e pè gauche (Mes amours sont comme ça, pleins de nouvelles surprises – La vie est ainsi, avec ses hauts et ses bas – C’est comme une danse, du pid droit au pied gauche).
Canta beròja. Canta, canta, canta beròja – Canta, canta, dinc a doman- Canta, canta, canta beròja – Canta, canta, dinc au matiau (Chante la belle jusqu’à demain – Chante la belle jusqu’au matin).
Cap a Cap. Cap a Cap, man a man, qu’ei la ronda deus sons – Cap a Cap, man a man, Atau dansan los mots (Face à face, main dans la main, c’est la ronde des sons – Tête contre tête, main dans la main, les mots dansent ainsi).
Color e dolor. Cadun agrada ua color, jo m’adromi dab ua dolor – La musica s’ei estancada, hèsta n’i averà mei nada (Chacun préfère une couleur, moi je m’endors avec une douleur – La musique s’est arrêtée, il n’y aura plus de fête).
Comunicacion. E permor qu’at sabè, la coda en darrèr, lo car qu’arroganhè, capvath de l’escalèr (Et parce qu’il le savait, la queue en arrière, le chien grognait, en bas de l’escalier).
L’entròpia. L’entròpia, l’entròpia, ua foncion termodinamica – L’entròpia, l’entròpia, qui s’i freta, s’i pica (L’entropie, une fonction thermodynamique, qui s’y frotte s’y pique).
Marteror. Qu’ei la cançon de Marteror, tà tu l’amor, tu Marilon (C’est la chanson de la Toussaint, pour toi l’amour, toi Marilou).
Melinà. Melinà, Melinà, au còrn de ton còr guarda ua plaça- Melinà, Melinà, Que vam vàder vielhs amassa (Mélina, dans le coin de ton cœur garde-moi une place – Mélina, nous allons vieillir ensemble).
Nosta lenga. Mes no calerè pas tocar a nosta lenga, qui luta tà non pas acabar engolida – Que vòli parlar, que vòli cantar, que vòli aimar, en Biarnès, en Òccitan (Mais il ne faudrait pas toucher à notre langue qui lutte pour ne pas finir engloutie – Je veux parler, je veux chanter, je veux aimer, en Béarnais, en Occitan).
Praube de tu. Qu’as desbrombat de te’n arrider, los uelhs barrats, perdès l’ahida – Praube de tu ! On vas atau ? (Tu as oublié de rire, les yeux fermés tu perds l’espoir – Pauvre de toi ! Où vas-tu ainsi ?).
Qu’es pertot. Qu’es partida d’ací, en deishar tot – Mes despuish per ací, qu’es pertot (Tu es partie d’ici en laissant tout, mes depuis par ici tu es partout).
Lo taulèr. Lo cèu qu’ei tròp haut, la tèrra qu’ei tròp baisha, sonque lo taulèr qu’ei a la mia hautor (Le ciel est trop haut, la terre est trop basse, seul le comptoir est à ma hauteur).
Tostemps seguir. Que cau tostemps seguir, quauqu’un o quauqu’arren – Que cau tostemps seguir, carrar’s e demorar darrèr (Il faut toujours suivre, quelqu’un ou quelque chose – Il faut toujours suivre, se taire et rester derrière).

Les thèmes abordés.

Pour la première fois « j’analyse » mes propres textes  abordés dans les deux CDs par une classification en divers genres, ce qui n’est pas aisé car à l’intérieur d’une même chanson on peut trouver plusieurs de ces genres. Je dégage toutefois deux principaux « thèmes ».
Le relationnel, l’amour (bien sûr), parfois contrarié, dans huit  chansons : Melinà, qu’es pertot, canta beròja, encontre, ací l’amor t’apèra, mau de còr, aimar, mainada.
La chanson dite « engagée« , sociale, avec six textes, principalement dans CD 1: apleguem-nse, paisans de noste, nosta lenga, lo desbrombat, tostemps seguir, praube de tu.
Et la montagne (quand même !) ? Si elle apparaît en plusieurs occasions par ci par là elle ne fait l’objet que d’une seule chanson à part : « mon país qu’ei la montanha« .
Et la fête (étonnant !) ? Elle aussi présente dans quelques couplets épars on ne la trouve à l’honneur exclusif qu’une seule fois : « lo taulèr« .
Pour le reste difficile de classer dans une seule catégorie car alternent des sujets divers où se mêlent descriptions de situations pas classiques (atau qu’ei la vita), utopie (lo monde arrevirat), nostalgie (color e dolor), plaisir de jouer avec les sonorités des mots (Cap a Cap), parodie (los tres motociclistas), personnel (mainada) …

Les amis et les liens de Camin Casa.

Coup de béret amical pour commencer aux deux ensembles qui nous inspirèrent lors de nos soirées endiablées , los Pagalhós et Nadau, icônes de la chanson béarnaise.
Clin d’œil amical à d’autres groupes croisés lors de nos soirées vocales, comme Arguibelle (jeunes, par rapport à certains d’entre nous, de Lanne en Barétous), los de Lanna (des moins jeunes de Lanne), Traucas Segas, los Remparts de Navarrenx, »affrontés » lors d’une joute parisienne naguère, Arraya (qui s’intéressa à une de nos compositions, Melinà), los Esberits de Cardesse, Eysus, Lambrusquera, les nombreux ensembles d’Oloron et sa région comme la Samaritaine, Dilunès, Evada, Passatge, Montanhas e Ribèras …
Salut amical enfin à des soutiens moraux et parfois financiers comme les viticulteurs Gaillot, Nigri, Larrieu-Lapeyre, les charcuteries Loge, Bergeras, les bergers d’Aramits.
Pour terminer, voyage sur Paris où à l’Estancada a succédé une autre Association : les Béarnais de Paris.

Dossier photos.


Cette première série de photos concerne les années 1991-92.
Les trois premières proviennent d’une fête  de l’Estancada dans un Foyer PTT parisien, la quatrième d’une exhibition de Camin Casa à l’Ecole Diderot de Vitry-sur-seine, le 27 juin 1992.
Photos 1 et 2 : de gauche à droite « sus l’empont » (sur l’estrade) Gilles Gayral, Philippe Labarère, Michel Berdot, Alain Sibé, Alain Berdot et Graciela Villanueva au piano.
Photo 3 : les enfants de membres de l’Estancada s’apprêtent à chanter l’Immortèla.

D’autres photos compléteront ce paragraphe, elles font l’objet de recherches, en particulier celles prises lors des deux enregistrements de nos CDs.

 Camin Casa et les Médias.

Radio
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Je me souviens de trois interviews auxquelles j’ai pu participer.
Avec Philippe Labarère sur Radio País Paris (radio associée alors à Radio libertaire).
Avec Angèle Fourcade sur Radio Oloron, lors de l’émission du mercredi soir de Janine et Jean Rongier, après la sortie du CD 2.
Sur Radio País Pau, questionné par David Grosclaude, aussi apràs CD 2.

Presse écrite.
Les journaux locaux, la République des Pyrénées et Sud-Ouest, ont parfois rendu compte de diverses interventions de Camin Casa sur scène, en région parisienne comme en Béarn. Bon nombre de ces articles furent regroupés dans la page « médias » de notre ancien Site et ont malheureusement disparu avec ce dernier. Les « rescapés » figurent dans les deux feuilles qui suivent, datées du 14 septembre 1992 et du 05 septembre 1996, avec la traduction en Français de mon interview, le 08 octobre 1996, par Jean-Paul Latrubesse, dans sa rubrique « Vent de Castanha », après la sortie de CD 1.
A ces commentaires de la presse écrite nous ajoutons l’affichette de la fête des 10 ans de l’Estancada (27 mai 1995), animée par Camin Casa et « los Tamponers », un « sous-groupe » des Pagalhós ».

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