Barcelone 2017 : troisième partie

Barcelone : du 11 au 14 avril 2017 (partie 3).

De l’introduction proposée dans la première et la deuxième partie de « Barcelone 2017 » nous ne reproduisons que le schéma général des divers quartiers de la ville ainsi que les noms de ses principaux sites.



1
. Le camp Nou et Zona Alta
2. Quartier Gràcia et Parc Güell
3. Quartier Eixample, Sagrada Familia et la Pedrera
4. Barceloneta et Front de mer
5. Quartier la Ribera, musée Picasso, Església Santa Maria del Mar et Parc de la Ciutadella
6. Quartier Barri Gòtic, la Rambla, la Cathédrale et le Palau de la Música Catalana
7. Quartier el Raval, Marché Boqueria, Museu d’Art Contemporani (MACBA) et Centre de Cultura Contemporània (CCCB)
8. Quartier Montjuïc, fondation Joan Mirò et Musée National d’Art Catalan (MNAC)

Vendredi 14 avril.

Lever matinal car nous devons nous présenter à 9 h 15 au Palau de la Música Catalana pour une visite guidée en Français. Encore un éblouissement, devant la façade certes, nous l’avions déjà admirée les jours précédents, mais aussi pour les richesses fabuleuses contenues à l’intérieur, sans parler de l’exposé remarquable de notre guide. De la cinquantaine de photos que nous nous sommes tous les deux réparties il m’était difficile de n’en retenir que quelques unes : courage donc à nos amis lecteurs devant l’afflux de ces clichés (environ une quinzaine).
Le Palais de la Musique Catalane fut à l’origine conçu par l’architecte Lluís Domènech i Montaner pour y accueillir le fameux chœur de l’Orféó Català, fondé en 1891. Sa salle de concert mêle le sentiment nationaliste (musique catalane) et la culture internationale (Bach, Beethoven … ).

On commence par deux vues extérieures qui s’ajoutent à celles déjà inclues précédemment.

Deux vues de la façade du Palau de la Música Catalana

On retrouve la façade de briques rouges et les colonnes de mosaïques évoquées dans la deuxième partie.

On continue avec une vue du bar de l’entrée et une de la cour intérieure de l’édifice. Même dans le foyer éclatent les couleurs des divers matériaux utilisés : pierre, marbre, bois, mosaïque, verre.

Hall d’entrée du Palau de la Música Catalana


La cour intérieure du Palau de la Música Catalana

Nous découvrons maintenant la décoration luxueuse des parties intérieures, tant dans les formes que dans les couleurs, avec une prédominance des mosaïques.

La Salle de concert avec la scène, le piano et les Muses. La Salle est éclairée par la lumière naturelle grâce à la coupole renversée, composée de vitraux éblouissants polychromes. Elle est entourée de 40 anges.
A l’arrière plan de la scène se dressent 18 Muses en terre cuite, jouant de toutes sortes d’instruments de musique.


Premier aperçu de la scène, de quelques muses, de l’orgue, de quelques vitraux, d’un buste en plâtre.

Les vitraux des fenêtres de la salle laissent entrer la lumière vive du soleil ou celle plus sombre des nuages.


De nouveau deux vues plus générales.

Apparaissent clairement l’orgue, la coupole au plafond, les deux statues de part et d’autre de l’orgue, une partie des muses.

Les deux bustes dans la salle sont ceux de Clavé, représentant les compositeurs catalans, et de Beethoven, représentant la musique classique internationale.

Les tubes  : 3772 tuyaux en tout. Je ne les ai pas comptés, c’est notre guide qui nous a informés.

La Coupole décrite un peu plus haut, mise en évidence.

La Coupole centrale renversée

 
Gros plan sur un des deux bustes

Deux dernières images de ce lieu magique.


La salle de concert peut contenir 2140 places. Chaque année s’y tiennent 300 concerts et spectacles de danse : le soir même de ce jour se jouait Carmina Burana ; hélas nous repartions en Béarn dans l’après-midi et nous n’avons donc pas pu profiter de l’acoustique remarquable de la salle. Néanmoins notre guide a installé notre groupe de visiteurs dans les gradins pour une écoute de quelques morceaux enregistrés dans les conditions d’un concert réel.

En route maintenant pour le dernier site d’importance, adoré des touristes et glorifié dans de nombreux manuels : la Pedrera.
Avant de l’aborder, jetons un œil sur des rues faisant le lien entre ces deux sites.
Des noms de rues et de places qui nous sont devenus familiers.

L’autre appellation de la Pedrera (carrière de pierres) est Casa Milà, du nom du mécène qui commanda cette œuvre à Gaudí, qui l’acheva en 1910, avant de se consacrer exclusivement à sa Sagrada Familia. Cette fois encore façades et toit accaparent l’œil du visiteur et ne le lâchent plus.
Les balcons en fer forgé paraissent lancer un défi aux lois de la pesanteur. Les cheminées masquées qui trônent sur les toits se prennent pour des guerriers surveillant le Quartier de l’Eixample, assoupi à leurs pieds. Ces cheminées se surnomment espantabruixos en Catalan (épouvantails à sorcière) : nouvelle analogie catalan/occitan puisque en Béarnais « espantar » signifie effrayer  et « broisha » signifie sorcière. De plus certaines de ces cheminées sont couvertes de débris  de bouteilles de cava (équivalent espagnol du champagne) et d ‘autres de mosaïques provenant de tessons de céramique (les trencadis).
On observera aussi sur les photos qu’aucun mur n’est rectiligne, retrouvant ainsi les ondulations chères au maître.
Entrée de la Pedrera devant laquelle se pressent les visiteurs. Quelques unes des cheminées qui nous guettent.

Gros plan sur les fameux balcons aériens et façade étirée.

Quelques indications sur l’intérieur de l’édifice, que nous n’avons pas le temps de visiter cette fois ci, renseignements extraits de quelques brochures.
Un appartement bourgeois typique de l’Eixample au XIXè siècle se visite ainsi que l’Espace Gaudí et un modeste Musée consacré à l’artiste. Deux autres parties méritent le coup d’œil : la Cour intérieure et un grand escalier menant aux pièces parcourues. On peut assister à des concerts l’été, sur les terrasses, prolongeant la vue sur la ville illuminée jusqu’à la mer.
Dernière anecdote :  Gaudí construisit un garage à voitures dans l’immeuble, afin de satisfaire le « caprice » de Milà, un des touts premiers propriétaires de voiture à ce moment-là.

Et voici le moment des ultimes pas errants dans Barcelone pour nous rapprocher du métro qui nous ramène une dernière fois chez nos amis. A l’intersection de Gràcia et Diagonala un obélisque nous fait un clin d’œil et derrière lui nous apercevons au loin la Pedrera.

Puis nous traversons la Plaça de la Vila Gràcia avec sa colonne gravée surmontée d’une horloge.
Un dernier cliché du présent et de l’avenir de Barcelone


Il est temps de monter dans le métro Joanic pour rejoindre Mercedes, Juan-Manuel, Guido et Léo, autour d’une bonne table qu’ils nous ont préparée. Nous les quittons vers 15 h pour atteindre la gare de Stans vers 15 h 45, le bus pour Huesca partant à 16 h et l’arrivée en cette ville à 19 h 50. Dernier bus à Huesca pour Jaca à 20 h 15.
Nous retrouvons Jaca, vers 21 h 30, en pleine célébration de la Semaine Sainte, avec ses défilés et cortèges religieux déambulant dans la ville, suivis par une partie de la population, l’autre festoyant dans les nombreux bars et restaurants pris d’assaut.
Nous partageons successivement ces deux activités : spectateurs et consommateurs, avant de pouvoir reprendre la route pour Oloron.
Une seule photo illustrant la parenthèse de Jaca.

Fin de ce périple barcelonais ô combien stimulant et enrichissant.

Bilan de ce séjour.

En ces 4 journées barcelonaises (en réalité 2 complètes, 1 matinée et 1 après-midi) nous ne pouvions que limiter nos objectifs de visites, pour plusieurs raisons : la trop grande richesse culturelle de la ville en sites et édifices, l’abondance des visiteurs dont les queues d’attente auraient nécessité trop de temps avant d’espérer accéder au lieu, l’envie de passer des instants forts avec nos hôtes, car nous n’étions pas venus à Barcelone uniquement pour les attraits de la ville. Suit une liste des lieux visités ces quatre jours et des lieux à découvrir ou approfondir lors de notre prochain passage à Barcelone.

* Monuments et Musées visités à l’intérieur.
– Fundació Joan Miró à Montjuïc.
– Eglésia de Santa Maria del Mar.
– Palau de la Música Catalana.
– Palau Guëll.
– Universitat de Barcelona.

* Monuments et Musées observés uniquement de l’extérieur.
– Castel de Montjuïc.
– Catedral de  Barcelona.
– Museu Picasso.
– La Pedrera (Casa Milà)
– L’Arc de Triomf.
– Museu de Zoologia.
– Sagrada Familia.
– Casa Battló.
– Museu Macba.
– Centre CCCB.
– Gran Teatre del Liceu.
– Església de Betlem.
– Museu Nacional d’Art de Catalunya.
– Monastère de Sant Père.
– Estadi Olympic.
– Mercado San Antoni.

* Parcs et sites divers parcourus.
– Mercat Boquería.
– Parc de la Ciutadella.
– Plaça de Catalunya.
– La Rambla.
– Passeig de Lluis Companys.
– Plaça Urquinaona.
– Parc de Montjuïc.
– Font de Canaletes.
– Rambla de Raval (et de nombreuses autres rues ou avenues).

* Autres curiosités.
– Quais avec port de plaisance et port industriel.
Font de Canaletes.
– Rambla de Raval.
– Musée de la Moto.
– Téléphérique de Montjuíc.
– Plaça dels Angels (et de nombreuses autres places).
– Vue panoramique sur Barcelone depuis Montjuïc.
– Cafe los tres ombs.
– IEC, CNT, FCB.

* Lieux à découvrir totalement.
– Parc Guëll.
– Hospital de la Santa Creui de Sant Pau.
– Nou Camp.
– Autres casas.
Etc …

Fin de la troisième partie.

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